1 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
1 s et la préface de Libertinage. Sous une certaine rhétorique — mais la plus belle, — ce qui tressaille et m’atteint au vif, c’est
2 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
2 défense de l’esprit s’est bornée jusqu’ici à une rhétorique très brillante contre un état de choses justement détesté, mais dont
3 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
3 duire à la raison, y compris la Révolution, thème rhétorique , y compris la Religion, thème catholique. Servir leur paraît ridicule
4 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
4 le conventionnel, ou plus exactement une certaine rhétorique de l’indignation dont les figures servent en France indifféremment à
5 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
5 la se sent toujours : il y manque cette espèce de rhétorique prudente à quoi l’on reconnaît l’intellectuel qui a pris son temps. M
6 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
6 train de changer rapidement. L’accent se gâte, la rhétorique n’est plus enseignée ni connue. L’histoire et la théologie fuient le
7 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
7 t-être voulait-on faire allusion aux exercices de rhétorique prolétarienne publiés ici où là par quelques chiens de garde du confo
8 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
8 i soit d’enveloppes « littéraires » ou de fraudes rhétoriques , — c’est pour nous le premier témoignage d’une époque de lucidité nou
9 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
9 out à bout des fleurs des champs et des fleurs de rhétorique  ? » Ce Jésus « reconstitué » par les historiens négateurs du surnatur
10 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
10 ion et de vigueur spirituelle, au mépris de toute rhétorique . 13. « La Révolution est-elle nécessaire ? », NRF de janvier 1934. L
11 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — 4. Qu’est-ce que la politique ?
11 partis deviennent des académies ou des écoles de rhétorique vulgaire, et les questions de personnes, le jeu des vieilles rancunes
12 la politique » consiste à recouvrir de fleurs de rhétorique rationalo-sentimentale une opération très précise de spoliation des l
12 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
13 cultivé et spirituel a donné au christianisme sa rhétorique et sa dialectique ; de la sorte, il a empêché le christianisme de mou
13 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
14 ureux contrastes, coupant court aux élans de pure rhétorique , cet accent dont un romantisme tour à tour alangui ou excité nous a f
14 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
15 es choses qu’il évoque, non point sur les modèles rhétoriques que l’école nous a mis dans la tête. Presque toutes les singularités
15 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
16 ’existe pas ? Peut-être n’est-ce qu’une figure de rhétorique pieuse, une illusion, un mythe, ou encore un saut dans le vide ? Et a
16 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
17 partis deviennent des académies ou des écoles de rhétorique vulgaire, et les questions de personnes, le jeu des vieilles rancunes
18 la politique » consiste à recouvrir de fleurs de rhétorique rationalo-sentimentale une opération très précise de spoliation des l
17 1936, Esprit, articles (1932–1962). Note sur nos notes (novembre 1936)
19 nu d’inventer des canons esthétiques, ni même une rhétorique commune, ou un jargon d’équipe, ou je ne sais quel sabir personnalist
18 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — VII. Sur le déclin du Moyen Âge
20 utre chose qu’une « grammaire », il deviendra une rhétorique , un langage noble, le signe de la distinction des clercs. Et ce n’est
21 la pensée du siècle. La « grammaire » est devenue rhétorique , et maintenant la rhétorique prétend dominer le sens même des discour
22 mmaire » est devenue rhétorique, et maintenant la rhétorique prétend dominer le sens même des discours qui ordonnent l’action : di
19 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — VIII. Décadence des lieux communs
23 Le latin de Bembo et de Sadolet était encore une rhétorique des lieux communs. Forme vide, forme idolâtrée, c’est-à-dire pure rhé
24 s. Forme vide, forme idolâtrée, c’est-à-dire pure rhétorique — d’où son déclin — mais forme encore et convention admise par tous l
20 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — I. La pensée prolétarisée
25 et fichiers, répertoires d’arguments, traités de rhétorique , histoire de la philosophie, table de logarithmes, statistiques, comm
