1 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
1 la veille de les perdre. Déshérités aussi, qui ne retrouvent l’espoir qu’au seuil des catastrophes générales. Et j’en connais qui
2 ements qui nous font les gros yeux. Joie du temps retrouvé , dans l’instant d’un espoir qui fut pour moi la parabole salutaire !
2 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
3 des sifflets annonçaient un départ. À la fin, je retrouve un wagon qui me paraît être le mien, mais je l’avais quitté presque v
4 ain sur la face des eaux, car avec le temps tu le retrouveras  ; donnes-en une part à sept et même à huit, car tu ne sais pas quel m
3 1946, Journal des deux mondes. Intermède
5 0 août, date de mon départ pour l’Amérique, je ne retrouve dans mes papiers que des notes décousues, des lettres, un gros paquet
4 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
6 été opérer ailleurs, et que les frères ennemis se retrouvent entre eux, avec leurs ruines, dans ces villes à demi mortes ? Que pen
7 s Européens, d’ici quelques années, lorsqu’ils se retrouveront dans la même situation, sans plus de raisons de se réconcilier ? L’Eu
8 vu l’Espagne de cendre et d’esprit, incapable de retrouver son équilibre entre le démoniaque et le surhumain. Et j’ai vu, aux fr
5 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
9 « intellectuels » de vingt à quarante ans dont je retrouve les noms dans les petites revues de l’avant-garde américaine. Peu de
10 ns la discrète discothèque du sous-sol, je les ai retrouvés et je m’y suis livré. Esthète ! disent-ils. C’est pour cela qu’il fau
6 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
11 Ozeray qui viennent d’embarquer à Santos. Je les retrouve au bar. Et de quoi parlons-nous ? De Neuchâtel, bien entendu, où ils
12 de la perte de soi-même, quand on ne peut plus se retrouver qu’en Dieu. (Quand on est rapporté à l’Éternel.) ⁂ Sur un horizon d’i
13 2 novembre 1941, en rade de Buenos Aires J’ai retrouvé l’Argentina, presque désert, et ses stewards qui me rappellent notre
7 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
14 peut signifier la guerre, sinon ses causes). J’ai retrouvé , du moins, New York glaciale et belle, ce bleu de poudre claire et ro
15 de bonheur plus conscient que celui de l’enfance retrouvée dans une vacance où le travail lui-même est jeu. Tous les prétextes q
16 un besoin presque panique de me rassembler, de me retrouver , pour rentrer tout entier en Europe après ces deux années de violente
8 1946, Journal des deux mondes. Virginie
17 C’est sans doute le nouvel intendant. — « Je vous retrouve à la maison ! », crie-t-elle. Et piquant son cheval, penchée sur l’en
9 1946, Journal des deux mondes. Intermède. Mémoire de l’Europe
18 bres et déserte, aux rendez-vous manqués où je me retrouvais … « Je t’aime. J’aime ! » J’ai tout dit. L’Europe était patrie d’amour
10 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
19 ntiment que je connais d’avance et ne pourrai que retrouver là-bas, c’est celui de ma nostalgie de l’Amérique. D’un présent vécu
20 e sais et j’y vais encore une fois, comme pour la retrouver déjà… Que signifie tant de puérilité ? Le doute n’est plus permis. J’
21 dant la guerre… — Taisez-vous, me crie-t-elle, je retrouve l’Europe ! Ce n’est pas le moment d’être objectif ! Elle adore ces ri
22 ? Mais sur les quais, où le car nous dépose, j’ai retrouvé les grandes mesures de Paris. Dans quel silence, à quatre heures du m