1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
1 sition de Kierkegaard et de Hegel dans le domaine religieux . Elle traduira demain l’opposition des nations collectivistes et des
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
2 omme sacrée ! » En somme, être laïque, c’est être religieux au vrai sens du mot, selon les paroles de Gambetta, d’Ernest Lavisse
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
3 l’autre. La religion la plus naïve, le fanatisme religieux le plus obtus s’opposent infiniment moins à notre image scientifique
4 en, de méfiances politiques, d’arrière-sentiments religieux , de rancunes, de souvenirs… On ne peut guère imaginer d’imbroglio pas
5 le firent tant de romantiques, en termes d’extase religieuse , c’est se moquer cruellement des créatures, ou plutôt c’est avouer qu
6 que les questions d’argent. C’est un fait d’ordre religieux . Et la colère de Simard en témoigne. 15 mai 1935 Comme l’année
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
7 moderne possède une signification métaphysique et religieuse infinie. C’est parce qu’il existe que nous savons encore que l’homme
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Avertissement
8 décrit des relations sociales, ou politiques, ou religieuses  : une affectivité plus vaste, aux manifestations non moins précises,
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
9 uissantes réalités de l’époque sont affectives et religieuses , et l’on ne me parle que d’économie, de technique politique et de dro
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Conclusions
10 r lequel je n’insisterai jamais assez : la nature religieuse de l’hitlérisme. Ce n’est plus une découverte, les journaux même en p
11 ère plus précise et ramassée la nature proprement religieuse du phénomène totalitaire allemand. Mesurons maintenant la naïveté des
12 cette complicité elle-même procède d’une angoisse religieuse plus puissante que toutes les « raisons », que tous les « intérêts »
13 té collective de puissance ? Devant cette volonté religieuse , toutes les résistances ont cédé. L’internationale ouvrière s’est eff
14 s pour résoudre à leur manière propre le problème religieux (plus que social), qu’ont résolu, vaille que vaille, les dictateurs.
15 pose l’angoisse des individus isolés, et l’appel religieux qui naît de cette angoisse — même s’il est encore inconscient. Toute
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
16 bin) de la dictature totalitaire : l’impérialisme religieux ou sacral. Il exigea d’entrer en armes et sur-le-champ dans les terri
17 ctériser le national-socialisme comme « mouvement religieux  », ou encore comme « ersatz de christianisme ». Alors, affirme-t-il,
18 naux-socialistes en une image du monde proprement religieuse …, serait évidemment le plus beau couronnement de la révolution allema
19 r comme devant l’extérieur. Pour notre communauté religieuse et populaire, nous avons encore besoin de temps, et, à bien des égard
20 si bien fondée, religieusement, qu’une communauté religieuse le serait sur une base existentielle-ontologique. » Ces lignes, assez
21 la croyance hitlérienne est à tel point de nature religieuse que ceux qui en vivent n’ont pas besoin de le savoir ! Comme pour jou
22 de reconnaître l’évidence, c’est-à-dire la nature religieuse de l’hitlérisme, les nazis peuvent se livrer impunément aux confusion
23 confusions les plus catastrophiques de l’instinct religieux naturel et de la volonté de puissance. Ce débat sur le sens du mot re
24 le mystère de notre époque : un mystère de nature religieuse . Vous l’éprouverez sans doute comme moi dans les salles d’actualités,
25 nt, n’imaginent guère, se trouvent devant le fait religieux plus ignorantes, plus démunies et plus « barbares » que les peuplades
26 es avec leurs rites et leurs sorciers. Si la faim religieuse s’éveille dans ces masses, elles risquent aussi bien de se satisfaire
27 il ne suffit plus d’entretenir un vague sentiment religieux , vestige d’un passé touchant, pour répondre à une religion dans sa je
28 émocraties résolvent à leur manière les problèmes religieux qu’ont résolus, vaille que vaille, les dictateurs. Je demandais qu’el
29 rgente ne soit nullement de satisfaire l’instinct religieux des masses, mais au contraire de les en délivrer. Il se peut — et mêm
30 ourd’hui aient inventée pour satisfaire leur faim religieuse . Mais c’est aussi le plus puissant défi qui ait été jeté au christian
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
31 incu — depuis le 11 mars 1936 — que l’explication religieuse du phénomène national-socialiste pouvait seule toucher le fond des ch
32 le fois, nous n’avons eu l’idée de parler du sens religieux , ou historique, ou politique, ou même helvétique de l’œuvre. Nous n’a
33 toire, expliquent la couleur politique autant que religieuse , sociale ou culturelle de la notion que j’avais nommée, dans le même
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
34 us encore, un arrière-plan spirituel, des assises religieuses fondant une unité si intérieure à chaque individu qu’elle permet la p
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
35 s transmet les cultes des principales confessions religieuses , mais là encore, le Credo de Nicée, chanté par un chœur anglican, se
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
36 érer l’assimilation de proche en proche des rites religieux , symboles des rêves, figures et règles des jeux, langages en général,
37 ions et les règles du jeu, sociales, artistiques, religieuses . Rechercher dans tous ces domaines les données régulières et organiqu