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stes entre Suédois et Grecs, par exemple, il n’en
reste
pas moins qu’un Suédois lisant Kazantzaki, un Grec lisant Selma Lager
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’immorale, et l’Église peut la condamner. Il n’en
reste
pas moins qu’elle a sa source vive — quoique lointaine — dans la révo
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vrai que l’horizon d’un progrès toujours possible
reste
vital pour l’homme européen ; et que nos vies perdraient leur sens, s
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ons de croire qu’un lendemain plus vaste et libre
reste
ouvert. De plus, il serait faux de penser que notre idée européenne d
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, était tout étrangère aux Anciens, comme elle le
reste
à la plupart des Orientaux. Survient alors le christianisme et, avec
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et, avec lui, l’histoire comme aventure, où tout
reste
imprévu sauf la fin : le retour du Seigneur au Jugement dernier. D’ic
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rer son unité fondamentale, base de l’union qu’il
reste
à faire. 15. Vingt langues, une littérature Je ne pense pas du
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ous avons tous subi ces influences, tout ce passé
reste
présent et agit dans nos écrits : La littérature européenne est coex
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re dynamique qui mérite le nom de personne et qui
reste
le but de toute éducation, non seulement en Europe, mais pour l’Europ
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, après avoir exploité ses divisions. La question
reste
de savoir si cette unité fomentée par la culture européenne ne va pas
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nos produits et n’en est pas contemporaine. Elle
reste
loin derrière dans l’espace et le temps. L’aire de diffusion de la ci
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e occidentale, ce système de valeurs antinomiques
reste
ignoré, refusé d’instinct par les masses, ou expressément combattu pa
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t utopique, chacun de ses termes l’étant. Il nous
reste
à trouver des compromis viables, aussi imprévisibles qu’un poème, à l
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aladies de l’Europe sont plus dangereuses pour le
reste
du genre humain que pour l’Europe elle-même, où elles sont nées. Car