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la veille de les perdre. Déshérités aussi, qui ne
retrouvent
l’espoir qu’au seuil des catastrophes générales. Et j’en connais qui
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ements qui nous font les gros yeux. Joie du temps
retrouvé
, dans l’instant d’un espoir qui fut pour moi la parabole salutaire !
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des sifflets annonçaient un départ. À la fin, je
retrouve
un wagon qui me paraît être le mien, mais je l’avais quitté presque v
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ain sur la face des eaux, car avec le temps tu le
retrouveras
; donnes-en une part à sept et même à huit, car tu ne sais pas quel m
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0 août, date de mon départ pour l’Amérique, je ne
retrouve
dans mes papiers que des notes décousues, des lettres, un gros paquet
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été opérer ailleurs, et que les frères ennemis se
retrouvent
entre eux, avec leurs ruines, dans ces villes à demi mortes ? Que pen
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s Européens, d’ici quelques années, lorsqu’ils se
retrouveront
dans la même situation, sans plus de raisons de se réconcilier ? L’Eu
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vu l’Espagne de cendre et d’esprit, incapable de
retrouver
son équilibre entre le démoniaque et le surhumain. Et j’ai vu, aux fr
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« intellectuels » de vingt à quarante ans dont je
retrouve
les noms dans les petites revues de l’avant-garde américaine. Peu de
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ns la discrète discothèque du sous-sol, je les ai
retrouvés
et je m’y suis livré. Esthète ! disent-ils. C’est pour cela qu’il fau
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Ozeray qui viennent d’embarquer à Santos. Je les
retrouve
au bar. Et de quoi parlons-nous ? De Neuchâtel, bien entendu, où ils
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de la perte de soi-même, quand on ne peut plus se
retrouver
qu’en Dieu. (Quand on est rapporté à l’Éternel.) ⁂ Sur un horizon d’i
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2 novembre 1941, en rade de Buenos Aires J’ai
retrouvé
l’Argentina, presque désert, et ses stewards qui me rappellent notre
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peut signifier la guerre, sinon ses causes). J’ai
retrouvé
, du moins, New York glaciale et belle, ce bleu de poudre claire et ro
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de bonheur plus conscient que celui de l’enfance
retrouvée
dans une vacance où le travail lui-même est jeu. Tous les prétextes q
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un besoin presque panique de me rassembler, de me
retrouver
, pour rentrer tout entier en Europe après ces deux années de violente
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C’est sans doute le nouvel intendant. — « Je vous
retrouve
à la maison ! », crie-t-elle. Et piquant son cheval, penchée sur l’en
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bres et déserte, aux rendez-vous manqués où je me
retrouvais
… « Je t’aime. J’aime ! » J’ai tout dit. L’Europe était patrie d’amour
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ntiment que je connais d’avance et ne pourrai que
retrouver
là-bas, c’est celui de ma nostalgie de l’Amérique. D’un présent vécu
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e sais et j’y vais encore une fois, comme pour la
retrouver
déjà… Que signifie tant de puérilité ? Le doute n’est plus permis. J’
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dant la guerre… — Taisez-vous, me crie-t-elle, je
retrouve
l’Europe ! Ce n’est pas le moment d’être objectif ! Elle adore ces ri
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? Mais sur les quais, où le car nous dépose, j’ai
retrouvé
les grandes mesures de Paris. Dans quel silence, à quatre heures du m