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pparence grotesque qui a pour effet certain de le
rendre
inoffensif aux yeux des personnes instruites. Car si le diable est si
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u diable est devenue la Tarnkappe, le manteau qui
rend
invisible et que Satan lui-même agite devant nos yeux pour nous faire
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a l’homme à son image, mais l’homme le lui a bien
rendu
. » Cette boutade signifie, pour un rationaliste, que l’homme a invent
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, le second terme devient normal. Si l’homme ne «
rendait
» pas à Dieu cette forme dont l’idée lui vient de Dieu, cette idée do
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— le monde moderne (et chacun de nous en lui) se
rend
à la loi de Satan. Mais, du même coup, il devient incapable de connaî
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nito de Satan au réactif de la Révélation, qui le
rend
visible à l’œil spirituel. Comment va-t-il s’y prendre, désormais, po
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eaucoup plus prudents. Son astuce sera donc de se
rendre
invisible au sein même de nos vraies tentations. C’est là qu’il va mo
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blanchis » que maudissait le Christ. Je lui donne
rendez
-vous dans nos vertus. 14. Le psychanalyste confondu Un dernier
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mécanismes subjectifs, dont le médecin pourra se
rendre
le maître. Chaque époque a son utopie. Le Moyen Âge cherchait la pier
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il supprime le Juge, il supprime la faute, il les
rend
à l’état d’innocence première. Enfin, en condamnant tout ce qui est u
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’avoir soif de religion ? de tromper cet instinct
rendu
furieux par des siècles de privations ? Elle dénoncera vainement des
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ué. Nous persistons dans notre primitivisme. Nous
rendons
responsables de nos maux les gens d’en face, toujours, ou la force de
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ud. Cette fuite et ce mensonge inconscients, nous
rendent
incapables de comprendre ce qui se passe dans le monde, et nous livre
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but grand et définissant, prouve qu’ils s’en sont
rendus
proprement incapables. Autrement, ils l’eussent affirmée, préférant à
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Vous sentez et pensez comme un Blanc ? Voilà qui
rend
votre cas pire encore. Il n’y aura pas de pétitions dans les journaux
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ui poseraient de vraies questions, les éclats qui
rendraient
manifestes la vérité du cœur humain, ses abîmes et ses miracles. Soye
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e respect, par un pressentiment qui suffit à vous
rendre
contemporain de son éternité. Le diable est insignifiant, au sens pr
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ent que le problème majeur des dirigeants sera de
rendre
populaires, plutôt que justes ou efficaces, les mesures gouvernementa
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e vous lui accordez : soyez certain qu’il vous le
rendra
bien. C’est le bon sens même. Mais c’est le contraire de l’Évangile,
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ne au siècle des siècles. Enfin — et ceci doit me
rendre
prudent, personnellement —, le diable est l’être qui, lorsqu’une déno
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ntaire et l’on dirait presque instinctif que l’on
rend
à la science angélique de Satan. Il est vrai que sous le nom de Pytho
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s les signes du monde nous appellent. Pourquoi se
rendre
sourd à ces invites ? Si la divination n’est encore aujourd’hui que l
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Je ne suis Personne… La foule, c’est le lieu de
rendez
-vous des hommes qui se fuient, eux et leur vocation. Elle n’est perso
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vous pouvez dire que c’est son foie malade qui le
rend
méchant, mais vous savez qu’une grosse colère dérange le foie, tout a
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ou pire : c’était mal vu. Aujourd’hui l’obsédé se
rend
intéressant. Tous les romanciers l’étudient. Loin de lutter contre un
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ns l’au-delà du bien et du mal. Une vraie passion
rend
proprement et réellement inconcevables toutes les interdictions que m
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it s’en empare, la contamine, la dénature, ou lui
rend
un culte obsédé. L’idéalisation romantique de l’amour dans l’époque v
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ce absolue. Or, l’absence de contraintes choisies
rend
la sexualité insignifiante, et déprime secrètement l’humanité de l’ho
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Mais si l’homme au contraire se met à l’adorer, à
rendre
un culte aux valeurs féminines, il prive la femme de ses appuis et tr
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ous lui donnez d’avantages, son but étant de vous
rendre
semblables à lui. Mais si vous ne le faites pas, vous serez joués, le
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ce qui nous importe dans ce siècle, c’est de nous
rendre
immédiatement participants de cette victoire. Un des prophètes mineur
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avantage que nous-mêmes. Nous pouvons certes nous
rendre
insensibles à cette intuition poétique qui sonde les abîmes microscop
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nom, si j’assume la vocation qui me distingue et
rend
vraie ma parole, si je m’efforce au moins de converger avec l’ordre c
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ec leur mystère, et le mien, — un voisinage m’est
rendu
. 63. L’ordre social C’est au désert que le démon entra dans le
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est encore un hommage que la faiblesse des foules
rend
à quelque idéal très obscurément pressenti. L’effort présent doit se
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use appelle la dictature par l’intérieur, et nous
rend
impuissants contre les dictatures de l’extérieur ; notre désordre int
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e mettent en mouvement, si cet accent suffit à me
rendre
à ma force, par ce miracle le langage est restauré dans sa puissance
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ver le courage d’être vertueux. Il nous suffit de
rendre
à la vertu sa gloire. Certes, nous avions fait de la vertu si triste
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nombre et rapportent le plus d’argent, quand elle
rend
un culte à des stars d’une intolérable sottise, quand tout cela paraî
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empêchera pas d’avoir confiance ! Le malheur nous
rend
au sérieux. Il nous apprend à opposer au mal le bien, et non le demi-
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t non le demi-mal de petites perversions. Il nous
rend
le courage d’opposer à cet orgueil prôné par les totalitaires, l’humi
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nsiste « à vouloir une seule chose », et qui nous
rend
insensible au vertige. Je pense que l’homme le plus lucide au monde c
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courage de l’amour. Je pense que le malheur nous
rendra
sobres, et que l’empire qui était échu aux plus bavards sera restitué
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lle, je vois notre chance de grandeur : elle nous
rend
à la réalité. Les vraies vertus ne vont pas au bonheur, mais à l’Ordr
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. Je lui oppose l’Esprit, l’Eau et le Sang, « qui
rendent
témoignage et les trois sont d’accord »38. Je lui oppose le Feu des l
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r qui parasite mon individu. Je l’expulse et le «
rends
» à son Maître, c’est-à-dire à son vrai possesseur dont je refuse qu’
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illusion ou le signal d’erreur ne suffisent pas à
rendre
nulle à mes yeux. Est-ce la logique qui est insuffisante ? Ou dispose
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ctus effrayant du démon, et les horreurs du péché
rendues
sensibles par celles du châtiment. Je ne me suis attaché qu’aux ruses
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tiplicité des distractions qui l’entretient et le
rend
immuable. L’ennui sera le produit principal de la régulation de nos v
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t presque sans défaut, et nous ne pourrons que la
rendre
plus parfaite encore en la tenant en éveil par de vaines insultes au