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rachat du péché d’origine ? À nous maintenant de
rester
vigilants, exigeants et vigilants, même et surtout sur des points qui
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logue et à l’esprit de l’Évangile. Tout cela doit
rester
« occasionnel », mais dans le sens du hic et nunc chrétien. Or il se
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un être unique, et un être qui a des semblables.
Rester
soi-même au sein d’un groupe, être un homme libre et pourtant relié,
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ure actuelle et le monde actuel : ou bien tu veux
rester
toi-même, mais alors tu ne pourras rien faire ; ou bien tu veux faire
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ent défendre la culture, et pour ceux qui veulent
rester
Suisses. La guerre actuelle m’apparaît comme la guerre la plus antisu
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s, qu’un petit pays a, comme tel, l’obligation de
rester
neutre. D’où l’on déduit qu’il en possède aussi le droit, une espèce
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jouer un rôle analogue, croit-on que son droit à
rester
neutre soit suffisamment garanti du seul fait qu’elle le juge naturel
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s ? Il faut donc que les Suisses deviennent et
restent
« à la hauteur » de leur géographie. Mais il faut aussi qu’ils devien
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e. Mais il faut aussi qu’ils deviennent et qu’ils
restent
à la hauteur de leur histoire. Et à ce propos, voici quelques remarqu
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ions de la propagande totalitaire. Devons-nous
rester
neutres ? Liberté, totalitarisme… Ceci nous amène à poser la quest
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? Vient ensuite l’argument juridique. Nous devons
rester
neutres, nous dit-on, parce que les traités nous y forcent. Et certes
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nous ne la prenons pas au sérieux, c’est que nous
restons
mobilisés. Je ne discuterai même pas ici, l’argument de l’impartialit
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tout nous affirmons que la Suisse a le devoir de
rester
neutre, ce ne peut donc être qu’au nom d’une réalité qui ne sera ni m
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ère comme une mesure d’intérêt général en Europe.
Rester
neutres au nom d’un traité signé à Vienne il y a plus de cent ans, so
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il s’agit de les prendre au sérieux si l’on veut
rester
réaliste. Épargnés jusqu’ici par les bombardements, nous sommes engag
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c’est entendu, mais ce n’est pas une raison pour
rester
emprisonnés en nous-mêmes et dans nos nécessités. Une vocation est to
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ns décoller de la réalité, à voir plus grand pour
rester
dans le réel ; nous habituer à l’idée de faire un jour quelque chose
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Réforme a sauvé la Suisse. Et c’est elle qui est
restée
fidèle aux préceptes du Frère Claus. Un grand État participant aux lu
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s qui sont « dans l’air » et qui risquent bien de
rester
des idées « en l’air ». L’idée de fédération européenne par exemple.
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semble une part de ses prérogatives, si elle veut
rester
en mesure d’exercer concrètement sa vocation. Mais d’autre part, elle
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dire quelque chose d’absolument inviable s’ils en
restent
là, ou de radicalement antisuisse s’ils progressent. Les « libéraux »
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ée. Taire nos opinions, aujourd’hui, ce n’est pas
rester
neutres, c’est accepter d’être neutralisés moralement. Le Conseil féd