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souvent j’ai cru distinguer la contagion dans le
regard
de mes voisins. Ainsi d’autres fois j’ai vibré au passage des rapides
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n regret. Mais c’est aussi un retour amoureux, un
regard
qui s’appuie sur soi-même : et voici naître la conscience, c’est-à-di
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ment élégante, j’ai vu des yeux lever vers moi un
regard
d’ardente confiance qui était tout ce qu’on ne pouvait dire, — qui ét
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bien-aimé… Oh ! qu’il y ait eu cette joie par un
regard
de jeune fille ! Tout peut encore être sauvé… Un accord brusque de ru
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s s’enfuient vers les jardins.) Qu’il y ait eu ce
regard
, et que personne ne l’ait vu ! Ils ne savent plus que l’amour seul eû
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ces lambris d’or, tu vois bien que tout cède aux
regards
de l’ivresse. Un coude nu s’appuie à mon épaule, je brise des pailles
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de femme au bord du sommeil saisie me ramène aux
regards
. Que sont tous ces gestes rythmés ? Anday chante. Ils me voient dans
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urient. Ô liberté aérienne des arrivées, premiers
regards
aux rues croisées qui font des signes pour demain, présentations de m
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expliquer pourquoi l’on est parti. Cependant, mes
regards
errant sur une bibliothèque, je crois y trouver mon salut : « Peter S
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e que ce lieu — inquiétant à la façon de certains
regards
lucides qu’il arrive qu’on porte sur la vie, tout d’un coup, à trois
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débauche. Notre liberté de penser est absurde au
regard
des contraintes que subissent nos gestes. Imaginer ce qui se produira
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Nos têtes immobiles sont près de se toucher, nos
regards
s’en vont à la rencontre de ce qui est voilé. Retiens ton souffle, re
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es, « peu de liaison ». C’est à l’intimité de mon
regard
avec les choses que je mesure ma jeunesse : dans ces campagnes solita
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Après la partie, où l’on s’est renvoyé autant de
regards
que de balles : — « Je vous ai bien vu, un jour à la fenêtre de mon a
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ui n’est plus bonne qu’à dormir… Alors j’ai eu ce
regard
étrangement oblique, glissé comme entre ce que je vois et ce que je p
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ière délirait doucement, au sein du silence et du
regard
. Et nous sommes demeurés des heures au-delà de ce que l’on ignore d’u
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niment comblée. Oui, je sus que l’échange de deux
regards
est infini, est indéfiniment grandiose et musical. Ainsi coula cette
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un doigt contre mes lèvres. Alors j’abaissai mes
regards
sur ses vêtements misérables et je l’accueillis dans mes bras. Elle r
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érêt de l’affaire : cette perception soudaine, ce
regard
par mégarde sur un petit fait indifférent en soi, et qui n’est pas en
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ttes et bouts de cigares. Des ouvrières aussi, au
regard
irrité. Deux d’entre elles ont fait mine de s’asseoir, en face et à c
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ses plus loin en maugréant. La misère de tous ces
regards
me paralyse. Comment répondre à leur hostilité, comment accueillir av
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ir bouge et s’émeuve… Où se perdre ? Où porter un
regard
amoureux du mystère, dans la puissante circonspection de l’attente ?
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, beaucoup ont perçu avec quelque clarté, et d’un
regard
neuf, certaines menaces essentielles. » (Jacques Lefrancq, vers 1934,
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ètres au plus, mais c’est assez pour embrasser du
regard
une bonne partie de l’île, notre village, les marais et deux ou trois
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quelle sublimité stérile. Plutôt que de poser un
regard
vague et passionné sur l’infini néant des eaux, je considère à mes pi
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e de ne pas voir ceux qui m’entourent. Je pose un
regard
trop précis, qui me donne une image du monde peu supportable, peu « v
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froid à travers une brume lointaine agrandit les
regards
sans nourrir la vision. Pas de mouches dans la lumière au ras des lan
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rit pur a cessé de nous séduire : nous posons nos
regards
à hauteur d’homme. Et nous voyons un monde neuf où la pensée avait pe
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anisé et autonome. L’admirable objectivité de son
regard
n’est en fin de compte qu’une discipline éducative dont il entend tir
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ases splendides : « J’ai considéré tout cela d’un
regard
tranquille et subtil, et je me suis réjoui de cette grande existence.
