1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
1 ntre la foi chrétienne de l’Occident et la pensée religieuse de l’Asie1. Sur d’autres plans, pourtant, les différences éclatent.
2 ines options fondamentales qu’il a prises au plan religieux . Au nom même du désir d’union de l’humanité qui anime de part et d’au
3 es, en dépit de tous les efforts des réformateurs religieux , du Bouddha, de l’islam, mais non pas des Anglais… À l’Ouest, en reva
4 urope par toutes les subsistances monumentales et religieuses du Moyen Âge, elle éclate aux États-Unis, dont le passé vivant ne rem
5 x récits visionnaires que deux grands philosophes religieux de l’Iran et de l’Arabie, Avicenne et Sohrawardi, nous ont laissés su
6 ons au plan des réalités vécues, métaphysiques et religieuses , l’opposition de l’Orient et de l’Occident revêt une valeur différent
7 sons maintenant la vraie définition de l’attitude religieuse orientale. Car il est bien certain que l’identité qu’elle pose évacue
8 identaux, mais elle n’a pas d’effet dans leur vie religieuse , moins encore dans leur vie sociale. Mais c’est sans doute lorsqu’on
9 , la guillotine et les massacres (patriotiques ou religieux ). Elle a même inventé la guerre totale ! D’où provient alors cette « 
10 a vu que j’ai choisi mes exemples dans le domaine religieux , de préférence. N’est-ce pas là que l’irritante question de la « supé
11 et l’Asie par ceux des systèmes philosophiques et religieux de l’Inde qui conçoivent que le Tout n’est autre que le Je pleinement
12 est pris ici dans son sens strict, initiatique et religieux , qui ne doit pas être confondu avec « conservateur », « routinier »,
13 ditionnel » est celui qui estime que la tradition religieuse rend nulle et non avenue l’innovation individuelle, et que le but de
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
14 é à la fois par la pensée grecque, les traditions religieuses du Proche-Orient, et l’ordre impérial des Romains. Utilisant l’un de
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
15 rale devant les engagements — civiques, privés ou religieux  — cette dissolution des liens moraux et ce mépris des limites comme d
16 demeure ouverte à tous : le clergé et les ordres religieux nient les états. La Renaissance est un retour de l’hellénisme rationn
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
17 r qui serait tenté de mettre en doute leur valeur religieuse et sacrée, je lui suggère d’en prendre pour mesure sa propre réaction
18 ajoutant une sixième lettre aux apocryphes de la religieuse portugaise, essayer au contraire de la décrire par ses symptômes clin
19 ssion viole tous les interdits moraux, sociaux et religieux  ; Iseut trahit tous ses serments sacrés, et dans la scène de l’ordali
20 l’orthodoxie. Quant au mariage lui-même, civil et religieux , forme personnaliste des rapports des deux sexes, puisqu’il suppose l
21 e au nom de la seule passion. Ici paraît la forme religieuse du phénomène et de son mythe. On voit l’homme et la femme entrer dans
22 e, cette troisième et peut-être mortelle frénésie religieuse de l’Occident. La Nation, ou la vocation socialisée Goethe, ass
23 nt parmi nous le sacré, c’est-à-dire cet instinct religieux que la foi véritable transcende. Elles mesurent la dérive de l’homme
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
24 seconde supprime toute apparence de centre, soit religieux , soit géographique. Un peu plus tard, les premiers astronomes vont dé
25 ques sont donc insuffisantes. Restent les raisons religieuses . Il y a la foi d’abord et son premier modèle : Abraham partit « sans
26 phe Colomb. Le rêve occidental Les facteurs religieux et civilisateurs dont la combinaison fit l’Occident : la Grèce, le ju
27 croisade, et ainsi délivrer Jérusalem. Ces motifs religieux ne furent pas seuls en cause dans son projet mégalomane, ni dans l’es
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
28 n sens matérialiste », fondé sur un respect quasi religieux de la Science, la science réelle allait ailleurs. Elle retirait à la
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
29 jouer, mais au sens fort du mot, qui est un sens religieux . La civilisation apparaît en même temps que les outils, les armes et
30 selon les règles. Ainsi l’humanité dans ses rites religieux « joue » l’ordre naturel pour qu’il se perpétue. Les notions de magie
31 a Renaissance, d’une manière générale, les motifs religieux , apparaissent beaucoup plus féconds que les motifs d’utilité ou de pu
32 pire. C’est dire que tout nous mène vers une ère religieuse . Car la culture n’est en fin de compte qu’un prisme diffracteur du se
33 n de compte qu’un prisme diffracteur du sentiment religieux dans nos activités dites créatrices, des mathématiques pures à la pot
34 omme la science, nous ramènera demain aux options religieuses . Et je n’imagine pas de drogue assez puissante pour en détourner le g
35 urner le genre humain85. Je sais bien que la vie religieuse la plus intense a signifié longtemps ascèse et renoncement, en Occide
36 le va nous jeter dans une époque où les questions religieuses deviendront plus sérieuses que ne le sont aujourd’hui les questions m
37 reuses. 85. Le mépris affiché pour les questions religieuses n’aura été qu’un phénomène transitoire de notre civilisation occident
38 André Breton n’a pas cessé de chercher une vision religieuse du monde et de la vie, bien plus antichrétien par cela même qu’un J.-
39 ar ailleurs son athéisme. Le retour aux problèmes religieux dans la littérature occidentale s’est amorcé dès 1919, et n’a pas ces
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
40 tolèrent bien des folies, dans l’ordre éthique et religieux , que les premiers, les ayant mieux connues jadis, condamnent d’autant
41 s tensions sociales ou politiques, culturelles ou religieuses . Nous ne pourrions jamais y parvenir qu’au prix du sacrifice d’un des
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
42 ue millénaire de l’Orient pauvre et populeux mais religieux , et de l’Occident profane, riche et minoritaire. Mais déjà les deux t
10 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Où l’Aventure et la Voie se rejoignent
43 oup d’abus, et cela en vertu même des conceptions religieuses qui avaient permis l’usage normal de la technique. Mais l’Orient hind