1 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 1. Une fausse nouvelle : « Dieu est mort »
1 vers 1944 par des écrivains que les circonstances rendaient influents, il est quotidiennement répété par leurs disciples et cité
2 er « l’engagement » que sa doctrine prônait, mais rendait par ailleurs impraticable — et dans le fait impratiqué. On sait que S
2 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 2. Sécularisme
3 devant qui sera-t-il responsable ? À qui doit-il rendre des comptes ? Au futur qui décidera seul, dit l’existentialiste. Donc
4 re un transcendant engagé dans l’immanent, et qui rend l’immanent vraiment sérieux, plus sérieux qu’il ne le croyait lui-mêm
5 ’on les a sécularisés là où il ne fallait pas, et rendus ésotériques quand il fallait les rendre publics. Je voudrais que nos
6 t pas, et rendus ésotériques quand il fallait les rendre publics. Je voudrais que nos églises protestantes cessent d’être des
3 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 3. L’opportunité chrétienne
7 on : « Si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t -on ? » ; les catholiques modernes répondaient dans l’ensemble : « Ave
8 s nihilistes dans un jargon philosophique qui les rend pour le moins inoffensives. Devant cette démission de la pensée et de
4 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 5. Un langage commun
9 ises, si d’autre part les liturgistes cherchent à rendre plus communautaire la piété dans l’Église même, c’est que les uns et
10 onceptions aristotéliciennes et du magisme qui la rendaient si difficilement compatible avec les conceptions orthodoxe ou protest
11 de se rapprocher des autres confessions, mais de rendre la liturgie romaine plus appealing et efficace. De leur côté, plusieu
12 ement dans une seule direction, finissant par les rendre contradictoires, ne retrouvent que dans la liturgie leur pleine densi
13 ible et supprimez les liturgies nationales : vous rendrez incompréhensibles non seulement la littérature du Moyen Âge, mais d’i
14 d’une des doctrines en présence, l’un et l’autre rendus improbables, voire exclus, par le regain de cohérence éprouvéap. Il e
15 peu souhaitable »). ap. Depuis « l’un et l’autre rendus … » : ajout manuscrit de l’auteur, remplaçant « peu probable ». aq. L
5 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 6. Vocation et destin d’Israël
16 l’on peut faire de notre richesse anarchique, et rendue presque vaine par ses excès, avec la pauvreté pleine de sens et de gr
17 nt d’abstractions : c’est que le culte qu’il faut rendre au Dieu vivant est une obéissance directe « en esprit et en vérité ».
18 e la nôtre, et quels plus grands honneurs peut-on rendre à Dieu, puisque nous sommes toujours préparés à nous acquitter du cul
19 ou stalinien. Bien entendu, il serait absurde de rendre Israël responsable de ce qui n’est que « profanations » de la notion
6 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 7. Théologie et littérature
20 ée religieuse : il s’agit trop souvent de comptes rendus d’amateurs qui cherchent à parler des livres « comme tout le monde »
7 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 8. La mission de l’artiste
21 ignificatifs ; c’est donc de signifier ; c’est de rendre attentif au sens du monde et de la vie. Bien entendu, ce que l’artist
22 (comme on le dit encore) tant qu’on ne s’est pas rendu maître de ses moyens d’expression au point de pouvoir les adapter, le
23 cteurs ou auditeurs une impression de libération, rendent une vérité sensible, manifestent le vrai, évoquent l’ordre du monde o
24 de l’ordre dans l’homme, évoque l’ordre du monde, rend ses lois sensibles et même aimables. Mais des œuvres toutes différent
25 éalité, puisqu’il ne s’agit pas de chair. Mais il rend cette réalité sensible, lisible, audible, par des moyens physiques. Q
8 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 9. La crise moderne du mariage
26 es dépens des caprices qualifiés de « vitaux ») ; rendre à la raison sa primauté pratique sur le sentiment ; réformer la légis
27 ndant, les premières expériences totalitaires ont rendu vraisemblable l’imagination d’un régime de mariage entièrement soumis
28 ombler l’absence du « tourment délicieux », et de rendre Agapè plus exaltant qu’Éros. Mais nous n’avons pas le droit de compte
9 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 10. Le défi du marxisme
29 ntre un meuble, se fâche contre les choses et les rend responsables. Il croit que c’est elles qu’il faut changer. Il bat la
10 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 11. La baleine qui avait faim
30 science abstraite ne devait pas l’empêcher de se rendre utile aux hommes. Aussi dessina-t-il, à temps perdu, les plans d’une
11 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 12. Le mouvement œcuménique et le fédéralisme
31 oires. Ce qui libère un homme est aussi ce qui le rend responsable vis-à-vis d’autrui. En retour, ce qui unit la communauté
32 esoins les plus légitimes de notre temps. Il nous rend les vraies formules de la communauté vivante, celle qui rassemble les
12 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 13. La fin du pessimisme
33 on prolétarienne. Généralisée dans l’avenir, elle rendra superflu et sans objet le moment dialectique de la révolution donnant
13 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 14. Sur l’avenir du christianisme
34 t la Vérité seule qu’il faut communiquer, et donc rendre communicable. 2. Dans la mesure où le culte communautaire reste une p