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ent. On lui a trop dit pendant trop longtemps : «
Restons
surtout sur la réserve, restons bien modestes dans notre petit coin,
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rop longtemps : « Restons surtout sur la réserve,
restons
bien modestes dans notre petit coin, ne nous rendons pas ridicules en
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mplaire pour personne et qui fait que nous sommes
restés
à la traîne loin derrière les autres. Alors que toute notre histoire
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traduit ce vocabulaire souple et précis doit-elle
rester
à jamais étrangère aux esprits qui se veulent « cartésiens » ? Il nou
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lon vous, l’heure n’est plus de savoir si on veut
rester
Français, Suisse ou Italien, mais si on sera Européen ou une sorte de
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Et il n’est pas impensable, si nous continuons à
rester
divisés par nations, chacune trop faible pour se défendre, qu’une ou
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sion ; nous avons tous les savants qui pourraient
rester
chez nous s’ils disposaient d’un appareil de recherche suffisant ». C
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rce que vous pensez que la Suisse ne pourrait pas
rester
l’écart d’un tel mouvement ? Non, c’est absolument impensable. Commen
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n, c’est absolument impensable. Comment la Suisse
resterait
-elle l’écart d’un Fonds européen d’écologie, par exemple ? Elle ne pe
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es cantons, d’autres sont trop petites et doivent
rester
aux communes. Il faut qu’ils vivent, encore mieux qu’ils ne le font,
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is de Rougemont, après avoir montré comment il ne
restait
plus aujourd’hui d’autre choix que celui de faire l’Europe ou alors d
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l’économie n’en sera jamais que le produit. Vous
restez
donc optimiste en ce qui concerne l’Europe ? Les statistiques sur l’i
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nce majeure : il nous faut faire l’Europe afin de
rester
nous-mêmes, disons, pour aller vite : ni moujiks ni yankees. Une Euro
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ite pour se défendre seule, et chacune acharnée à
rester
seule, au nom d’une souveraineté de plus en plus mythique — cette Eur
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torio17. La guerre m’a surpris là-bas et j’y suis
resté
six ans. Je ne suis rentré définitivement qu’en 1947. Aux États-Unis,
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éralisme dans un seul pays. La Suisse ne peut pas
rester
un régime réellement fédéraliste si elle est seule, si elle est entou
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cale ne sont plus des misanthropes ; ou bien, ils
restent
des misanthropes et, par définition, ne feront jamais d’amicale. C’es
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ainsi : “S’unir pour permettre aux autonomies de
rester
autonomes et toujours faire correspondre les dimensions des tâches à
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0. Non seulement parce que ces constructions vont
rester
là comme des crânes vides ou des pans de désert rongés pendant des si
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rbanisation achevée et les nourritures égalisées.
Resteront
donc invariables le nombre de calories et le cube d’air nécessaires p
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et les proportions changent, mais les structures
restent
, les dimensions du pays n’ont pas varié, et le genius loci agit (par
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e alternative, l’Europe, autour de l’an 2000, est
restée
— ou est revenue, après l’échec des mouvements d’union — au stade des
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se disent souverains, se veulent indépendants, et
restent
tout-puissants dans leurs frontières, superiorem in terris non recogn
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ionalisation, d’autre part de perdre — en voulant
rester
seul — le plus clair de son « indépendance » : il ne pourra longtemps
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persistante ou potentielle, n’en devra pas moins
rester
présente en filigrane dans toute image plus réaliste (plus probable)
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majeure : il nous faut « faire l’Europe » afin de
rester
nous-mêmes, disons, pour aller vite : ni moujiks ni yankees. Une Euro
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ite pour se défendre seule, et chacune acharnée à
rester
seule, au nom d’une souveraineté de plus en plus mythique — cette Eur
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voisin par les armes ou par la richesse, mais de
rester
maître chez soi et de s’administrer comme on l’entend, non comme l’en
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sont mêlées, l’évolution historique oubliée (n’en
restent
que les marmites de l’Escalade), la majorité confessionnelle inversée
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ionnelle inversée (54 % de catholiques à Genève).
Restent
les seules frontières, les seuls cordons douaniers, sacro-saints pour
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assion s’en fait. Cette image, étant idéale, doit
rester
à jamais fuyante, inaccessible. Mais la réalité est lourdement présen