1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 tit cap du continent asiatique ? Ou bien l’Europe restera-t -elle ce qu’elle paraît, c’est-à-dire : la partie précieuse de l’unive
2 rès avoir incorporé à leur empire maintes nations restées jusque-là sauvages par le fait des pays qu’elles occupaient et que le
3 vie, et de ses mines les métaux les plus utiles. Restent donc les parfums et les pierres précieuses qu’elle est obligée de tir
4 a ronde par d’âpres montagnes, et là c’est dur de rester . Mais là où c’est plat, c’est un bon pays, et y croissent toutes chos
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
5 ude, car aucune fonction utile à notre bonheur ne resta sans titulaire. Comment se comporta le monde, comment la tunique sans
6 nglais et un grand nombre d’autres nations. Il ne resta qu’un seul signe de la même origine commune : presque tous les peuple
7 des nouveaux États divisant le corps de l’Europe restèrent sourds aux appels du Pontife, comme à ceux de son rival le roi de Boh
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
8 ’Afrique, et la plupart de celles de l’Asie, Rome resta la seule carrière ouverte au courage. Et les grands hommes se firent
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — « Têtes de Turcs »
9 bres d’un même corps.87 Cette exhortation étant restée sans effets, il recourt à l’argument turc, dans une lettre au roi d’A
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
10 ttront jamais. C’est là aussi une erreur, car ils resteront chez eux aussi puissants qu’ils l’étaient auparavant. Ni leur souvera
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
11 it dans les fers du Russe, mais les Polonais sont restés libres. Grand exemple qui vous montre comment vous pouvez braver la p
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Pendant ce temps, l’Amérique du Nord…
12 lton, John Jay et James Madison. Son autorité est restée considérable jusqu’à nos jours. Les publicistes d’Amérique, les profe
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
13 tif de ce même pays avec les Grecs n’aient pas pu rester sans conséquences pour les habitants de toutes ces contrées, il faut
14 e commerce de toutes les parties entre elles doit rester libre, comme il l’était à l’origine. Si elle est au contraire divisée
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
15 Clemens Brentano… Presque seuls, Fichte et Hegel restent à la fois protestants et tournés vers l’avenir du siècle. Cependant,
16 ar la parole et par l’action l’évangile divin, et restez fidèles à la foi véritable et infinie, jusque dans la mort. Josef Gö
17 u empereur ; quoique là aussi l’union ne soit pas restée inébranlable, et que la discorde ait fini par prendre le dessus. Dès
18 étienne ou nationale ; et tant que cette tendance resta inaltérée, l’ensemble demeura inébranlablement uni. D’ailleurs il fau
19 il y a d’essentiel dans ce caractère originel est resté intact. Et dans ses Vorlesungen über Karl V (15e leçon), il déplore
20 r chez les populations qui, à divers titres, sont restées plus ou moins en arrière d’un tel type de développement. Jusqu’alors,
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
21 int. Et du grand édifice politique européen il ne restera pas pierre sur pierre. […] Et vous crierez au despotisme étranger com
22 e garde une position sans équivoque ; elle entend rester ce qu’elle fut, même diminuée de son empire américain, n’espérant rie
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
23 auvagerie, ait été différente des terres qui sont restées telles quelles jusqu’à nos jours. L’Européen trouva l’Amérique et l’A
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
24 s’énerve par un libéralisme vain, tandis que nous restons puissants, précisément parce que nous ne sommes pas libres : patiento
25 nd adversaire de cette « libération de l’Europe » restait — et resterait toujours, selon Marx — la Russie, puissance intermédia
26 de cette « libération de l’Europe » restait — et resterait toujours, selon Marx — la Russie, puissance intermédiaire entre l’Eur
27 e à l’Europe la notion d’enthousiasme, qui serait restée le privilège des Russes et que nos pays de l’Ouest auraient perdue ;
28 disposition, ou mieux, d’un commun accord. Il ne restera donc qu’un seul colosse sur le continent européen : la Russie. Peut-ê
29 pouvons fort bien perdre des batailles, nous n’en resterons pas moins invincibles, justement grâce à l’unité de notre esprit nati
30 étend expliquer à la manière du monde ce qui doit rester une énigme dans le temps, et ce que l’éternel seul peut expliquer et
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
31 erdu ; mais qui demeurera fidèle et supportera de rester seul, ressuscitera peut-être un jour, en des temps très lointains. C’
32 urement géographique et historique. Et il ne nous restera plus qu’à chercher dès maintenant un refuge hors du temps et de l’esp
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
33 pe.293 Source grecque et source chrétienne sont restées de nos jours les deux plus vives. Simone Weil essayait de les confond
34 inspiration ; et quant à ces individualistes qui restent aveugles devant l’origine chrétienne de leur foi, renvoyons-les à cet
35 atique, mais petite « respublica literaria », lui restent malgré tout fidèles, l’entourent d’un respect plus grand et l’accompa
36 leur sens primitif, la distinction et la qualité restent néanmoins les caractéristiques essentielles de la vie européenne. Cel
37 insuffisante. C’est le symptôme clé d’une culture restée en arrêt. Car, lorsque nous exécutons un acte utile, c’est par défini
38 llé la part du lion dans les parties du globe qui restaient encore disponibles : en Amérique, en Australie, en Nouvelle-Zélande,
39 certes pas facile de reconnaître ses torts et de rester malgré tout conscient du fait que, par comparaison, l’on est encore d
40 ne s’en rendent pas toujours clairement compte — restera sans cesse calculée dans la somme de son présent. Au plan politique,
41 rope meurt en tant qu’organisme spirituel, ce qui restera à organiser matériellement ne sera plus l’Europe, mais une foule amor