1 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
1 terre, et très pieux. Mais une secrète inquiétude religieuse ne cesse de le tourmenter. À cinquante ans, des visions répétées le p
2 , il devint à partir de 1528 le chef politique et religieux le plus important non seulement de la Confédération, mais de toute l’
3 Renaissance helvétique. Affaiblie par ses luttes religieuses , mais suffisamment assurée de son indépendance par les victoires qu’e
4 e n’eussent peut-être pas suffi, si les divisions religieuses et surtout les jalousies entre les cantons citadins et campagnards n’
5 après les autres et y ont fait souche. Son unité religieuse a été rompue par la Réforme. Et trois cultures au moins se partagent
2 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
6 ique, non sans un grand déploiement de cérémonies religieuses , de serments et de proclamations solennelles. Tous les hommes qui s’y
7 sivement en ouvrier, mais en membre de la commune religieuse , ou de la commune “bourgeoise”, ou encore en membre de telle ou telle
3 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
8 par l’effet d’une conviction morale, souvent même religieuse , renforcée par un goût naturel de l’authenticité et de sa vérificatio
4 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
9 s moraux, de recettes d’hygiène, d’admonestations religieuses . Il faut bien voir que l’actuel civisme helvétique29 repose essentiel
10 sorte de mérite vaguement réminiscent de valeurs religieuses , d’ailleurs vidées de leur sens originel. Certes, Calvin disait déjà 
11 ntôt sous la dépendance d’une association privée, religieuse ou laïque. Elles perçoivent des « écolages » généralement modestes, m
12 oci dans les différentes régions linguistiques et religieuses . Celles de Genève, Lausanne et Neuchâtel sont françaises et marquées
13 classique ou moderne qu’à des variétés, causeries religieuses et scientifiques, ou conseils pratiques. Elle n’admet pas de publicit
5 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
14 Chapitre V.La vie religieuse Sur les origines du christianisme en Suisse, l’historien ne dispose
15 Rome, dans les débuts, à l’égard des innovations religieuses de Zurich. L’esprit clérical était prononcé, et ses abus non moins cr
16 etracé plus haut la carrière politique autant que religieuse du réformateur zurichois, sa fin tragique sur le champ de bataille de
17 es protestants lors des premières guerres civiles religieuses . Et ce sont les deux villes soumises à son influence, Zurich et Berne
18 nd) qu’ils réussiront à établir le régime de paix religieuse sous lequel vit l’actuelle confédération. ⁂ Lors du dernier recenseme
19 t concouru à l’établissement définitif de la paix religieuse en Suisse. Et tout d’abord, la renonciation totale aux alliances part
20 isme a fait place à un large degré d’indifférence religieuse , tandis que les conflits économiques et sociaux passaient au premier
21 nt les différents groupes, tant linguistiques que religieux , ne paraît nullement frapper les Suisses. Bien qu’ils se coudoient jo
22 expression tant soit peu spontanée de la ferveur religieuse , et toute dévotion publique lui paraît « théâtrale ». Ce n’est pas qu
23 uisqu’ils sortaient d’une guerre civile d’origine religieuse , et que le conflit religieux, depuis des siècles, par les prétextes q
24 re civile d’origine religieuse, et que le conflit religieux , depuis des siècles, par les prétextes qu’il offrait à l’intervention
6 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
25 es, l’était encore davantage pour les confessions religieuses au temps où elles étaient partisanes : c’est bien pourquoi la neutral