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ame entre l’homme et lui-même, elle est ce drame,
rendu
visible, et c’est dans le drame qu’existe la vérité totale d’un être.
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itude… Et cependant cet exercice de sympathie m’a
rendu
plus conscient de moi-même. J’ai reconnu, ici ou là, sous les espèces
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onclusions que par celle de leur drame personnel,
rendu
sensible par les tours et par l’allure de leur pensée. Seuls, les aut
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en étonnerai point. Il s’agit simplement, ici, de
rendre
plus concrète, grâce au recoupement de deux vies qui la réalisèrent d
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t mage ou ange, dispensé de toute morale, je suis
rendu
pu sol, avec un devoir à chercher et la réalité rugueuse à étreindre.
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te dialectique, dans un mouvement que sa violence
rend
unique : c’est qu’ils reviennent tous deux de loin, d’un long abandon
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uvellent le vieux mythe germanique du manteau qui
rend
invisible. ⁂ Cette similitude de forme dans le cours de la magie chez
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nnel par l’application d’un remède germanique, et
rendre
ainsi utilisable et communicable ce qui figurait à l’origine une vale
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; sagesse dont l’opération magistrale consiste à
rendre
utilisables pour la vie de tous, et de tous les jours, les seules val
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n comprend dès lors facilement la raison du culte
rendu
à Goethe par les meilleurs Allemands. Goethe figure à leurs yeux la p
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e, on craint sa pitié corrosive. Finalement on se
rend
et il refuse cette capitulation. On n’étudie pas Kierkegaard, on l’at
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riorité d’un tel homme tient en ceci, qu’il s’est
rendu
capable d’exprimer toute sa vie d’un seul coup. Et sa sagesse, peut-ê
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rieux vrai ne saurait exister que dans l’acte qui
rend
l’éternité présente. Le seul fait accompli de l’acte de la foi jette
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i qui, supprimant toute distance historique, nous
rend
contemporains de son incarnation. Ainsi l’acte de foi détruit le temp
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le temps il le recrée et le rédime, puisqu’il lui
rend
une mesure et un rythme en le liant au destin personnel. Ainsi l’acte
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Certes, on y a pensé. Les plus hardis parlent de
rendre
sa place à « l’esprit »… Mais, quel esprit ? Et qui l’a laissé perdre
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sans trop de peine que ses idées sont faites pour
rendre
la vie impossible, puisqu’elles impliquent le martyre des braves chré
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Alors le Chat s’élève dans les airs et peu à peu,
rend
son corps invisible ; seule subsiste sa face hilare, au-dessus des bo
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ce que « la crainte infinie d’un seul danger nous
rendrait
tous les autres inexistants. » Mais cette crainte d’un seul danger pe
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le nous reconnaît pour siens. Elle est le lieu de
rendez
-vous des hommes qui se fuient, eux et leur vocation. Elle n’est perso
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masses ne venait aujourd’hui s’en prévaloir pour
rendre
un culte sanguinaire à ses faux dieux. Ils n’ont pas lu Hegel, bien s
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inon par l’appel de la Providence ? Et comment se
rendre
à l’appel, si l’on pose ses conditions : « L’intelligible providence
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martyrs pour l’enseigner. C’est au sel qu’il faut
rendre
sa saveur, c’est à lui seul que l’on peut reprocher d’être insipide.
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et n’ont pas qualité pour le savoir. Puis on lui
rend
la liberté. Toute l’histoire sera celle non du procès, qui n’a jamais
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tatillonne. Et la neige molle qui couvre le pays
rend
la moindre démarche épuisante… Ici le symbolisme est peut-être plus
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ion de catharsis, de délivrance par l’excès. S’il
rend
la situation de l’homme tel qu’il le voit si physiquement insupportab
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i, avouons-le, les ridiculise complètement et les
rend
vaines en fin de compte : car je sens, malgré tout, que je les fais l
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; et que ce Dieu est juste, dont la volonté nous
rend
nécessairement damnables… Mais quoi ! si nous arrivions à comprendre
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tant répété : Ne jugez pas ! qu’il a fini par se
rendre
lui-même « inestimable ». Comment prendrait-on position devant un hom
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isque ? Ou pour déconcerter ses juges, qu’il leur
rend
par avance toutes ses armes ? Mais ce serait un mauvais calcul. Aux y
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r le naturel ; mais par son excès même, elle nous
rend
attentifs aux défauts réguliers de tout autoportrait. C’est nous donn
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des images — ou de la création imaginée. Il faut
rendre
à ce mot son sens fort : imaginer, c’est imiter non la nature naturée
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rement créé, entièrement « autorisé ». Un art qui
rend
les choses à l’état naissant, rugueux, décapé de toute rhétorique sco
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plans du réel ; elle est au contraire un moyen de
rendre
plus totale la vision. Tout indique, chez Ramuz, la volonté de ne pas
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e pour protéger ces conventions précaires, on les
rend
aussi vagues et abstraites qu’on le peut. Opération inverse de celle
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ns une œuvre incommunicable au très grand nombre.
Rendre
au mot sa valeur d’appel, appeler sans cesse à grands cris l’univers
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mot selon la chose qu’il représente tout d’abord,
rendre
un corps et refaire des racines matérielles aux dérivés les plus exsa
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présence qui pardonne, qui guérisse, et qui leur
rende
alors la force d’accepter leur moi coupable et le monde réel. La « co
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la nuit de la passivité, comment l’eussent-ils pu
rendre
au jour sans le trahir et se trahir ? Ainsi leur œuvre est à l’image
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l est juste que les premières touches de l’Esprit
rendent
le moi sensible à ses limitations, et lui inspirent la nostalgie de l
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que le romantique voulait s’en évader. Elle nous
rend
enfin responsable vis-à-vis de notre prochain, et c’est à quoi l’on p