21 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
26 Le latin de Bembo et de Sadolet était encore une rhétorique des lieux communs. Forme vide, forme idolâtrée, c’est-à-dire pure rhé
27 s. Forme vide, forme idolâtrée, c’est-à-dire pure rhétorique — d’où son déclin — mais forme encore et convention admise par tous l
22 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — VII. Sur le déclin du Moyen Âge
28 utre chose qu’une « grammaire », il deviendra une rhétorique , un langage noble, le signe de la distinction des clercs. Et ce n’est
29 la pensée du siècle. La « grammaire » est devenue rhétorique , et maintenant la rhétorique prétend dominer le sens même des discour
30 mmaire » est devenue rhétorique, et maintenant la rhétorique prétend dominer le sens même des discours qui ordonnent l’action : di
23 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — VIII. Décadence des lieux communs
31 Le latin de Bembo et de Sadolet était encore une rhétorique des lieux communs. Forme vide, forme idolâtrée, c’est-à-dire pure rhé
32 s. Forme vide, forme idolâtrée, c’est-à-dire pure rhétorique — d’où son déclin — mais forme encore et convention admise par tous l
24 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — I. La pensée prolétarisée
33 et fichiers, répertoires d’arguments, traités de rhétorique , histoire de la philosophie, table de logarithmes, statistiques, comm
25 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Chançay (mars 1937)
34 hnique (« du beau travail »). L’art est alors une rhétorique , non pas au sens injurieux des modernes, mais au sens classique de fo
35 omme une « traduction en prose de la poésie »… Sa rhétorique , sa « vérité »… 5. De la sexualité, et notamment de la signification
26 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
36 — l’une des expressions les plus « pures » de la rhétorique valéryenne. Swedenborg présente le cas très singulier d’un savant enc
27 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
37 ’acte de foi n’existe pas, n’est qu’une figure de rhétorique pieuse, une illusion, un mythe, un saut dans le vide, etc. Et alors i
28 1938, Tapuscrits divers (1936-1947). L’esprit totalitaire et les devoirs de la personne (mai 1938)
38 et de respect dû aux galons. C’est une survivance rhétorique . On sent bien que l’important, ici, c’est « l’amour et la fierté » qu
29 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
39 aire sera repris par les mystiques orthodoxes. Sa rhétorique , d’origine sacrée, transformera peu à peu nos sentiments, en leur prê
40 ’Amour, avec telle femme réelle et désirable ; la rhétorique de l’Amour cathare servit aux amoureux profanes. La conséquence en fu
30 1938, Journal d’Allemagne. I. Journal (1935-1936)
41 de la force ! » Signifie : nous opposerons de la rhétorique à des canons. C’était couru. Pourtant, ils ont eu peur, ici. Une dame
31 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
42 pé, parce qu’il y trouve son intérêt ; figures de rhétorique romanesque, et acceptables à ce titre, mais qu’il serait assez absurd
32 1939, L’Amour et l’Occident. Livre premier. Le mythe de Tristan
43 charme ? Et quelles complicités cet artifice de «  rhétorique profonde » sait-il rejoindre dans nos cœurs ? Que l’accord d’amour et
44 re d’obstacle mythique et de figures rituelles de rhétorique . Sans elles, la fable n’aurait pas trouvé ses prétextes à rebondissem
45 e cette femme sont parfaitement conventionnels et rhétoriques . Lui, c’est « le plus fort » ; elle, « la plus belle ». Lui, le cheva
46 ète, il parlera d’inspiration, ou au contraire de rhétorique . Il ne sera jamais à court de bonnes raisons pour démontrer qu’il n’e
47 sposait-il au xiie siècle ? De la magie et de la rhétorique chevaleresque. L’avantage de ces modes d’expression saute aux yeux. L
48 re dans la mesure où elle n’en donne point. Et la rhétorique chevaleresque, comme d’ailleurs toute rhétorique, est le moyen de fai
49 rhétorique chevaleresque, comme d’ailleurs toute rhétorique , est le moyen de faire passer pour « naturelles » les plus obscures p
33 1939, L’Amour et l’Occident. Livre II. Les origines religieuses du mythe
50 ’Europe n’a pas connu de poésie plus profondément rhétorique  : non seulement dans ses formes verbales et musicales, mais si parado
51 leys d’amors. Mais il faut dire aussi que jamais rhétorique ne fut plus exaltante et fervente. Ce qu’elle exalte, c’est l’amour h
52 sque à formuler une hypothèse sur l’origine de la rhétorique courtoise, les spécialistes l’accablent des plus aigres ironies, en F