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enant est enrichi et agrandi de cette image. » Le
regard
qu’il porte sur le monde est l’un des plus précis qui furent jamais p
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. Donc à la faveur d’une fiction, et non pas d’un
regard
exact. Si jamais je publiais ce cahier, ce ne serait pas pour l’ébahi
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arbres moirés et allègres. Tout est vu du premier
regard
, doucement compris, approuvé. Une familiarité, une confiance, une pro
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ui montent du trottoir bleu huileux, ces premiers
regards
qui se dérobent… Un ouvrier au pantalon trop court traverse sans assu
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en général, quand je ne fais que les jauger d’un
regard
— et sympathie violente, « élan vers », dès que mon regard s’attache
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et sympathie violente, « élan vers », dès que mon
regard
s’attache un peu longuement à un visage, au corps et aux vêtements, a
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cation. Apprentissage du civisme nouveau, avec un
regard
méfiant vers le voisin qui est membre du Parti. Morale de Sparte embo
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bourgeois et des ouvriers : plus dur, sportif, le
regard
froid et « objectif », teint pâle, lunettes, une lourdeur dans le bas
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ville, dans la circulation de la foule, dans les
regards
croisés, les propos égarés ? On est en train de coller sur les pilier
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t semé comme les autres années… M. Pin promène un
regard
précis et compétent sur le vallon et les cultures. Médite et redresse
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et redresse sa casquette. Et tout d’un coup, son
regard
s’assombrit : — Ha ! mais je vais vous dire : si les Italiens débarqu
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e romantisme est littéraire, et ces hommes ont le
regard
net, accoutumé à taxer le réel avec une dure exactitude : face au dan
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essions, et que la photo durcit et fixe comme nul
regard
vivant n’a jamais rien perçu. ⁂ Mais je m’attarde à ces tableaux, et
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bsiste de lui nous montre, à la fin de sa vie, un
regard
doux et perspicace, un visage aigu de malade, peint avec la véracité
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ace, à son tour, n’est qu’un tout petit nuage, au
regard
du Règlement des comptes universels que sera notre jugement au dernie
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de ces hospices. Je le feuilletai et mon premier
regard
tomba sur cette parole consolante : Ils ne continueront pas toujours,
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en parler. Il faut le faire. J’ai senti, sous son
regard
direct, le danger d’avoir une idée et de l’exprimer sans précautions,
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gauche… J’écris à la frontière espagnole, sous le
regard
peu rassurant de jeunes soldats qui représentent I’ « ordre nouveau »
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st cette Espagne amère, ce mutisme du peuple, ces
regards
méditants, désabusés et sans avenir que j’ai déjà surpris en France…
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rants, pour construire ces routes prodigieuses au
regard
desquelles les fameuses « réalisations » du Führer et de son Duce son
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anhattan c’est la ville pure. Ici, tout ce que le
regard
touche et mesure dans les trois dimensions de l’espace, sauf un décou
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et dur, ô pureté de l’air nordique, exactitude du
regard
! Dur est ce continent, et la vie qui m’y attend — je l’ai connue tou
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s il y en avait beaucoup d’autres, solitaires, au
regard
lointain. Et je pensais en les regardant à tous les drames intimes et
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a même chaleur humaine, tient encore sur nous son
regard
de vivant ? jusqu’au beau coup d’archet de la péroraison : Réuni à so
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e front maculé d’encre à copier. Il me cherche du
regard
par-dessus ses lunettes. Il tient une liasse de documents, les feuill
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e — six ou sept secondes. Tout ce qu’embrasse mon
regard
, tout est fait de main d’homme, sauf les mouettes. Qu’on ne me parle
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t de goût s’y rend presque invisible aux premiers
regards
. Laissons aux simples millionnaires les plaisirs de la montre, du sho
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, qu’elle emmenait partout avec elle. Je pense au
regard
d’acier du jeune homme silencieux de tout à l’heure. Des chiens se gl
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rel de l’héroïsme populaire. Ce peuple en noir au
regard
vif s’est révélé face au danger. Il manquait d’armes. Il lutte avec s
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né par une force étrange et qui l’intimidait : le
regard
sérieux de l’homme et de la femme du peuple, ce jugement précis et hu
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se savent battus. Depuis qu’ils ont rencontré ce
regard
. 10 juillet 1944 Le général de Gaulle, président du gouverneme
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oncs des pins, nus jusqu’à la hauteur du toit, le
regard
embrasse et caresse la perspective lointaine des montagnes environnan
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tes sont malheureux dans les villes, parce que le
regard
y bute constamment contre une muraille, ce qui crée un malaise physiq
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mais probable, face à la démesure universelle. Le
regard
intrépide et désillusionné du grand Burckhardt considérant l’histoire