1 ’est pas vrai, de même que l’œuvre sans son homme reste un beau piège à psychologues. Les séparer d’abord pour mieux les comp

2 r l’homme de chair et de raison, ce trait d’union reste impensable, cette identité scandaleuse. Folie pour les Grecs, dit sai

3 nations purement humaines. Mais si notre personne reste à nos propres yeux un mystère et une promesse, qu’en sera-t-il aux ye

4 e œuvre écrite les témoignages d’une vocation qui reste , par essence, incomparable ? ⁂ Supposons le problème résolu. Connaîtr

5 e persuade de son intérêt humain. Et si tout cela reste absurde aux yeux de ceux pour qui seule compte certaine originalité d

6 unc stans 14). Elle veut cette vie-ci. Et tout le reste , qu’elle soit marxiste ou nietzschéenne, elle l’appelle « l’arrière-m

7 qu’elle force les portes du Royaume des Cieux… Il reste que les temps nous pressent de toutes parts au choix, jusque dans nos

8 pourquoi notre tâche — que Goethe eût approuvée — reste de fédérer des différences authentiques, et non pas d’uniformiser des

9 oursuit avec la plus grande rigueur. Ceci dit, il reste à savoir si son échec final le jettera dans la foi, ou bien dans le n

10 ne faisait-il qu’une phrase ? Ce qui est sérieux reste seul important, mais tant d’hommes font les importants, tant d’hommes

11 la foi conduit dans la pureté immédiate. Tout le reste n’est que défi, intempérance et désespoir. « Oser à fond être soi-mêm

12 n au sens des romantiques. Je suis sujet, mais il reste à savoir d’où vient ce je, comment il peut agir. S’agit-il d’un impér

13 e Fichte l’a follement rêvé ? Si c’est le cas, je reste bien tranquille. Ce « moi pur » ne met pas en cause mon désespoir. Ce

14 rdon que peut seule nous donner la foi. Joseph K. reste donc enfermé dans le cercle mortel de la Loi. Il reconnaît, en toute

15 ion générale du récit, se dégage une parabole. Au reste , le commentaire de Brod, publié en postface au Château, rapproche de

16 de fait accompli : il n’y a pas eu d’incarnation. Reste une clairvoyance ironique et lassée, et peut-être un dernier espoir d

17 eure seul perceptible à nos diverses facultés, et reste le seul monde où nous avons à vivre. Mais bien que rien n’y soit chan

18 , la nécessité « d’autre chose » — dont la nature reste inimaginable. Ce sentiment d’angoisse métaphysique, mais ressenti nég

19 art où tout signifie que la signification suprême reste une énigme ! L’espèce de fureur méthodique et infiniment ralentie — c

20 héros. Je suis certain qu’en fin de compte, Kafka reste beaucoup plus proche de Kierkegaard que de Goethe. 61. Et je ne parl

21 le salut, étant elle-même soumise au mal. Tout le reste est psychologie, littérature et scolastique67. Il n’en reste pas moi

22 ychologie, littérature et scolastique67. Il n’en reste pas moins qu’aux yeux de la raison — cette folle, cette fille publiqu

23 re, ils ne la retrouvent pas dans un plan où elle reste insoluble. Érasme était encore un catholique ; son humanisme mesuré l

24 le secret d’une vie s’épuise dans l’œuvre : il ne reste pour le journal que les plus sèches notations (Byron, Stendhal). D’au

25 s morceaux trop « écrits » à son gré. Mais ce qui reste ne saurait tromper. On ne se débarrasse pas si facilement de la mora

26 si le puritain est un styliste de la morale, Gide reste un puritain du style. Peut-être tenons-nous ici le principe de l’inti

27 es d’un geste, d’une action ou d’une pensée. ⁂ Il reste la fameuse psychologie des personnages. Que peut-elle signifier pour

28 n d’une société bourgeoise et citadine : celle-ci reste , en principe, justiciable d’une analyse qui suppose le divorce entre

29 ion à son acte. Voilà l’utile ; et qu’on taise le reste , tout cela qui échappe à nos prises. Ainsi fait Goethe ; et telle est

30 oi-même, pour se confondre avec cet Indicible qui reste , aux yeux de la chair, le pur Néant. Ainsi le terme de la quête roman