53 coblas et leurs sirventés selon les canons d’une rhétorique admirablement invariable, qu’ils apprenaient pendant l’hiver dans des
54 ès pure nudité et transparence de leur adamantine rhétorique . ⁂ Thème de la mort, que l’on préfère aux dons du monde : Plus m’agr
55 e serai sauvé ! S’il ne s’agit que de figures de rhétorique , quel est l’esprit qui leur donna naissance ? Et quel Amour en fut l’
56 de traditions celtibériques, aurait pu naître une rhétorique aussi précise que celle des troubadours. Je répondrai dans l’ordre de
57 s et exactes du dogme qu’il faut chercher dans la rhétorique courtoise, mais bien le développement lyrique et psalmodique des symb
58 , les origines hérétiques des lieux communs de la rhétorique courtoise deviennent sensibles dès que l’on compare ces lieux communs
59 écrit : « Il n’y a là, dira-t-on, que figures de rhétorique sans conséquences. Soit. Mais les théories que les troubadours dévelo
60 ’aient pu être mes scrupules à l’origine — que la rhétorique courtoise fut au moins inspirée par la mystique cathare64. C’est là u
61 les mêmes images érotiques et sanglantes, la même rhétorique exaltée, et ne dirait-on pas qu’ils n’ont qu’un seul auteur, etc. Mai
62 yse et la cure des névroses, aurait pu naître une rhétorique de la folie, c’est-à-dire un défi à toute science en général et à tou
63 Freud : les disciples se sont bornés à imiter la rhétorique des maîtres… En outre, on aperçoit, par cet exemple, que l’action d’u
64 éennes et néo-platoniciennes eût-il pu naître une rhétorique aussi précise que celle des troubadours ? C’est l’argument que les ro
65 t — tout comme chez les cathares encore — par une rhétorique amoureuse et chevaleresque, dont les titres de quelques traités mysti
66 .71 ⁂ Par quelles voies la mystique arabe et sa rhétorique courtoise eussent-elles pu parvenir, en moins d’un siècle, et à trave
67 omanesque des règles de l’amour courtois et de sa rhétorique à double sens. « C’est du contact des légendes exotiques avec les idé
68 il n’explique en somme rien de précis quant à la rhétorique courtoise. (Par contre il nous aidera plus tard à concevoir qu’à la f
34 1939, L’Amour et l’Occident. Livre III. Passion et mystique
69 et adopté par les passions humaines. Car c’est sa rhétorique qui se trouve être la plus apte à traduire et à communiquer l’essence
70 tant de récits des Fioretti 103, attestent que la rhétorique des troubadours et des romans courtois sont les sources directes du l
71 r, et j’ai faim de m’unir à l’Amour.104 5.La Rhétorique courtoise chez les mystiques espagnols Si maintenant nous parcouro
72 , jusque dans ses nuances les plus précieuses, la rhétorique entière de l’amour courtois. À défaut d’une anthologie qui tiendrait
73 sens et de la nature, mais il est au contraire la rhétorique d’une ascèse étroitement liée à l’hérésie méridionale du xiie siècle
74 e Thérèse utilise constamment, et même raffine la rhétorique courtoise. S’agit-il d’influences littéraires ? Ou de courants héréti
75 re intellectuelle étaient tous fortement imbus de rhétorique courtoise et chevaleresque. La question a d’ailleurs été traitée, par
76 r et assomption de l’hérésie, par le détour d’une rhétorique qu’elle a créée contre l’Église, et que l’Église lui reprend par ses
77 clarté. Notre langage passionnel nous vient de la rhétorique des troubadours. Rhétorique ambiguë par excellence : une dogmatique m
78 nnel nous vient de la rhétorique des troubadours. Rhétorique ambiguë par excellence : une dogmatique manichéenne y compose des sym
79 symboles d’attrait sexuel. Mais peu à peu, cette rhétorique se détachant de la religion qui l’a créée, passe dans les mœurs, et d
80 iècle, les métaphores courantes sont celles de la rhétorique courtoise. Que les mystiques s’en emparent sans hésiter ne signifie d
81 res du discours passionné, les « couleurs » de sa rhétorique ne seront jamais que les exaltations d’un crépuscule, promesses de gl
35 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
82 le doit. D’une manière plus précise : c’est à la rhétorique du mythe, héritage de l’amour provençal. Il n’est pas nécessaire de s
83 créations littéraires en ce sens qu’une certaine rhétorique est la condition suffisante de leur aveu, donc de leur prise de consc
84 nc de leur prise de conscience. À défaut de cette rhétorique , ces sentiments existeraient sans doute, mais d’une manière accidente
85 ande. Mais on a toujours vu que l’invention d’une rhétorique faisait foisonner rapidement certaines puissances latentes du cœur. L
