1 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
1 n sens à la vie. Par les règles qu’elle institue, religieuses , morales, juridiques, elle pose un ordre, distingue le bien du mal, d
2 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
2 ce de son père (auquel il dédiera tous ses écrits religieux ) qui ouvrit les yeux de Kierkegaard sur l’absolu du christianisme vér
3 nt sa vocation, qui sera de dénoncer l’usurpation religieuse , afin de rétablir dans sa pureté première l’exigence absolue de l’Éva
4 Shakespeare de n’avoir pas fait d’Hamlet un drame religieux . Car, si les scrupules d’Hamlet ne sont pas d’ordre religieux, le hér
5 ar, si les scrupules d’Hamlet ne sont pas d’ordre religieux , le héros cesse d’être vraiment tragique. Il frise le comique. Si, au
6 ntraire, ses tergiversations relevaient de motifs religieux , elles deviendraient infiniment intéressantes, mais alors il n’y aura
7 le à son acte est en lui, il s’agit d’un scrupule religieux . Dans ce cas, le héros n’est grand que par sa souffrance, non par son
8 duisons cela en d’autres termes : si Hamlet était religieux , il n’y aurait pas l’Hamlet de Shakespeare, mais on rejoindrait purem
9 fait de lui une nature d’exception. Mais l’appel religieux qui vient l’atteindre au début de sa carrière d’écrivain, et qui le c
10 dès le début. … Dès le premier moment, l’élément religieux est donné de façon décisive ; il a sans contredit la suprématie, mais
3 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
11 de entier ; l’exportation pêle-mêle de nos idéaux religieux , de nos formes politiques, aussi, et enfin des secrets techniques de
12 l’antagonisme en apparence irréductible de la foi religieuse et des certitudes relatives fondées sur la science, la table ronde a
4 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
13 r qui serait tenté de mettre en doute leur valeur religieuse et sacrée, je lui suggère d’en prendre pour mesure sa propre réaction
14 ajoutant une sixième lettre aux apocryphes de la religieuse portugaise, essayer au contraire de la décrire par ses symptômes clin
15 sion, viole tous les interdits moraux, sociaux et religieux  ; Iseut trahit tous ses serments sacrés, et dans la scène de l’ordali
16 l’orthodoxie. Quant au mariage lui-même, civil et religieux , forme personnaliste des rapports des deux sexes, puisqu’il suppose l
17 e au nom de la seule passion. Ici paraît la forme religieuse du phénomène et de son mythe. On voit l’homme et la femme entrer dans
18 e, cette troisième et peut-être mortelle frénésie religieuse de l’Occident. La nation ou la vocation socialisée Goethe, assi
19 nt parmi nous le sacré, c’est-à-dire cet instinct religieux que la Foi véritable transcende. Elles mesurent la dérive de l’homme
5 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
20 on sens matérialiste » fondé sur un respect quasi religieux de la Science, la science réelle allait ailleurs. Elle retirait à la
6 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
21 jouer, mais au sens fort du mot, qui est un sens religieux . La civilisation apparaît en même temps que les outils, les armes et
22 selon les règles. Ainsi l’humanité dans ses rites religieux « joue » l’ordre naturel pour qu’il se perpétue. Les notions de magie
23 la Renaissance, d’une manière générale les motifs religieux , apparaissent beaucoup plus féconds que les motifs d’utilité ou de pu
24 pire. C’est dire que tout nous mène vers une ère religieuse . Car la culture n’est en fin de compte qu’un prisme diffracteur du se
25 n de compte qu’un prisme diffracteur du sentiment religieux dans nos activités dites créatrices, des mathématiques pures à la pot
26 omme la science, nous ramènera demain aux options religieuses . Et je n’imagine pas de drogue assez puissante pour en détourner le g
27 rner le genre humain42.   Je sais bien que la vie religieuse la plus intense a signifié longtemps ascèse et renoncement, en Occide
28 peut nous jeter dans une époque où les questions religieuses deviendront plus sérieuses que ne le sont aujourd’hui les questions m
29 erdues. 42. Le mépris affiché pour les questions religieuses n’aura été qu’un phénomène transitoire de notre civilisation occident
30 André Breton n’a pas cessé de chercher une vision religieuse du monde et de la vie, bien plus « païen », par cela même, qu’un J.-P
31 r ailleurs, son athéisme. Le retour aux problèmes religieux dans la littérature occidentale s’est amorcé dès 1919, et n’a pas ces
7 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
