1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Introduction
1 ment l’attitude humaine qu’elle suppose, et qui a rendu possibles ses créations les plus typiques. Cette attitude se distingu
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
2 , peut-être, cette parenté certaine au départ, ne rendent que plus frappante la divergence des évolutions ultérieures. À l’Est,
3 est celui qui estime que la tradition religieuse rend nulle et non avenue l’innovation individuelle, et que le but de la re
4 st Jünger, Der gordische Knoten. 13. Quitte à la rendre inoffensive en la gorgeant du sang impur d’un domestique hors-caste,
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
5 lle est orientée par l’amour même qui d’abord l’a rendue possible : elle est responsabilité. « Vous avez été appelés à la libe
6 liberté un prétexte à vivre selon la chair, mais rendez -vous par l’amour serviteurs les uns des autres20. » Ainsi, c’est dans
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
7 rsels, garant du sort de tous les hommes qui leur rendent le culte civique. Dès lors, les « liturgies » de la cité règlent les
8 s les Juifs l’ont niée, et pas un historien ne la rendra plausible : ils calculent leurs dates d’après elle, et non l’inverse.
9 ques mais aussi découvrent des moyens nouveaux de rendre leurs tensions fécondes, ou au contraire de les éliminer, s’ils se ré
10 ide, parce que totale. Mais vide de quoi ? Ce qui rend la liberté « vide », c’est l’absence de tout point d’application poss
11 e responsabilité vide parce que totale. Ce qui la rend vide, c’est l’absence de toute volonté et de tout désir distincts de
12 uchables. Les avoir connus, leur parler, suffit à rendre « impur » — terme qui se traduit dans le langage des religions politi
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
13 ation des rois absolus qui n’avaient de comptes à rendre qu’à Dieu seul — mais il n’y a plus de Dieu au-dessus des nations. Le
14 mais il est clair que ces États-nations-Individus rendent tout ordre international impossible en principe, et par définition, p
15 n et l’autre de leur contenu sacré en refusant de rendre un culte à César et en épousant des esclaves. 37. On pourrait même s
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
16 conceptions. Pour les premiers chrétiens, ce qui rend supportable l’idée d’un temps vidé de rythmes et de mythes, c’est la
17 éduite et limitée de l’Histoire qui lui permet de rendre un rythme à sa durée. L’apparition du Christ ne marque plus pour lui
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
18 le mouvement qui dure en nous et qui ne cesse de rendre nouveau le monde que nous ne cessons de découvrir. Sommes-nous vraime
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
19 e est de connaître Dieu, mais Dieu lui-même s’est rendu connaissable dans la chair. Et il est vrai aussi que « l’Esprit seul
20 uestion par les faits ; et toute quête de Dieu se rend en même temps la tâche plus ardue en refusant les approches illusoire
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
21 en distinct de la Nature, et qu’elle seule semble rendre inaccessible. Il conçoit la vertu et la santé parfaites, la puissance
22 en être responsable. Ce n’est pas la machine qui rend un homme esclave : ce sont certains comportements que d’autres hommes
23 utres hommes imposent à l’ouvrier, moins pour lui rendre aisé le maniement de sa machine que pour mieux l’adapter au rythme de
24 gnes.79 Aujourd’hui, le progrès de la technique rend la campagne aux citadins, ouvriers et bourgeois mêlés. La technique a
10 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
25 sacrée par saint Paul et les premiers chrétiens, rendu pratiquement inutile par certaines inventions techniques, mais encore
26 talgie communautaire, l’appel à quelque chose qui rende un sens commun à nos actions et à nos rêves, à notre vie, à notre mor
27 s’agit de ressembler aux chefs-d’œuvre. C’est se rendre à l’excès tributaire de ce que l’on déclare « dépassé ». C’est s’inte
28 sexualité refrénée (plus encore que la chasteté) rend immortel, y revient avec insistance. 90. Le Dieu-homme, l’Incarnatio
11 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
29 uction matérielle ou d’organisation de l’État, se rendent politiquement indépendants, j’y vois bien moins le signe d’une révolt
30 lus souvent, comme en marge de la nation dont ils rendent le régime, si libéral qu’il soit, responsable de leur condition. Tous
31 canton de la planète. Mais l’Europe la première a rendu l’histoire du monde simultanée. Tout d’abord par les grandes découver
12 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Où l’Aventure et la Voie se rejoignent
32 oué. Jean de Montecorvino est arrivé trop tard au rendez -vous avec le vieux Kubilai Khan, fils d’une chrétienne. Les rares amb
33 clusion réputés non évangéliques, mais c’est pour rendre encore plus absolus ceux qu’ils maintiennent ou restaurent. Cependant