86 y a de chances qu’il réinvente les figures de la rhétorique  ; qu’il redécouvre leur nécessité ; qu’il se modèle spontanément à la
87 une simple forme d’expression, c’est-à-dire à une rhétorique . Mais automatiquement, cette rhétorique tendait à idéaliser les objet
88 ire à une rhétorique. Mais automatiquement, cette rhétorique tendait à idéaliser les objets tout profanes qu’elle décrivait. Ce pr
89 tes succomberaient aux charmes du miroir et de la rhétorique profanée. Nous allons voir Pétrarque se laisser prendre « à ce qui n’
90 e plus. Le langage de l’Amour est enfin devenu la rhétorique du cœur humain. Cette « profanation » radicale doit faire naître, on
91 e, et Brunetto Latini extrait de Tristan (dans sa Rhétorique ) le portrait de la femme idéale. De là, jusqu’au fond de la Norvège,
92 e étourdi de sa jeunesse provocante et enivrée de rhétorique , au seuil du tombeau de Mantoue voici le mythe de nouveau qui se dres
93 ne réussite capitale. Jamais les ressources d’une rhétorique plus savante n’ont été à ce point harmonisées. L’on n’imagine pas de
94 mots : « … et l’éteindre » étant pur artifice de rhétorique , destiné à persuader le lecteur, ou Cléandre, ou Corneille lui-même,
95 obstacle naturel, on garde ce qu’il faut pour la rhétorique du désir, mais non plus même pour celle de l’amour. « Belle vertu, di
96 tées par hasard : « Amour vous point », disait la rhétorique . Un peu plus tard, le sang coulera sous la Terreur ; mais nous n’en s
97 u’ils « sécularisaient », n’en connaissant que la rhétorique profane. C’est l’acedia, l’heureuse mélancolie cultivée par l’ermite
98 Peu de genres plus strictement conventionnels et rhétoriques que le film américain des premières années de l’après-guerre. C’était
99 ie devait faire naître, dès le xiiie siècle, une rhétorique profane de la passion. Et c’est la diffusion de ce langage par la lit
100 rôles : l’instinct devenant le vrai support d’une rhétorique dont les figures lui prêtent désormais un semblant d’idéalité. 20.
101 orris répond la rose de Jean de Meung, comme à la rhétorique cristalline de Pétrarque s’oppose la fantasmagorie sensuelle de Bocca
102  : quand sous prétexte de détruire l’artificiel —  rhétorique idéalisante, éthique et mystique du « parfait » — l’on prétend s’enfo
103 e orthodoxe, et par une sorte d’ironie, donner sa rhétorique passionnelle au mysticisme des plus grands saints. Lorsque les mythes
104 dus au sens mystique. Ce sens évanoui restait une rhétorique . Elle pouvait exprimer nos instincts naturels, mais non sans les dévi
105 rogressive profanation du mythe, sa conversion en rhétorique , puis la dissolution de cette rhétorique et la totale vulgarisation d
106 rsion en rhétorique, puis la dissolution de cette rhétorique et la totale vulgarisation de son contenu, l’on peut en suivre les ét
36 1939, L’Amour et l’Occident. Livre V. Amour et guerre
107 ent exploité par les écrivains. C’est un thème de rhétorique inépuisable. « Ô ! trop heureux capitaine, écrit Brantôme165 qui avez
108 n des maîtres de sainte Thérèse les plus imbus de rhétorique courtoise) écrit dans son Ley de Amor : « Ne pense pas que le combat
109 de donner la vie pour l’aimé. » ⁂ On a vu que la rhétorique courtoise traduit, à l’origine, la lutte du Jour et de la Nuit. La mo
110 Wagram par exemple, combinant une science devenue rhétorique et la surprise massive, brutale… Et il n’est pas sans intérêt non plu
37 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VII. L’Amour action, ou de la fidélité
111 pé, parce qu’il y trouve son intérêt ; figures de rhétorique romanesque, et acceptables à ce titre, mais qu’il serait assez absurd
38 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
112 re analogie, assez frappante, c’est le rôle de la rhétorique chez les poètes du rêve et les mystiques. Le philosophe G. von Schube
39 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
113 e faut-il pour écrire un sonnet ? Des contraintes rhétoriques et de la liberté, disons de l’imagination. De même, pour composer un
40 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre premier. Le mythe de Tristan
114 charme ? Et quelles complicités cet artifice de «  rhétorique profonde » sait-il rejoindre dans nos cœurs ? Que l’accord d’amour et
115 re d’obstacle mythique et de figures rituelles de rhétorique . Sans elles, la fable n’aurait pas trouvé ses prétextes à rebondissem
116 e cette femme sont parfaitement conventionnels et rhétoriques . Lui, c’est « le plus fort » ; elle, « la plus belle ». Lui, le cheva
