1
r même qui d’abord l’a rendue possible : elle est
responsabilité
. « Vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cet
2
e, en insistant d’un même mouvement sur la totale
responsabilité
de l’homme qui pèche et sur l’éternelle prescience et décision de Die
3
erté correspondrait donc à ses yeux au minimum de
responsabilité
. En fait, la liberté de Robinson est d’autant plus vide qu’elle est p
4
plus vide qu’elle est plus totale, tandis que la
responsabilité
maxima d’un roi idéalement consciencieux (ou de tout homme qui serait
5
réalise en actes, elle engage l’individu dans la
responsabilité
. Une tension s’institue du même coup entre liberté et responsabilité.
6
tension s’institue du même coup entre liberté et
responsabilité
. Loin de s’exclure, celles-ci s’actualisent donc réciproquement. Si l
7
l’autre, il n’y a plus ni vraie liberté ni vraie
responsabilité
. Imaginons maintenant la contrepartie de Robinson : une responsabilit
8
nons maintenant la contrepartie de Robinson : une
responsabilité
vide parce que totale. Ce qui la rend vide, c’est l’absence de toute
9
e dans ce cas. Il ne peut pas assumer vraiment la
responsabilité
dont il est chargé, faute d’une liberté au moins potentielle, dont il
10
multanée de toute vraie liberté et de toute vraie
responsabilité
. Ou encore : l’individualisme étant la tendance insulaire de l’homme,
11
des États-Unis. Ceux-ci n’ont pas souhaité cette
responsabilité
, et ne sont pas équipés pour l’exercer : c’est par là qu’ils différen