1 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
1 es joues glacées et sur mon casque. Les hommes me regardent sans bouger, ne rient même pas. J’entends cette phrase grommelée : « 
2 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
2 issage tout désigné pour des parachutistes. Je la regarde de temps à autre en écartant le rideau, mais rien encore. Au milieu
3 ait commencé. D’une fenêtre donnant au nord, j’ai regardé longtemps la ville, apparemment paisible, et la ligne précise des crê
3 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
4 onde a changé de face sous nos yeux, mais nous le regardions de trop près : d’heure en heure, nous n’avons rien vu. C’est après co
5 bain) et les dimensions ont changé… Tout le monde regarde du même côté quelque chose que je distingue mal. Dans la brume épaiss
4 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
6 suis enfoncé dans le velours bleu sombre, et j’ai regardé mes voisins, car nous roulions dans un tunnel. Dans l’ensemble, les f
7 Désespoir à Times Square. — Errer dans la foule, regarder ou subir les vitrines et les réclames lumineuses en délire, passer un
8 ’horloges à coucou, ni de fromage à trous. Il m’a regardé d’un air sceptique. Il fait fond sur un reste de bon sens qu’il a cru
9 oire de Superman finira par vous ennuyer, et vous regarderez dans la Cinquième Avenue, et vous verrez des hommes en bottes. Ce n’e
10 découpé en rectangles égaux, et l’absorba sans le regarder , comme on résout un petit problème de logique pure. Il portait une mo
5 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
11 èbre chaude. Un vrai départ, déjà dépaysé. Rien à regarder du pont, sinon dans les hauts draps de brume qui nous serrent, le ref
12 e dire au téléphone allô, on dit : olla / Je vais regarder , demain matin, si le soleil ne se lève pas à l’Occident. Mais au-delà
13 u bruit léger, ont tourné la tête vers moi, et me regardent immobiles. Très longtemps. Jusqu’à ce que je m’en aille. ⁂ Accompagné
6 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
14 ’ai noté.) Je me tiens au carrefour Médicis et je regarde cette partie du boulevard Saint-Michel qui monte vers l’Observatoire.
15 taines de soldats tenaient chacun une femme et la regardaient longtemps. C’étaient ceux qu’on voyait, parce qu’on s’attend à les vo
16 e culture française. 21 avril 1942 Comme on regarde les vitrines différemment selon qu’on a de l’argent dans sa poche ou
17 de l’argent dans sa poche ou non ! D’abord, on ne regarde pas les mêmes. Ou dans la même, on ne voit pas les mêmes objets. Et c
18 documents, les feuillette rapidement, comme sans regarder , sort une page d’un petit geste nerveux : « Voilà ce que vous cherchi
19 iand qu’il a servi longtemps ; d’Hitler dont il a regardé les yeux de près et qu’il décrit en termes médicaux ; de Reynaud qui
7 1946, Journal des deux mondes. Virginie
20 passionnant, les énormes fortunes. Passionnant à regarder de près, plutôt qu’à posséder soi-même, bien entendu. Comme il est di
21 e n’est plutôt une nuit. Et chaque matin, elle va regarder de très près le gazon, pour y chercher la trace d’un sabot vierge.
22 t le monde comme dans les contes de fées. Mais je regardais ces amis du coin de l’œil : en critiquant, ils essuyaient une larme.
8 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
23 c’est impossible ! — Sorry, sir ! Not a thing. — Regardez bien… (mais elle a raccroché). Cinq minutes plus tard, je rappelle. C
9 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
24 uvement. Les uns écrivent, d’autres déjeunent. Je regarde par mon hublot. La mer est blanche, un peu houleuse et cotonneuse. Ma