117 ète, il parlera d’inspiration, ou au contraire de rhétorique . Il ne sera jamais à court de bonnes raisons pour démontrer qu’il n’e
118 sposait-il au xiie siècle ? De la magie et de la rhétorique chevaleresque. L’avantage de ces modes d’expression saute aux yeux. L
119 re dans la mesure où elle n’en donne point. Et la rhétorique chevaleresque, comme d’ailleurs toute rhétorique, est le moyen de fai
120 rhétorique chevaleresque, comme d’ailleurs toute rhétorique , est le moyen de faire passer pour « naturelles » les plus obscures p
41 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre II. Les origines religieuses du mythe
121 ’Europe n’a pas connu de poésie plus profondément rhétorique  : non seulement dans ses formes verbales et musicales, mais si parado
122 leys d’amors. Mais il faut dire aussi que jamais rhétorique ne fut plus exaltante et fervente. Ce qu’elle exalte, c’est l’amour h
123 sque à formuler une hypothèse sur l’origine de la rhétorique courtoise, les spécialistes l’accablent des plus aigres ironies, en F
124 coblas et leurs sirventés selon les canons d’une rhétorique admirablement invariable. On peut concevoir une poésie — même très be
125 dans la très pure nudité et transparence de leur rhétorique amoureuse. ⁂ Thème de la mort, que l’on préfère aux dons du monde :
126 inon par vous ! S’il ne s’agit que de figures de rhétorique , quel est l’esprit qui leur donna naissance ? Et quel Amour en fut l’
127 de traditions celtibériques, aurait pu naître une rhétorique aussi précise que celle des troubadours. Je répondrai dans l’ordre à
128 s et exactes du dogme qu’il faut chercher dans la rhétorique courtoise, mais bien le développement lyrique et psalmodique des symb
129 us, la tonalité hérétique des lieux communs de la rhétorique courtoise devient sensible dès que l’on compare ces lieux communs à c
130 écrit : « Il n’y a là, dira-t-on, que figures de rhétorique sans conséquences. Soit. Mais les théories que les troubadours dévelo
131 les mêmes images érotiques et sanglantes, la même rhétorique exaltée, et ne dirait-on pas qu’ils n’ont qu’un seul auteur, etc. Mai
132 yse et la cure des névroses, aurait pu naître une rhétorique de la folie, c’est-à-dire un défi à toute science en général et à tou
133 Freud : les disciples se sont bornés à imiter la rhétorique des maîtres… En outre, on aperçoit, par cet exemple, que l’action d’u
134 éennes et néo-platoniciennes eût-il pu naître une rhétorique aussi précise que celle des troubadours ? C’est l’argument que les ro
135 t — tout comme chez les cathares encore — par une rhétorique amoureuse et chevaleresque, dont les titres de quelques traités mysti
136 r pour la « forme de lumière ». D’autre part, une rhétorique hautement raffinée, avec ses procédés, ses thèmes et personnages cons
137 culière, la joy d’amors, ses « rites » précis, la rhétorique des troubadours, sa morale de l’hommage et du service, sa « théologie
138 ces temps, à de telles précisions de langage, la rhétorique courtoise et son système de vertus, de péchés, de louanges et d’inter
139 omanesque des règles de l’amour courtois et de sa rhétorique à double sens. « C’est du contact des légendes exotiques avec les idé
140 il n’explique en somme rien de précis quant à la rhétorique courtoise. 36. Cathare vient du grec catharoi, purs. 37. Liber de
141 35. 53. On sait que l’un des lieux communs de la rhétorique courtoise consiste à se plaindre « d’aimer en lieu trop élevé ». Les
42 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre III. Passion et mystique
142 et adopté par les passions humaines. Car c’est sa rhétorique qui se trouve être la plus apte à traduire et à communiquer l’essence
143 tant de récits des Fioretti 121, attestent que la rhétorique des troubadours et des romans courtois sont les sources directes du l
144 er, et j’ai faim de m’unir à l’Amour122. 5.La Rhétorique courtoise chez les mystiques espagnols Si maintenant nous parcouro
145 , jusque dans ses nuances les plus précieuses, la rhétorique entière de l’amour courtois. À défaut d’une anthologie qui tiendrait
146 sens et de la nature, mais il est au contraire la rhétorique d’une ascèse étroitement liée à l’hérésie méridionale du xiie siècle
147 e Thérèse utilise constamment, et même raffine la rhétorique courtoise. S’agit-il d’influences littéraires ? Ou de courants héréti
148 re intellectuelle étaient tous fortement imbus de rhétorique courtoise et chevaleresque. La question a d’ailleurs été traitée par
149 r et assomption de l’hérésie, par le détour d’une rhétorique qu’elle a créée contre l’Église, et que l’Église lui reprend par ses