32 nnée, que seul un acte comparable à la conversion religieuse , seule une révolution — mais personnelle, intime — suffirait à les en
33 tôt, son impérialisme, dépouillé de ses prétextes religieux (qu’on appelle idéologiques), démasquerait son vrai visage nationalis
34 raire serait vrai s’il s’agissait de l’orthodoxie religieuse des Russes. t. « Les joyeux butors du Kremlin. Remarques sur la liqu
8 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur Suez et ses environs historiques (octobre 1956)
35 s de l’Europe. Son importance réelle était plutôt religieuse , « idéologique » comme on dit. L’affaire Nasser est au contraire mond
9 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
36 calcul l’intuition des plus vieilles cosmogonies religieuses  : le monde ne s’est manifesté dans ses apparences matérielles qu’à la
10 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
37 é à toute autre fin politique, sociale, morale ou religieuse au nom de laquelle l’affaire de Budapest pourrait être jugée par quic
11 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
38 technique, et de l’Afrique du Nord, politique et religieuse , se réunissent pour définir et confronter leurs buts de paix, leurs p
12 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
39 t en fanatique : pessimisme du militant d’une foi religieuse ou politique brutalement contestée par le succès des autres. Enfin, e
40 ècle, en Europe, puis en Amérique. La renaissance religieuse est combien plus puissante dans nos diverses confessions que les mode
13 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
41 é à » comme on dit, profané, décapé des illusions religieuses , névrotiques ou sentimentales, et soumis par l’intermédiaire d’analys
42 Ingénieur, officier, philosophe, écrivain, esprit religieux malgré lui, parce qu’il cherchait une vérité à vivre, Robert Musil es
43 de passion amoureuse, parce que celle-ci est plus religieuse que sexuelle, juge puéril de se préoccuper encore d’amour, mais voue
14 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
44 qui pressent son génie d’écrivain et sa vocation religieuse  ? Don Juan est de toute évidence la figure de lui-même qui le tente l
45 de la théologie de Kierkegaard. Dans ses ouvrages religieux , il revient sans cesse sur « la différence qualitative infinie entre
46 sée de telle manière que « l’esthétique » et le «  religieux  » y sont constamment homologues, tous les deux irrigués d’énergie pas
47 ni son habileté… mais elle est un point de départ religieux  ; si elle n’est pas cela, celui qui décide n’a été rendu fini que dan
48 comme lui étant ebenbürtig, c’est la spontanéité religieuse .105 Ainsi, comme Kierkegaard le réitère un peu plus loin, « l’absur
49 une entente divine avec l’absurdité du sentiment religieux  ». Mais on comprend qu’elle n’y arrivera jamais avec une morale sans
50 ctique existentielle et dans la pensée proprement religieuse de Kierkegaard, ce n’est pas ici le lieu de l’expliciter. J’en donner
51 l’Individu » figure dans la dédicace des Discours religieux de 1843, sous cette forme : « À l’Individu qu’avec joie et reconnaiss
52 le rabâchage de toutes les absurdités morales et religieuses  ». Loin de Bâle, loin de Triebschen, loin de Bayreuth surtout — où l’
15 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
53 serait plutôt une sorte de devoir littéralement «  religieux  » du seigneur. Dans la nuit, sous le masque, hors la loi ou sacré, « 
54 upposent la morale sociale et ses lois laïques ou religieuses . Car elle sera bientôt soumise à l’épreuve imprévue de la durée, qui
55 permis » est une connaissance réservée, un savoir religieux et un symbole mystique. « Tout est permis », déclare saint Paul. « Ai
16 1966, Preuves, articles (1951–1968). André Breton (novembre 1966)
56 ser de front : nos options politiques, morales et religieuses . Et nous voici bientôt dans l’euphorie de la contestation en converge
57 es et officielles du christianisme, était un être religieux par excellence. C’est même sans doute parce qu’il jugeait le christia
58 ute parce qu’il jugeait le christianisme trop peu religieux qu’il le dénigrait sans relâche. Il voulait un rituel, des mystères,
59 ux yeux d’André Breton un peu plus que sa passion religieuse (antichrétienne athée, faut-il le répéter ?) et c’est tout dire. La g
17 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
60 iviques, politiques, culturelles, idéologiques et religieuses , contre la prétention de l’État-nation à leur monopole absolu. Il  fa