1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Un pays traditionnellement neutre »
1 ique commune à l’extérieur. Tôt après, les luttes religieuses qui allaient déchirer le pays pendant deux siècles, révélèrent sa néc
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Il a fallu plus de six siècles pour fédérer les cantons suisses »
2 ’une révision du pacte. Jusqu’au jour où la crise religieuse qui couvait depuis quelques années (interdiction des jésuites, restri
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
3 e publique, non sans un déploiement de cérémonies religieuses , de serments et de proclamations solennelles. Tous les hommes qui s’y
4 sivement en ouvrier, mais en membre de la commune religieuse , ou de la commune « bourgeoise », ou encore en membre de telle ou tel
4 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les paradoxes de la vie économique
5 ut ce développement une éthique du travail, quasi religieuse , une confiance dans le travail méthodique, non dans les aventures ou
6 par l’effet d’une conviction morale, souvent même religieuse , renforcée par un goût naturel de l’authenticité et de sa vérificatio
7 ractérise n’est pas seulement professionnel, mais religieux , parfois politique, et enfin cantonal74. Chose étrange et bien digne
5 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
8 esque, qui préfère la virtù à la vertu. Le réveil religieux succédant au piétisme, l’avènement de la bourgeoisie et l’école ont c
9 ce qu’elles sont : résidus de préjugés sociaux ou religieux qui n’ont plus beaucoup d’importance, la jeunesse étant suffisamment
10 nzaine de romans tragiques, éducatifs, épiques et religieux , fantastiques à la fin (L’Araignée noire), que Thomas Mann qualifie d
11 t pour sauver la cité, réformateurs politiques ou religieux , négociateurs de grandes affaires publiques à l’échelle de l’Europe e
12 anton, et à la Confédération ; par son allégeance religieuse , à la Réforme ou à l’Église catholique, qui sont mondiales ; par sa l
13 e dans une psychologie nouvelle (incluant le fait religieux ) ou dans l’étude des structures de l’esprit. Le Vaudois Vinet illustr
14 sa rupture avec Freud), redécouvrait le phénomène religieux dans toutes ses dimensions psychologiques, ethnographiques, évolutive
15 e nuit des âges. Autant Barth refuse le phénomène religieux , infiniment polyvalent, pour mieux affirmer la seule foi, autant Jung
16 0 marque la date la plus importante de l’histoire religieuse depuis la Réforme, Pie XII n’a pas lieu de s’en réjouir : car l’homma
17 e activité à laquelle leur pluralisme culturel et religieux destine peut-être et en tout cas incite les Suisses. S’il est vrai qu
18 le genius loci et les diversités linguistiques et religieuses . Celles de Genève, Lausanne et Neuchâtel sont françaises et marquées
19 moraux, de recettes d’hygiène et d’admonestations religieuses . Le civisme helvétique de nos jours repose essentiellement sur cette
20 onfère un mérite vaguement réminiscent de valeurs religieuses , d’ailleurs vidées de leur sens originel. Certes, Calvin disait déjà 
21 mes causés par cette morale déprimante. La vie religieuse  : catholiques et protestants côte à côte Sur les origines du chris
22 Rome, dans les débuts, à l’égard des innovations religieuses de Zurich. L’esprit clérical était prononcé, et ses abus non moins cr
23 es protestants lors des premières guerres civiles religieuses . Et ce sont les deux villes soumises à son influence, Zurich et Berne
24 nt les différents groupes, tant linguistiques que religieux , ne paraît guère frapper les Suisses. Bien qu’ils se coudoient journe
25 expression tant soit peu spontanée de la ferveur religieuse , et toute dévotion publique lui paraît théâtrale. Ce n’est pas que le
26 illustrée dès le Moyen Âge par les grands ordres religieux , surtout bénédictins128, puis dans l’époque moderne par les œuvres de
27 uisqu’ils sortaient d’une guerre civile d’origine religieuse , et que le conflit religieux, depuis des siècles, par les prétextes q
28 re civile d’origine religieuse, et que le conflit religieux , depuis des siècles, par les prétextes qu’il offrait à l’intervention
29 nérale qu’on ne le pense — provient du vieux fond religieux , et les jeunes intellectuels détachés de toute croyance ne se disting
30 uable ouvrage de Léo Moulin : Le monde vivant des religieux , 1964, où l’auteur nous révèle la grande tradition du fédéralisme bén