150 clarté. Notre langage passionnel nous vient de la rhétorique des troubadours. Rhétorique ambiguë par excellence : une dogmatique m
151 nnel nous vient de la rhétorique des troubadours. Rhétorique ambiguë par excellence : une dogmatique manichéenne y compose des sym
152 symboles d’attrait sexuel. Mais peu à peu, cette rhétorique se détachant de la religion qui l’a créée, passe dans les mœurs, et d
153 iècle, les métaphores courantes sont celles de la rhétorique courtoise. Que les mystiques s’en emparent sans hésiter ne signifie d
154 res du discours passionné, les « couleurs » de sa rhétorique ne seront jamais que les exaltations d’un crépuscule, promesses de gl
43 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre IV. Le mythe dans la littérature
155 le doit. D’une manière plus précise : c’est à la rhétorique du mythe, héritage de l’amour provençal. Il n’est pas nécessaire de s
156 créations littéraires en ce sens qu’une certaine rhétorique est la condition suffisante de leur aveu, donc de leur prise de consc
157 nc de leur prise de conscience. À défaut de cette rhétorique , ces sentiments existeraient sans doute, mais d’une manière accidente
158 ande. Mais on a toujours vu que l’invention d’une rhétorique faisait foisonner rapidement certaines puissances latentes du cœur. L
159 y a de chances qu’il réinvente les figures de la rhétorique  ; qu’il redécouvre leur nécessité ; qu’il se modèle spontanément à la
160 une simple forme d’expression, c’est-à-dire à une rhétorique . Mais automatiquement, cette rhétorique tendait à idéaliser les objet
161 ire à une rhétorique. Mais automatiquement, cette rhétorique tendait à idéaliser les objets tout profanes qu’elle décrivait. Ce pr
162 tes succomberaient aux charmes du miroir et de la rhétorique profanée. Nous allons voir Pétrarque se laisser prendre « à ce qui n’
163 e plus. Le langage de l’Amour est enfin devenu la rhétorique du cœur humain. Cette « profanation » radicale doit faire naître, on
164 e, et Brunetto Latini extrait de Tristan (dans sa Rhétorique ) le portrait de la femme idéale. De là, jusqu’au fond de la Norvège,
165 e étourdi de sa jeunesse provocante et enivrée de rhétorique , au seuil du tombeau de Mantoue voici le mythe de nouveau qui se dres
166 ne réussite capitale. Jamais les ressources d’une rhétorique plus savante n’ont été à ce point harmonisées. L’on n’imagine pas de
167 mots : « … et l’éteindre » étant pur artifice de rhétorique , destiné à persuader le lecteur, ou Cléandre, ou Corneille lui-même,
168 obstacle naturel, on garde ce qu’il faut pour la rhétorique du désir, mais non plus même pour celle de l’amour. « Belle vertu, di
169 tées par hasard : « Amour vous point », disait la rhétorique . Un peu plus tard, le sang coulera sous la Terreur ; mais nous n’en s
170 u’ils « sécularisaient », n’en connaissant que la rhétorique profane. C’est l’acedia, l’heureuse mélancolie cultivée par l’ermite
171 Peu de genres plus strictement conventionnels et rhétoriques que le film américain des premières années de l’entre-deux-guerres. C
172 ie devait faire naître, dès le xiiie siècle, une rhétorique profane de la passion. Et c’est la diffusion de ce langage par la lit
173 rôles : l’instinct devenant le vrai support d’une rhétorique dont les figures lui prêtent désormais un semblant d’idéalité. 20.
174 orris répond la rose de Jean de Meung, comme à la rhétorique cristalline de Pétrarque s’oppose la fantasmagorie sensuelle de Bocca
175  : quand sous prétexte de détruire l’artificiel —  rhétorique idéalisante, éthique et mystique du « parfait » — l’on prétend s’enfo
176 e orthodoxe, et par une sorte d’ironie, donner sa rhétorique passionnelle au mysticisme des plus grands saints. Lorsque les mythes
177 us au sens mystique. Ce sens évanoui, restait une rhétorique . Elle pouvait exprimer nos instincts naturels, mais non sans les dévi
178 ogressive profanation du mythe — sa conversion en rhétorique , puis la dissolution de cette rhétorique et la totale vulgarisation d
179 rsion en rhétorique, puis la dissolution de cette rhétorique et la totale vulgarisation de son contenu, l’on peut en suivre les ét
44 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre V. Amour et guerre
180 ent exploité par les écrivains. C’est un thème de rhétorique inépuisable, « Ô ! trop heureux capitaine, écrit Brantôme183, qui ave
181 n des maîtres de sainte Thérèse les plus imbus de rhétorique courtoise) écrit dans son Ley de Amor : « Ne pense pas que le combat
