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itler battu, son corps brûlé dans le pétrole, que
reste-t
-il ? À peu près tout cela — moins Hitler. Mais tout cela qui était ch
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la part de ces travers ou de ces exagérations. Il
reste
cependant un fait qui ne dépend à aucun degré de nos estimations ou j
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t sans retour possible, à vues humaines. Que nous
reste-t
-il donc en propre ? Un monopole unique : celui de la culture au sens
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une défense de l’Europe, de nous cramponner à ses
restes
, et même d’appeler à son secours des forces jeunes. Posons-nous donc
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si nous existons d’abord. Le seul choix qui nous
reste
ouvert, c’est donc celui de l’Europe elle-même. La seule manière poss
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de défendre les intérêts de leur nation contre le
reste
du monde. La fédération sera l’œuvre de groupes et de personnes qui p
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humains dont, malgré toutes ses infidélités, elle
reste
aux yeux du monde entier le grand témoin — c’est la tâche dans laquel
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laissent la chose, nous serons contents. Il n’en
reste
pas moins que l’opposition des Russes ne se réduit pas à détourner le
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s en Europe un parti politique important, il n’en
reste
pas moins que leur ambition maîtresse est en réalité celle de l’immen
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elle la bonne, ou disons : la meilleure — ou bien
reste
sans lendemain, ou bien prépare un lendemain totalitaire. Quels seron
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ommes en démocratie, c’est cela qui compte, et le
reste
suivra. 2. Le Congrès de l’Europe a permis de mettre en pleine lumièr
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rainetés nationales à des organismes communs (qui
reste
le point capital), mais aussi l’insertion de l’Europe fédérée dans un
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ques. Mais il n’est pas certain que cette méthode
reste
valable au plan européen. Et dans ce plan, il faut avouer que les Ins
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. Les Britanniques firent front contre l’idée, le
reste
du Congrès contre le projet précis. C’est que les Britanniques n’aime
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r, ou son rasoir au névrosé. Il faut que l’Europe
reste
le lieu du monde où les pouvoirs composent avec leurs opposants : c’e