1 l avenir possible d’une Europe pacifique. Si nous restons cela, si nous prenons conscience tout à nouveau de la grandeur d’une

2 véritable. Si nous avons le droit et le devoir de rester neutres, ce n’est pas comme on le dit trop souvent en vertu de nos in

3 il est très difficile, sur les documents qui nous restent , de nous faire une idée, et mieux : un sentiment, de la foi du « pieu

4 s un être unique et un être qui a des semblables. Rester soi-même au sein d’un groupe, être un homme libre et pourtant relié,

5 ure actuelle et le monde actuel : ou bien tu veux rester toi-même, mais alors tu ne pourras rien faire ; ou bien tu veux faire

6 ent défendre la culture, et pour ceux qui veulent rester Suisses. La guerre actuelle manifeste avant tout la faillite retentis

7 ont encore à l’écart de la guerre, et peut-être y resteront -ils. Ils ont encore ce bref délai de grâce dont je parlais aux Hollan

8 nt que l’Église doit rendre à la Suisse, c’est de rester ou de devenir une vraie Église, une Église de Dieu et non pas une Égl

9 pas. Et si l’État devient païen, l’Église pourra rester le lieu où les justes rapports entre les hommes sont ordonnés par la

10 fadi. Je n’oserais pas suggérer que nous tenons à rester démocrates et sans façon jusque dans nos relations avec le Tout-Puiss

11 , fléchissons le genou. » Mais pratiquement, nous restons assis, bourgeoisement et convenablement assis… Ne pensez pas, surtout

12 de Trente Ans a montré que les cantons ne peuvent rester unis que s’ils s’abstiennent de prendre part aux guerres entre rois c

13 garder de travers cette petite Suisse qui prétend rester neutre quand tout le monde réarme à grands cris. Mais attention : les

14 simplement le témoignage permanent (et qui pourra rester souriant d’ailleurs) d’une non-satisfaction dernière, d’un non-conten