1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 ; c’est là que se célébreront tes noces. Et je te rendrai mère de nobles fils, qui tous, parmi les hommes, seront porteurs de s
2 eligieux païen, le Moyen Âge tente parfois de lui rendre un contenu religieux chrétien, un peu comme Simone Weil, de nos jours
3 tés historiques que sa thèse « phénicienne » nous rend intelligibles : Les Phéniciens, dans la Méditerranée anté-homérique,
4 éprouve continuellement des secousses, celles-ci rendent l’homme agreste, et dépouillent ses mœurs de douceur et d’aménité. Pa
5 s, la rigueur de leur climat ou telle autre cause rendaient presque inhabitables, sont parvenus à les tirer de leur isolement, à
6 elle-même toute sa gloire et ses enfants seuls la rendent illustre. Même idée dans le Dictionnaire de Moreri : Quoique l’Euro
7 urs par oriens des mots que nos versions modernes rendront par « ciel » ou « soleil levant », voire par « germe » ! (ainsi Zacha
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
8 n, tout le monde le cite, mais peu l’ont lu. Pour rendre un peu de son relief à la figure étrange de l’avocat normand que l’hi
9 ens, sont piétinés par les chiens et ceux qui s’y rendent ne trouvent nul accès libre ni sûr. … Qui eût jamais pensé que le roi
10 us voulons que le juge lui-même et ses assesseurs rendent leur jugement et la justice aux plaignants, selon que la nature des c
11 tiens : Ils sont tous imbus d’erreur, quoiqu’ils rendent un culte au Christ — Arméniens, Jacobites, Maronites et le reste. Les
12 e vie ? Rien n’y fit. À Ancône, où il avait donné rendez -vous aux princes chrétiens, en 1464 — l’année même où Podiebrad avait
13 ir. Ni au Souverain Pontife ni à l’empereur on ne rend leur dû. Il n’est plus de respect ni d’obéissance. Nous regardons le
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — « Têtes de Turcs »
14 nquille. Mais par votre faute, tant de succès ont rendu les Turcs un peu plus audacieux. Parfois l’art arrive à corriger quel
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
15 n plan d’aménagement des territoires : rivières à rendre navigables, canal joignant « les deux mers », labourage et « trafic »
16 puisqu’il s’agist d’une paix universelle il faut rendre la justice aux estrangers, et ne permettre point qu’ils soient offens
17 xtérieur. Au moins il sera un bon citoyen, pourra rendre des services à la communauté ou prendre sa retraite quand il le pourr
18 é par une souveraineté quelconque et que la Ligue rendrait valable. Ceux qui ont voyagé en Allemagne où il y a un si grand nombr
19 ns Guerre tous leurs differens futurs, & pour rendre ainsi entre eux la Paix perpétuelle. … Il me parut alors nécessaire d
20 tous les Souverains chrétiens, dans le dessein de rendre la Paix inaltérable en Europe, & dans cette vue l’Union fera, s’i
21 drapé l’idée dans un cadre vacillant et ainsi l’a rendue ridicule aux yeux des hommes d’État. Enfin, l’on a fait un sort au m
22 sité de Dijon, 1931. 98. Extraits du Projet pour rendre la Paix perpétuelle en Europe, Tome 1, Utrecht, 1713 (sans nom d’aute
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
23 dans la querelle du calcul infinitésimal ; il se rendit à Hanovre pour conférer avec Leibniz, et, en passant par la Hollande,
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
24 ature les ayant faits égaux, la raison n’a pu les rendre dépendants que pour le bonheur128. En Asie on a toujours vu de grand
25 res. C’est ce qui a formé un génie de liberté qui rend chaque partie très-difficile à être subjuguée et soumise à une force
26 ude des rivières et la variété de leur cours, qui rend toutes les communications faciles ; l’humeur inconstante des habitant
27 ux besoins du luxe et à la diversité des climats, rend les uns toujours nécessaires aux autres. Toutes ces causes réunies, f
28 ètes générales sous le nom de congrès, où l’on se rend solennellement de tous les états de l’Europe pour s’en retourner de m
29 e ? Les ministres ont besoin de la guerre pour se rendre nécessaires… Et le public ne laisse pas de demander pourquoi, si ce p
30 rnement. Peut-être vos voisins songent-ils à vous rendre ce service. Ce serait sans doute un grand mal pour les parties démemb
31 ont ces villes sans nombre que ta splendeur avait rendues si brillantes ? Une foule de barbares a effacé jusqu’aux traces de ce
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Pendant ce temps, l’Amérique du Nord…
32 out d’innombrables personnes qui envisagent de se rendre en Amérique avec leurs familles et leurs fortunes, dès que la paix et
33 e à la désunion de ses États, c’est aussi pour se rendre indépendante « de tout contrôle et de toute influence européenne ». C
34 ération à ces frères usurpateurs. L’Union nous en rendra capables. La désunion préparerait une nouvelle victime à son triomphe
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
35 ndonner ses desseins. Cet hommage que chaque État rend à l’idée de droit (du moins en paroles) prouve cependant qu’il y a en
36 core, bien qu’elle sommeille pour le moment, à se rendre maître un jour du mauvais principe qui est en lui (et qu’il ne peut n
37 n’a jamais été, comme on l’en a accusé à tort, de rendre tous les États également puissants, mais bien, autant que possible, d
