1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 n qu’ils suivent, ils se taisent bien vite, ou se remettent à raconter des anecdotes subitement sans intérêt. Je ne sens pas qu’i
2 par un lien de responsabilité. Séparé du monde et remis au monde d’une manière toute nouvelle, non plus pour le subir mais po
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
3 n-pied par-derrière. Au-dessous, c’est une grande remise . Au second, quatre petites chambres. Le tout encombré de fauteuils, d
4 des chaises de paille trouvées dans un coin de la remise , où les chaises brodées, les guéridons et le dessus de cheminée — vin
5 ier le bon sens et la raison pratique. C’est s’en remettre à quelque espoir vague et profond. Or, tout ce que l’État nous appren
6 igieux qu’il a fallu fournir pour la hisser de la remise jusqu’ici, mais je sens que je la prends en grippe. Elle est réelleme
7 salle se prolonge en conversations pendant qu’on remet son pardessus ou qu’on rassemble ses papiers. L’auditeur a eu le temp
8 chiens. Toute la nuit, ils se sont battus dans la remise qui est juste au-dessous de notre chambre, et dans la cour, et sur to
9 j’ai trouvé des traces de sang sur le seuil de la remise . Un beau soleil luit sur ce lendemain de bataille. Pendant des heures
10 ux octaves au-dessus. Toujours ces luttes dans la remise . La chienne se traîne. La chatte est déjà grosse. Une puissance inexo
11 t à tour de rôle, ils sont venus discuter dans la remise qui est au-dessous de notre chambre, et leurs éclats de voix nous ont
12 tous ces hommes, ou leurs fils… — Demain, il faut remettre en place les aquarelles, les guéridons et les dessus de cheminée. Apr