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lluminés, c’est-à-dire l’individualisme social et
religieux
. Calvin combat les deux tendances non point pour des raisons politiqu
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tude qu’il prend vis-à-vis de l’Église et du fait
religieux
en général. Un régime est totalitaire lorsqu’il prétend centraliser r
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on politique, ou encore en une politique d’allure
religieuse
. Et cela d’autant plus que la religion qu’il adopte est, comme dans l
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débutant. La religion politique, ou la politique
religieuse
totalitaire, a créé le type même d’une communauté régressive, c’est-à
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sses. Les huguenots français voulaient la liberté
religieuse
d’abord, mais ils voulaient aussi, comme l’écrivait l’un deux : « viv
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de toute activité, culturelle, politique, ou même
religieuse
. » C’était un coup de génie, si le génie consiste à deviner et à prév
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e que par prudence. Les adversaires politiques ou
religieux
, chez nous, se fréquentent peu, ne se parlent pas, et souvent ne se s
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erre, enfin, parce que notre diversité raciale et
religieuse
risquerait d’entraîner la dislocation de notre fédération, si nous ve
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pas par hasard que j’emploie ici une comparaison
religieuse
. Ce n’est pas sans raison non plus que j’ai voulu profiter de cette r
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inévitable. La division des Suisses en deux camps
religieux
eut au moins pour effet de tuer en germe l’ambition centralisatrice,
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irmer, une pluralité d’organismes déjà existants,
religieux
, culturels, linguistiques, idéologiques ou économiques, à condition q
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n groupe d’activités apparentées, ou une tendance
religieuse
, ou des intérêts corporatifs. Sur la base de programmes restreints, b