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utour duquel réalités, cosmiques, philosophiques,
religieuses
, politiques et civiques se réordonnent d’une manière plus significati
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es formes, les autres formes étant : — les ordres
religieux
qui ont existé au départ avec les grands couvents, les grandes abbaye
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ccupations et des besoins moraux, psychologiques,
religieux
, culturels, et non plus par la localité où l’on est né, par les tradi
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lénaire, qui va du sacré au profane, du collectif
religieux
et social à l’individualisme, de l’autorité indiscutée à la liberté t
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s premiers chrétiens avaient compris ce caractère
religieux
d’Auguste, qu’ils refusaient d’adorer César en tant qu’Auguste, qu’il
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s sa personne l’idée d’unité, d’harmonie, de paix
religieuse
et universelle. Il maintenait l’idée de droit, de légitimité du pouvo
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culture européenne 25 octobre 1968 Le principe
religieux
sacralise le territoire sur lequel la tribu se fixe. C’est donc la tr
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début de l’époque néolithique, à la souveraineté
religieuse
du totem. C’est ce que l’on a traduit par cette phrase : l’Angleterre
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une totalité. 2. Son principe d’union est d’abord
religieux
. 3. Son territoire est considéré comme le centre du monde. 4. Tout ce
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s autres. 7. Annexer l’étranger impur est un acte
religieux
. Ces sept caractéristiques de la tribu méritent d’être examinées de p
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la Révolution a beaucoup insisté sur les aspects
religieux
de la Révolution — qu’elle voulait substituer au christianisme — et s
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riale, linguistique, culturelle, raciale, parfois
religieuse
, gouvernée par un État souverain, tout-puissant et qui s’affirme indé
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érialisme mystique, c’est-à-dire par l’absorption
religieuse
plus encore que par la guerre. La guerre, elle, favorise la concentra
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uveraineté 25 octobre 1968 La souveraineté est
religieuse
, de religio, religare = relier. La religion, c’est ce qui relie. Cela
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il, d’armée et d’impôts, mais aussi les questions
religieuses
: c’est à ce moment qu’on voit paraître cette phrase fameuse (surtout
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s, protégées. C’est aussi l’ambition, sur le plan
religieux
, de l’œcuménisme moderne : non pas fusionner toutes les diversités, m
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familiaux, des coutumes de classe, des traditions
religieuses
dans la vie sociale, la démocratisation et l’étatisation du pouvoir,
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r le poids des traditions sociales, des préceptes
religieux
et moraux, par l’appartenance à une corporation, à une classe, par le
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hoses en soi et non pas selon ce que la tradition
religieuse
voulait qu’on en pense. C’est dans ce passage qu’est né l’individu au
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fonctions sociales, mais par une réalité d’ordre
religieux
qui est la personne, la nouvelle définition de l’homme, de l’homme en
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damental, fondateur pas seulement du point de vue
religieux
pour le salut des hommes, mais pour la conduite quotidienne, politiqu
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ogies politiques modernes ont déplacé le sacré du
religieux
au profane, de l’Église à la nation. La nation est devenue un nouveau
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que, sociale, culturelle, linguistique, ethnique,
religieuse
, politique —, ces diverses fonctions ne recouvrant pas nécessairement
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autour duquel réalités cosmiques, philosophiques,
religieuses
, politiques et civiques se réordonnent d’une manière plus significati
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évocation de l’édit de Nantes et les persécutions
religieuses
dans toute l’Europe). La conséquence de cette croyance générale et su