182 de donner la vie pour l’aimé. » ⁂ On a vu que la rhétorique courtoise traduit, à l’origine, la lutte du Jour et de la Nuit. La mo
183 Wagram par exemple, combinant une science devenue rhétorique et la surprise massive, brutale… Et il n’est pas sans intérêt non plu
45 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
184 pé, parce qu’il y trouve son intérêt ; figures de rhétorique romanesque, et acceptables à ce titre, mais qu’il serait assez absurd
46 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre premier. Le mythe de Tristan
185 charme ? Et quelles complicités cet artifice de «  rhétorique profonde » sait-il rejoindre dans nos cœurs ? Que l’accord d’amour et
186 re d’obstacle mythique et de figures rituelles de rhétorique . Sans elles, la fable n’aurait pas trouvé ses prétextes à rebondissem
187 e cette femme sont parfaitement conventionnels et rhétoriques . Lui, c’est « le plus fort » ; elle, « la plus belle ». Lui, le cheva
188 ète, il parlera d’inspiration, ou au contraire de rhétorique . Il ne sera jamais à court de bonnes raisons pour démontrer qu’il n’e
189 sposait-il au xiie siècle ? De la magie et de la rhétorique chevaleresque. L’avantage de ces modes d’expression saute aux yeux. L
190 re dans la mesure où elle n’en donne point. Et la rhétorique chevaleresque, comme d’ailleurs toute rhétorique, est le moyen de fai
191 rhétorique chevaleresque, comme d’ailleurs toute rhétorique , est le moyen de faire passer pour « naturelles » les plus obscures p
47 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre II. Les origines religieuses du mythe
192 ’Europe n’a pas connu de poésie plus profondément rhétorique  : non seulement dans ses formes verbales et musicales, mais si parado
193 leys d’amors. Mais il faut dire aussi que jamais rhétorique ne fut plus exaltante et fervente. Ce qu’elle exalte, c’est l’amour h
194 sque à formuler une hypothèse sur l’origine de la rhétorique courtoise, les spécialistes l’accablent des plus aigres ironies, en F
195 coblas et leurs sirventés selon les canons d’une rhétorique admirablement invariable. On peut concevoir une poésie — même très be
196 dans la très pure nudité et transparence de leur rhétorique amoureuse. ⁂ Thème de la mort, que l’on préfère aux dons du monde :
197 inon par vous ! S’il ne s’agit que de figures de rhétorique , quel est l’esprit qui leur donna naissance ? Et quel Amour en fut l’
198 de traditions celtibériques, aurait pu naître une rhétorique aussi précise que celle des troubadours. Je répondrai dans l’ordre à
199 s et exactes du dogme qu’il faut chercher dans la rhétorique courtoise, mais bien le développement lyrique et psalmodique des symb
200 us, la tonalité hérétique des lieux communs de la rhétorique courtoise devient sensible dès que l’on compare ces lieux communs à c
201 écrit : « Il n’y a là, dira-t-on, que figures de rhétorique sans conséquences. Soit. Mais les théories que les troubadours dévelo
202 les mêmes images érotiques et sanglantes, la même rhétorique exaltée, et ne dirait-on pas qu’ils n’ont qu’un seul auteur, etc. Mai
203 yse et la cure des névroses, aurait pu naître une rhétorique de la folie, c’est-à-dire un défi à toute science en général et à tou
204 Freud : les disciples se sont bornés à imiter la rhétorique des maîtres… (Appendice 6). En outre, on aperçoit, par cet exemple, q
205 éennes et néo-platoniciennes eût-il pu naître une rhétorique aussi précise que celle des troubadours ? C’est l’argument que les ro
206 t — tout comme chez les cathares encore — par une rhétorique amoureuse et chevaleresque, dont les titres de quelques traités mysti
207 r pour la « forme de lumière ». D’autre part, une rhétorique hautement raffinée, avec ses procédés, ses thèmes et personnages cons
208 culière, la joy d’amors, ses « rites » précis, la rhétorique des troubadours, sa morale de l’hommage et du service, sa « théologie
209 ces temps, à de telles précisions de langage, la rhétorique courtoise et son système de vertus, de péchés, de louanges et d’inter
210 omanesque des règles de l’amour courtois et de sa rhétorique à double sens. « C’est du contact des légendes exotiques avec les idé
211 il n’explique en somme rien de précis quant à la rhétorique courtoise. 29. Cathare vient du grec catharoi, purs. 30. Liber de
212 35. 46. On sait que l’un des lieux communs de la rhétorique courtoise consiste à se plaindre « d’aimer en lieu trop élevé ». Les
48 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre III. Passion et mystique
213 et adopté par les passions humaines. Car c’est sa rhétorique qui se trouve être la plus apte à traduire et à communiquer l’essence
