1 1963, L’Opportunité chrétienne. Préface
1 toujours à certaines options de nature proprement religieuse que se trouve ramenée ma pensée. Le phénomène religieux, au sens très
2 use que se trouve ramenée ma pensée. Le phénomène religieux , au sens très large où je l’entends, inclut certaines recherches subv
3 e. Or, je constate que de nos jours, le phénomène religieux au sens large est tenu pour suspect non seulement par les rationalist
2 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 2. Sécularisme
4 es, qui jouaient un si grand rôle dans les mythes religieux de l’Antiquité. À ce propos, relevons que dans les évangiles, la pres
5 s’en sont inquiétés récemment. Des prêtres et des religieux français se sont demandé si, dans ce décalage entre le cadre pastoral
6 Dans le fond, c’est une question métaphysique et religieuse . Le dilemme est très simple. Si Dieu n’existe pas, s’il n’y a pas de
7 ppellent, non sans satisfaction, « donner la note religieuse  » à ces manifestations. Je traite ces hommes de collaborationnistes.
8 e de leur pensée, lorsqu’ils donnent cette « note religieuse  », ce ne peut être qu’une fausse note, qu’on leur pardonne d’ailleurs
9 ivilisation. J’affirme pour ma part que la « note religieuse  » est la plus horrible et insupportable dissonance qui ait jamais per
10 ur d’autres raisons, morales, politiques, ou même religieuses , au sens naturel de ce terme, au sens où l’on dit à juste titre : il
3 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 3. L’opportunité chrétienne
11 me qui se manifestait à l’égard des « survivances religieuses  », firent autant de mal aux Églises que les persécutions romaines aux
4 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 4. La responsabilité culturelle de l’Église
12 cts de la vie), l’abîme s’élargira entre le monde religieux et la culture. Cette dernière s’établira contre le christianisme et p
13 ir à la vie », création de nouveaux nationalismes religieux et virulents. Mais si une Église veut être en mesure d’intervenir dan
14 utôt que centralisé (dans les domaines culturels, religieux et sociaux). Il placera les droits et les devoirs de l’individu (c’es
15 chaque vocation culturelle du groupe (qu’il soit religieux ou national), le tout en vue de l’union (fédérale ou œcuménique) de c
5 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 5. Un langage commun
16 il est naturel, pouvait s’observer dans la pensée religieuse . Mais ce qui me surprit fut de constater chez cette dernière une cons
17 i, devant la réalité vécue d’une autre expérience religieuse , c’est l’esprit de compréhension et de communion qui se voit requis l
6 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 6. Vocation et destin d’Israël
18 utre chose. Israël portait dans son sein l’avenir religieux du monde. Dès qu’il était tenté de s’oublier dans les voies vulgaires
19 hypothèse rattache le capitalisme à des attitudes religieuses , d’où serait partie l’impulsion, attitudes analogues en ceci tout au
20 raduisant une totale perte de conscience des fins religieuses de l’éthique puritaine, et transformant en tyrannie absurde ce qui ét
21 D’où la haine sourde, et en même temps le respect religieux qu’on lui porte. Peut-être n’est-il pas excessif de voir dans cette p
7 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 7. Théologie et littérature
22 n en lise sous leur nom dans les revues de pensée religieuse  : il s’agit trop souvent de comptes rendus d’amateurs qui cherchent à
23 es écrivains, à leur insu, doivent à l’atmosphère religieuse de leur époque, mais surtout comment ils pâtissent de n’avoir point c
24 la renaissance notable d’une poésie d’inspiration religieuse en France, pendant l’occupation et tôt après. 9. Une Église à tendanc
25 en considération comme auteurs « chrétiens » ou «  religieux  » que ceux qui parlent de Dieu et traitent de sujets religieux. Ici e
26 ue ceux qui parlent de Dieu et traitent de sujets religieux . Ici encore, « ce ne sont pas ceux qui disent : Seigneur ! Seigneur !
27 oût immodéré. Je connais un bon nombre d’ouvrages religieux dont le style journalistique est incompatible avec aucune espèce de r
8 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 8. La mission de l’artiste
28 mobile, et sujet à changer de signe selon l’état religieux d’une société, je me retrouve devant la question initiale : en quoi l
9 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 9. La crise moderne du mariage
29 l se trouvait pris au temps des sociétés sacrées, religieuses , ou dotées de conventions sévères, n’a pas changé de caractère, ou pe
30 de milieux familiaux, de carrière, de confession religieuse , de conceptions éducatives, de communion intellectuelle ou spirituell
10 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 10. Le défi du marxisme
31 ntestable du terme. Quelle était, du point de vue religieux , la situation qui se présentait à Marx ? C’était celle de la Restaura
32 e. Ce qui explique en dernier ressort le succès «  religieux  » du marxisme, c’est sa volonté proclamée, concrète et immédiate, de
33 à compléter, si je puis dire, l’action proprement religieuse . Et j’entends bien que les sacrifices qu’ils font ne sont pas seuleme
34 au veut qu’on l’adore, sinon déjà dans des formes religieuses , du moins dans des formes qui s’opposent aux commandements du Décalog
11 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 12. Le mouvement œcuménique et le fédéralisme
35 difficultés économiques, sociales, politiques et religieuses , ils se dégagent avec d’autant plus de simplicité qu’ils ont atteint
36 ndividualisme anarchisant. Conflit idéologique et religieux entre l’unité imposée et la division irréfléchie, entre la centralisa
37 tyrannie et l’anarchie. Du conflit idéologique et religieux résultent des mises au pas de plus en plus indiscrètes et des schisme
38 rale et civique s’appelle personnalisme. La santé religieuse s’appelle œcuménisme. Nous allons définir ces trois termes en insista
39 l’on peut toujours adhérer à divers groupes, l’un religieux , l’autre social, le troisième culturel ou politique, ou professionnel
40 oupes d’exemples de cette précédence des facteurs religieux . Voilà le premier. A-t-on remarqué qu’il existe une forme de totalita
41 rer : 1° que la connaissance intime des processus religieux dans un pays donné fournit une clé des processus politiques qui s’y m
42 œcuménique peut et doit exercer sur ces processus religieux , préparera le terrain pour une action politique réaliste, c’est-à-dir
12 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 13. La fin du pessimisme
43 urtout débordé par le retour en force de réalités religieuses qu’il tenait pour autant d’illusions ; que Marx se soit trompé dans t
13 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 14. Sur l’avenir du christianisme
44 principe subsiste : Est-il vrai que l’inquiétude religieuse dépende de l’insatisfaction de nos besoins matériels, sociaux et psyc
45 entifique de la vie n’élimineront pas les besoins religieux de l’immense majorité des hommes ; si nous admettons au surplus que l
46 s celui de l’athéisme, ni celui de l’indifférence religieuse , mais celui d’autres religions. Les cultures sont destinées à s’inter
47 scients de ce qui lie ces produits à nos valeurs, religieuses et morales à l’origine, les peuples récemment promus à une indépendan