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musique. Les petites baronnes ont froid, veulent
rentrer
, car elles sont sages. Dans les salons désertés du rez-de-chaussée, e
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vons repassé un grand pont vibrant et nous sommes
rentrés
en Europe. Mais dès le lendemain, m’échappant du programme, il a bien
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s sentimentaux qui gouverne les arguments. Ici je
rentre
dans mes chasses et rembouche mon cor. Macrocosme et microcosme : la
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mènerai jamais, à cette heure qui serait celle de
rentrer
chez nous s’asseoir auprès d’un feu… — Mais non. 7 mai 1929 « J
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nce d’une mémoire bienheureuse. 17 mai 1929
Rentré
hier de Tubingue. (La tour de Hölderlin.) Dès demain, discipline de t
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eux sœurs sont venues la chercher, et nous sommes
rentrés
sous le même parapluie, jusqu’à leur petite maison couverte de roses
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ment de la pensée. J’ai vu la vie, c’est fini, je
rentre
en moi ; n’ai pas bougé. Le père Reinecke ferme son magazine d’un cou
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lle était un arbre, ou bien une prairie. (Je suis
rentré
sans éveiller le chien. Un chaud soleil pénétrait dans la grande mais
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ère devenant potentielle, la seconde actuelle. Je
rentre
de Francfort où nous avons tenu un congrès des jeunesses européennes.
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prochain, au chef-lieu, après son culte. Je suis
rentré
à bicyclette, sans lumière, distinguant à peine la route asphaltée. J
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ouleau, matériellement, et je ne prévois aucune «
rentrée
» avant la fin de janvier. J’attends encore le courrier de demain mat
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e… 21 janvier 1934 (dans l’île) Nous sommes
rentrés
hier soir dans cette maison glaciale et humide. Il n’y avait plus de
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jambes. Bon. C’est ce qu’il faut pour manger. Ils
rentrent
d’avoir tiré le sel et mangent la pêche. J’avais ajouté deux ou trois
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s s’en vont à leur ouvrage, moi je reste ici. Ils
rentrent
vers six heures, les jeunes d’abord, parce qu’ils ont des bicyclettes
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ont des bicyclettes, ils vont plus vite ; le père
rentre
un peu plus tard. Le plus vieux dit : J’ai bien faim. Le plus jeune,
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que je ne connaîtrais pas. 15 mars 1934 Je
rentre
de Vendée. On m’avait demandé d’y aller faire quelques causeries. J’e
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sée, il nous faut marcher pliés en avant, et nous
rentrons
étourdis. Depuis plusieurs jours, le bateau n’a pas pu aborder l’île.
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plus rien à espérer avant longtemps, en fait de «
rentrées
». Le produit d’une traduction et de la correction d’un manuscrit nou
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hambre où j’écris. Et voilà mon petit exercice de
rentrée
terminé : « Décrivez la maison de vos vacances… » Ajoutons que le jar
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vente du raisin, il faut attendre sa fille qui va
rentrer
des champs, où elle travaille jusqu’à la nuit tombée. Nous sommes dan
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Rien à faire : je suis un « monsieur ». La fille
rentre
: une forte femme, environ 35 ans, un peu masculine. Elle nous condui
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» À dix kilomètres d’ici, hier au soir, pressé de
rentrer
, je hèle une auto. Le conducteur est seul. Il me prend volontiers. No
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s une clinique parisienne de mon fils Nicolas, je
rentrais
chez moi Porte d’Italie vers cinq heures du matin et je me couchais t
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aient en rupture de bercail. Maintenant, tout est
rentré
dans l’ordre, les moutons se sont apaisés, et la situation s’éclairci
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bondé dès le départ de Marseille. Une journée de
rentrée
à Paris. Et ce soir, me voici [venu] assister à un débat au cercle de
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quand les canons détruisaient l’art des armes, on
rentrait
écœuré mais libre, et l’on exhalait sa colère dans un chant débordant
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feuille, il vous donne quelquefois cinq sous pour
rentrer
en métro… Il est correct, isn’t he ? » À mon tour, j’ai craché dans l
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. Karl Barth m’écrit de Suisse pour me presser de
rentrer
. Mais là-bas, que pourrais-je bien faire ? La censure ne s’est pas re
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i peut marcher, est un miracle. Tu te lèves et tu
rentres
tranquillement par cette porte-fenêtre ouvrant sur la prairie. La mai
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lu dix jours, à raison d’un bureau par jour, pour
rentrer
en possession de mes conférences, lettres, journaux intimes, coupures
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général, quand on se trouve à huit dans un salon.
Rentré
tôt, mais n’ai rien fait qui vaille de toute la nuit. Voilà qui est c
32
e dimanche matin j’annonce subitement que je dois
rentrer
en ville pour une affaire pressante. En vérité j’ignorais quelle affa
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ais quelle affaire, mais je sentais qu’il fallait
rentrer
. Je monte l’escalier quatre à quatre, j’ouvre ma porte : le téléphone
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tel qu’on le parle » et la passion réelle). Tonio
rentre
un soir de New York portant gauchement sous le bras une longue boîte
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e dont la foule transpire ? II faut être fou pour
rentrer
… Mais à l’office, notre travail s’intensifie, et les échos nous en re
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e panique de me rassembler, de me retrouver, pour
rentrer
tout entier en Europe après ces deux années de violente dérive. Ne
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liquetis de tiges de verre dans les highballs. Je
rentre
et j’aligne mes mots. Petits matins déjà doux des terrasses, moments
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s se taisaient. New York, fin octobre 1945
Rentrée
. — Mon appartement ayant été vendu pendant l’été, je dois le quitter
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rvice vaut à lui seul le prix de l’abonnement. Je
rentre
, je branche mon radiateur électrique (la chambre est glacée), je m’in
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lanchisserie, et comme je suis content de pouvoir
rentrer
chez moi par l’escalier qu’on monte à pied ; et surtout de ne plus vo
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Journal d’un retour Janvier 1946 Faut-il
rentrer
? — On me dit que Mauriac a écrit : « Faut-il partir ? » (pensant aux
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ela de Paris et l’on ajoute que je ferais bien de
rentrer
, sous peine de ne pas comprendre la réalité européenne en général, et