38 que eût quelque part son contrepoids. À défaut de rendre les guerres impossibles — ce qu’aucune alliance générale ou particuli
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
39 isolé, élevant entre eux des cloisons durables, a rendu chaque État insensible aux difficultés d’un autre, quand elle ne les
40 ce dont elles firent preuve lors de leur conquête rendit semblables les uns aux autres les pays qui en furent victimes, et qui
41 ciale, ce qui est une tendance dangereuse, mais à rendre la nation entièrement indépendante et autonome.152 Ce ne sont pas s
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
42 qui unisse les volontés, concerte les mouvemens, rende les intérêts communs et les engagemens solides… … L’Europe aurait la
43 upérieure à toutes les autres races d’hommes ; le rendre voyageable et habitable comme l’Europe, voilà l’entreprise par laquel
44 eilleurs, les plus solides, les seuls capables de rendre la société aussi heureuse qu’elle puisse l’être, et par la nature hum
45 ensée.170 Il n’y a pas de plus éminent service à rendre à la littérature, que de transporter d’une langue à l’autre les chefs
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
46 reusement laissé à la malheureuse race humaine et rendu obligatoire pour chacun de ses actionnaires, comme la pierre de touch
47 une musique sacrée et par elle adoucies, elles se rendent toutes ensemble au pied des anciens autels, entreprenant des œuvres d
48 nsi simultanément considérées, ce qui, à mon gré, rendrait le problème essentiellement insoluble. Sous ce rapport, le génie du g
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
49 nce » à la Rothschild. Ce nivellement mortel, qui rendrait notre monde invivable, serait l’issue fatale d’une grande guerre fran
50 avenir, que la mémoire des incalculables services rendus par elle à la chrétienté et à la civilisation, que l’immense intérêt
51 de la raison et de la volonté de l’homme, elle a rendu absolu, universel et nécessaire le mal, qui était relatif, exceptionn
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
52 es idées, au grand problème éducationnel qui seul rend nos efforts légitimes, au sentiment de la Vie et de sa mission. Elle
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
53 ue, un coucher de soleil séducteur… impossible de rendre cela en paroles. C’est l’humanité européenne qui se rappelle son berc
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
54 e de l’autre. César, par sa conquête des Gaules a rendu possible cette configuration, dont Charlemagne, « prince de la cultur
55 vincible grâce à ses armes et à sa science, il se rend maître du monde.244 Ernest Renan (1823-1892) lui aussi vit dans un
56 elles l’individu put se développer pleinement et rendre les plus grands services à l’ensemble dont il faisait partie… L’histo
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
57 en est-il devenu incapable d’une résurrection qui rendrait à ses principes leur valeur de combat ? S’il n’est pas plus capable d
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
58 t, de former des nations et, d’autre part, de les rendre indépendantes les unes des autres. Le mouvement commence avec les Bar
18 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
59 ieu même et condamnés à expier des crimes, ce qui rendait la cruauté permise et même indispensable. … Malgré la brève ivresse c
60 é comme le cœur d’un païen de Rome dans l’hommage rendu à l’empereur, ce chrétien aussi est idolâtre.285 Spengler n’est pa
61 eurs jamais été en France ni en Scandinavie.) Qui rendra donc justice à l’apport germanique ? C’est un historien suisse, de vi
62 (la vapeur, le gaz, l’électricité, le téléphone) rendirent la science vraiment populaire, certains savants et philosophes perdir
63 ette capacité d’être toute chose. C’est ce qui la rend apte non seulement à concevoir en opposition avec elle-même ce qui vi
64 s usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature ». C’est l’idée du Chanceli
65 inie — don précieux par lequel le Nouveau Monde a rendu à l’Europe ce qu’elle avait pu lui prêter. Trois ans avant la confér
66 vés pour partir inlassablement vers la nuit, pour rendre intelligible l’immense confusion du monde et transmettre leurs découv
67 nières, nous autres Occidentaux, nous nous sommes rendus moralement incapables de riposter à nos adversaires. En partie parce
68 passé — alors même que les contemporains ne s’en rendent pas toujours clairement compte — restera sans cesse calculée dans la
69 ried. Le comte Hermann de Keyserling (1880-1946), rendu célèbre par son Journal de voyage d’un Philosophe (qui décrit l’Inde,
70 ligieuses, idéologiques, linguistiques, et ne les rend pas fécondes, mais au contraire, explique le sentiment de paralysie e
71 entes. D’une part, en effet, cette confusion peut rendre une nation intolérante à l’égard de toute culture autre que la sienne
19 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
72 egarder les « souverainetés absolues » ce qui eût rendu la fédération inopérante, d’autre part, la Grande-Bretagne affirmait
73 de retrouver les simples joies et les espoirs qui rendent la vie digne d’être vécue. De la conjonction d’une vingtaine de « mo
74 notre Congrès : 1° Nous voulons une Europe unie, rendue dans toute son étendue à la libre circulation des hommes, des idées e