1 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
1 souvent j’ai cru distinguer la contagion dans le regard de mes voisins. Ainsi d’autres fois j’ai vibré au passage des rapides
2 n regret. Mais c’est aussi un retour amoureux, un regard qui s’appuie sur soi-même : et voici naître la conscience, c’est-à-di
2 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
3 ment élégante, j’ai vu des yeux lever vers moi un regard d’ardente confiance qui était tout ce qu’on ne pouvait dire, — qui ét
4 bien-aimé… Oh ! qu’il y ait eu cette joie par un regard de jeune fille ! Tout peut encore être sauvé… Un accord brusque de ru
5 s s’enfuient vers les jardins.) Qu’il y ait eu ce regard , et que personne ne l’ait vu ! Ils ne savent plus que l’amour seul eû
6 ces lambris d’or, tu vois bien que tout cède aux regards de l’ivresse. Un coude nu s’appuie à mon épaule, je brise des pailles
7 de femme au bord du sommeil saisie me ramène aux regards . Que sont tous ces gestes rythmés ? Anday chante. Ils me voient dans
3 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
8 urient. Ô liberté aérienne des arrivées, premiers regards aux rues croisées qui font des signes pour demain, présentations de m
9 expliquer pourquoi l’on est parti. Cependant, mes regards errant sur une bibliothèque, je crois y trouver mon salut : « Peter S
10 e que ce lieu — inquiétant à la façon de certains regards lucides qu’il arrive qu’on porte sur la vie, tout d’un coup, à trois
11 débauche. Notre liberté de penser est absurde au regard des contraintes que subissent nos gestes. Imaginer ce qui se produira
4 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Le balcon sur l’eau
12 Nos têtes immobiles sont près de se toucher, nos regards s’en vont à la rencontre de ce qui est voilé. Retiens ton souffle, re
5 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
13 es, « peu de liaison ». C’est à l’intimité de mon regard avec les choses que je mesure ma jeunesse : dans ces campagnes solita
14 Après la partie, où l’on s’est renvoyé autant de regards que de balles : — « Je vous ai bien vu, un jour à la fenêtre de mon a
15 ui n’est plus bonne qu’à dormir… Alors j’ai eu ce regard étrangement oblique, glissé comme entre ce que je vois et ce que je p
16 ière délirait doucement, au sein du silence et du regard . Et nous sommes demeurés des heures au-delà de ce que l’on ignore d’u
17 iment comblée. Oui, j’ai su que l’échange de deux regards est infini, est indéfiniment grandiose et musical. Ainsi coula cette
18 un doigt contre mes lèvres. Alors j’abaissai mes regards sur ses vêtements misérables et je l’accueillis dans mes bras. Elle r
19 érêt de l’affaire : cette perception soudaine, ce regard par mégarde sur un petit fait indifférent en soi, et qui n’est pas en
20 ttes et bouts de cigares. Des ouvrières aussi, au regard irrité. Deux d’entre elles ont fait mine de s’asseoir, en face et à c
21 ses plus loin en maugréant. La misère de tous ces regards me paralyse. Comment répondre à leur hostilité, comment accueillir av
22 ir bouge et s’émeuve… Où se perdre ? Où porter un regard amoureux du mystère, dans la puissante circonspection de l’attente ?
6 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
23 ace, à son tour, n’est qu’un tout petit nuage, au regard du Règlement des comptes universels que sera notre jugement au dernie
24 e — six ou sept secondes. Tout ce qu’embrasse mon regard , tout est fait de main d’homme, sauf les mouettes. Qu’on ne me parle
25 mais probable, face à la démesure universelle. Le regard intrépide et désillusionné du grand Burckhardt considérant l’histoire
7 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
26 chaque jour de la vie sans se lasser, celle qu’un regard embrasse et détaille à loisir. Au-delà de ses paysages et de sa proch
8 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
27 ille aux rives basses, peuplé de mouettes, où mon regard ni ma pensée ne se heurte à rien d’accidentel ou d’étranger. Comment,