1
n charge le progrès et la foi au progrès. Et nous
restons
avec l’héritage d’une défaite, notre conscience inquiète et fatiguée,
2
. Voilà pourquoi l’Europe a toutes les chances de
rester
la patrie de l’invention — alors que les empires sans précédent, sans
3
du monde qu’elle ne cessera pas d’inventer. Elle
restera
le point de virulence extrême de la création spirituelle, ce coin du
4
de la communauté. Car, dans ce cas, nous serions
restés
chez nous. Mais nous ne serions pas ici non plus si nous pensions ave
5
s autres, être fédéraliste veut dire simplement :
rester
libre chez soi. Or les uns et les autres ont tort, parce qu’ils n’ont
6
dans tous ceux qui doivent le suivre, si nous ne
restons
pas en garde vigilante contre les réflexes totalitaires qui peuvent a
7
’eux, et plus sages que les Américains. Mais nous
restons
les bras ballants, regardant à droite et à gauche comme s’il n’y avai
8
comprendront que leur intérêt ne consiste plus à
rester
à l’écart. » Je serais tenté de partager cet optimisme, mais il est à
9
l’anarchie de langage qui caractérise notre temps
restera
sans doute, aux yeux de l’historien, l’emploi simultané de certaines
10
nos amis fédéralistes de toute l’Europe de l’Est
restera
vide. Et cela n’a pas manqué de donner prétexte à des arguments défai
11
aussi pour sa prospérité. Cependant, cette union
resterait
une utopie s’il n’existait, en deçà et au-delà de nos divisions actue
12
la protection des droits de la personne, qui doit
rester
le but principal de l’Union exige l’institution d’une Cour suprême, i