1 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
1 religion politique, ou en une politique d’allure religieuse . Et cela d’autant mieux que la religion qu’il adopte ne connaît point
2 n au-delà. La religion politique, ou la politique religieuse totalitaire, a créé le type même d’une communauté régressive, fondée
3 tionalisme11 a déprimé depuis des siècles le sens religieux des Occidentaux. Car non content de combattre et d’évacuer les coutum
4 on content de combattre et d’évacuer les coutumes religieuses périmées (c’était son droit et son devoir) il s’est méthodiquement re
5 ci protestant, mais sans la foi). Or les coutumes religieuses quelles qu’elles soient, sacrifices, fêtes, orgies ou jeûnes, discipl
6 ains intellectuels incrimineront alors l’instinct religieux , cette « survivance ». Et nous lirons encore des jérémiades sur le dé
7 se baigner avec délices dans la grande confusion religieuse qui marquera la paix du xxe siècle. Un des dilemmes fameux de notre
8 ns dans l’ère de la Gnose moderne. Cette réaction religieuse , déterminée par une dialectique irrésistible, menace d’être aussi meu
2 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
9 ns sentimentale. Elle fait appel à des sentiments religieux qu’elle dirige vers le vide non sans grandiloquence. Combien de milli
10 e, que j’étais un Blanc… Autour de moi régnait un religieux silence. Chacun savait qu’il en devait passer par là. Passer, c’était
3 1982, La Part du diable (1982). Postface après quarante ans
11 , c’est qu’on ignore à peu près tout du phénomène religieux . Ce que j’annonçais avant la guerre déjà et dans ce livre (au chapitr
12 es organisées ont perdu le contrôle des instincts religieux , au nom desquels elles se voient rejetées comme répressives et frustr