1 1947, Doctrine fabuleuse. Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même
1 tigué, il veut voir encore cette fatigue dans son regard  : appuyé sur lui-même, il se perd en méditations éléates. Le sommeil
2 e révélation. Peut-on s’hypnotiser par son propre regard  ? Il n’y a plus que cette incantation à soi-même qui pourrait lui ren
3 iance envers les dieux, avarice du cœur. À chaque regard dans un miroir, nous perdons une Eurydice. Les miroirs sont peut-être
4 rite, toujours vaguement. Mais il fuit son propre regard , il se cherche dans d’autres yeux, c’est pourquoi il fait peur à cert
5 e plus en plus frappante, il croit saisir dans un regard de cette femme l’écho de ce qui serait lui. Et déjà il se perd dans c
6 « la mort » se conjuraient pour abaisser tous les regards . Stéphane rendu à la santé écrivait : « Ton visage me cache tous les
2 1947, Doctrine fabuleuse. L’ombre perdue
7 même ceux-là qui déplorent qu’elle se fasse, aux regards de la convoitise, « opaque ». Que pouvais-je tirer de tout cela ? Rie
8 , d’où l’impression d’être mal défendu contre les regards qu’il rencontre ; transparent, dirait-on, sans ombre ! Voilà peut-êtr
3 1947, Doctrine fabuleuse. Angérone
9 approche des yeux, dès qu’ils ont accepté tout le regard de l’autre : sentiment comparable au vertige. Le jugement peut rester
10 que l’âme s’extériorise et tombe sans fin dans le regard unique. Durant certaines secondes, elle dépasse le temps, s’approche
11 ès encore, l’œil vient à perdre toute expression, regard absolu de l’angoisse. Si l’un s’écarte à ce moment, les voici vacilla
12 rit se tourne vers les choses et les dénomme d’un regard . Un corps auprès du mien respire, mémoire pesante de l’incommensurabl
4 1947, Doctrine fabuleuse. Contribution à l’étude du coup de foudre
13 Contribution à l’étude du coup de foudre Un regard dans un regard et les voilà fixés, cloués sur place, comme le coq est
14 n à l’étude du coup de foudre Un regard dans un regard et les voilà fixés, cloués sur place, comme le coq est cloué sur la l
5 1947, Doctrine fabuleuse. Le nœud gordien renoué
15 s ce piège à méditations symboliques ! Combien de regards aussi, apparemment stupides, apprirent à déchiffrer les circonvolutio
16 ar les jours de colère intraitable. Je dardais un regard de flèche vers ce nœud de vipères impassible. Des vengeances profonde
17 r de ses dévotions. Devant le nœud, après un long regard , elle dit : Ce n’est pas si ressemblant que cela ! (Elle croyait que
6 1947, Doctrine fabuleuse. Le supplice de Tantale
18 anisme qui l’annule. Mais on dirait aussi que son regard , dès qu’il l’élève avec angoisse vers le rocher, retient le rocher. É