1
la confrontation du Sage et du Fou — d’un fou qui
reste
notre intime tentation — permettra-t-elle, par la vivacité même du pa
2
e persuade de son intérêt humain. Et si tout cela
reste
absurde aux yeux de ceux pour qui seule compte certaine « originalité
3
d nunc stans). Elle veut cette vie-ci. Et tout le
reste
, qu’elle soit marxiste ou nietzschéenne, elle l’appelle « l’arrière-m
4
qu’elle force les portes du Royaume des Cieux. Il
reste
que les temps nous pressent de toutes parts au choix, jusque dans nos
5
désir et la nécessité du Mal absolu ; sur quoi il
reste
béant. Mais la réalité de la foi est inverse. Elle fait voir le mal c
6
e une bourgeoisie déchue et un marxisme faux ? Il
reste
à faire la révolution. Ni à gauche, ni à droite, il n’y a rien pour n
7
en ce pays ? La violence des communistes français
reste
le plus souvent verbale, électorale ; elle n’est pas dans leur doctri
8
umanisme poétique. Car l’« érudition » de Cingria
reste
si constamment précise et malicieuse qu’elle atteint à coup sûr le pa
9
vivacité d’invention dont « l’écriture moderne »
reste
tristement dépourvue malgré ses velléités de fantaisie assez relâchée
10
s la seule mesure où il va de soi ; il faut qu’il
reste
un lien obscur, informulé, un fait sentimental et tellurique, un ense
11
naturel, la seule formule « internationale » qui
reste
possible est celle-ci : « Chaque pays est le plus beau du monde ». C’
12
Il s’agit maintenant de changer de direction ; tu
restes
animé de la même décision, mais tu te rends aussi rebutant que tu as
13
te sa personne à la suite de Kierkegaard… Tout le
reste
est littérature, « littérature kierkegaardienne » évidemment, « admir
14
tation ». Mais peut-on publier autre chose que ce
reste
? 38. Le droit de mourir pour la vérité, p. 57. Ou encore : « La s
15
sérieux que le sérieux, que la personne, tout le
reste
peut devenir l’objet de notre jeu. » p. 26. z. « Kierkegaard en Fran
16
que l’honneur seul — ou du moins ce qu’il nous en
reste
, et ce n’est qu’une caricature — retient les gouvernants de suivre ju
17
est d’ailleurs excellente pour l’instant. Il nous
reste
encore de quoi vivre pendant six semaines environ, si du moins nos ca
18
ancs pour quelques notes publiées dans une revue.
Reste
: environ 200 francs. Le sentiment de dépendre entièrement de bonnes
19
ma sensiblerie n’est hypocrite que parce qu’elle
reste
pratiquement insuffisante. Elle est plus juste, et plus digne de l’ho
20
ec le produit de nos pêches, les bons de pain, le
reste
du tonneau de vin blanc, nous pourrions subsister sans argent pendant
21
ns argent pendant quelques semaines encore. Il me
reste
environ 300 francs. Mais de nouveau plus rien à espérer avant longtem
22
une revue non payante. Autres ressources : néant.
Reste
: 90 francs. Ce matin, nous avons décidé de réagir. Quand une auto ri
23
al qui a fini par s’établir entre nous : et il ne
reste
que l’ennui de nos conversations toujours pareilles. Grande différenc
24
10 juillet Tout est bouclé, ficelé, cloué. Il me
reste
à peu près deux heures, avant le départ, pour faire un peu de sentime
25
ue de la littérature moderne. Kipling mort, il ne
reste
que Selma Lagerlöf pour nous raconter des histoires, des histoires in
26
récis, ni l’enjeu ni les causes véritables. Il ne
reste
que l’obscure certitude, angoissante, que cette guerre « se fait tout
27
le secret d’une vie s’épuise dans l’œuvre ; il ne
reste
pour le journal que les plus sèches notations (Byron, Stendhal). D’au
28
parler qu’il m’offrait l’hospitalité. Saint Paul
reste
sa bête noire. Et l’idée même d’orthodoxie. Il nie vivement que le te
29
et des vices, dans un milieu donné, tout le monde
reste
en droit de juger au nom des normes établies. Mais la foi, le salut p
30
entends pas dire que Gide fut un croyant, mais il
reste
un douteur exemplaire. at. « Un complot de protestants », La Nouvel
31
nfessions. 3. Du Mythe à l’Histoire Mais il
reste
à mieux voir comment l’homme, délivré des « religions » par la foi, t
32
plus, à mesure qu’il s’éloigne du mythe. Il n’en
reste
pas moins que l’extension soudaine des dimensions de l’Histoire, tell
33
ui fut celle des premiers chrétiens, mais elle en
reste
tributaire — et c’est pourquoi l’Orient ne produit pas d’utopies. Con
34
le, dont « la nature n’est que de penser » et qui
reste
entièrement distincte du corps. Avec Kant, le vrai moi, nouménal, s’o
35
taire et souvent si trompeuse conscience de soi —
reste
que la croyance au moi distinct et le recours à la « valeur absolue d
36
an vers le vrai moi ? Elle voulait l’ange. Il lui
reste
la nostalgie d’une fuite hors du moi naturel. Désormais le vieil homm
37
relations entre Dieu, le vrai moi et le prochain,
reste
exactement comparable, comme le sont les trois formes de l’amour que
38
ns avoir réalisé son propre monde intérieur. Elle
reste
invécue, comme les Vedas non récités, ou toute action non accomplie.