214 tant de récits des Fioretti 111, attestent que la rhétorique des troubadours et des romans courtois sont les sources directes du l
215 r, et j’ai faim de m’unir à l’Amour.112 5.La Rhétorique courtoise chez les mystiques espagnols Si maintenant nous parcouro
216 , jusque dans ses nuances les plus précieuses, la rhétorique entière de l’amour courtois. À défaut d’une anthologie qui tiendrait
217 sens et de la nature, mais il est au contraire la rhétorique d’une ascèse étroitement liée à l’hérésie méridionale du xiie siècle
218 e Thérèse utilise constamment, et même raffine la rhétorique courtoise. S’agit-il d’influences littéraires ? Ou de courants héréti
219 re intellectuelle étaient tous fortement imbus de rhétorique courtoise et chevaleresque. La question a d’ailleurs été traitée, par
220 r et assomption de l’hérésie, par le détour d’une rhétorique qu’elle a créée contre l’Église, et que l’Église lui reprend par ses
221 clarté. Notre langage passionnel nous vient de la rhétorique des troubadours. Rhétorique ambiguë par excellence : une dogmatique m
222 nnel nous vient de la rhétorique des troubadours. Rhétorique ambiguë par excellence : une dogmatique manichéenne y compose des sym
223 symboles d’attrait sexuel. Mais peu à peu, cette rhétorique se détachant de la religion qui l’a créée, passe dans les mœurs, et d
224 iècle, les métaphores courantes sont celles de la rhétorique courtoise. Que les mystiques s’en emparent sans hésiter ne signifie d
225 res du discours passionné, les « couleurs » de sa rhétorique ne seront jamais que les exaltations d’un crépuscule, promesses de gl
49 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre IV. Le mythe dans la littérature
226 le doit. D’une manière plus précise : c’est à la rhétorique du mythe, héritage de l’amour provençal. Il n’est pas nécessaire de s
227 créations littéraires en ce sens qu’une certaine rhétorique est la condition suffisante de leur aveu, donc de leur prise de consc
228 nc de leur prise de conscience. À défaut de cette rhétorique , ces sentiments existeraient sans doute, mais d’une manière accidente
229 ande. Mais on a toujours vu que l’invention d’une rhétorique faisait foisonner rapidement certaines puissances latentes du cœur. L
230 y a de chances qu’il réinvente les figures de la rhétorique  ; qu’il redécouvre leur nécessité ; qu’il se modèle spontanément à la
231 une simple forme d’expression, c’est-à-dire à une rhétorique . Mais automatiquement, cette rhétorique tendait à idéaliser les objet
232 ire à une rhétorique. Mais automatiquement, cette rhétorique tendait à idéaliser les objets tout profanes qu’elle décrivait. Ce pr
233 tes succomberaient aux charmes du miroir et de la rhétorique profanée. Nous allons voir Pétrarque se laisser prendre « à ce qui n’
234 e plus. Le langage de l’Amour est enfin devenu la rhétorique du cœur humain. Cette « profanation » radicale doit faire naître, on
235 e, et Brunetto Latini extrait de Tristan (dans sa Rhétorique ) le portrait de la femme idéale. De là, jusqu’au fond de la Norvège,
236 e étourdi de sa jeunesse provocante et enivrée de rhétorique , au seuil du tombeau de Mantoue voici le mythe de nouveau qui se dres
237 ne réussite capitale. Jamais les ressources d’une rhétorique plus savante n’ont été à ce point harmonisées. L’on n’imagine pas de
238 mots : « … et l’éteindre » étant pur artifice de rhétorique , destiné à persuader le lecteur, ou Cléandre, ou Corneille lui-même,
239 obstacle naturel, on garde ce qu’il faut pour la rhétorique du désir, mais non plus même pour celle de l’amour. « Belle vertu, di
240 tées par hasard : « Amour vous point », disait la rhétorique . Un peu plus tard, le sang coulera sous la Terreur ; mais nous n’en s
241 u’ils « sécularisaient », n’en connaissant que la rhétorique profane. C’est l’acedia, l’heureuse mélancolie cultivée par l’ermite
242 Peu de genres plus strictement conventionnels et rhétoriques que le film américain des premières années de l’entre-deux-guerres. C
243 ie devait faire naître, dès le xiiie siècle, une rhétorique profane de la passion. Et c’est la diffusion de ce langage par la lit
244 rôles : l’instinct devenant le vrai support d’une rhétorique dont les figures lui prêtent désormais un semblant d’idéalité. 20.
245 orris répond la rose de Jean de Meung, comme à la rhétorique cristalline de Pétrarque s’oppose la fantasmagorie sensuelle de Bocca
246  : quand sous prétexte de détruire l’artificiel —  rhétorique idéalisante, éthique et mystique du « parfait » — l’on prétend s’enfo
247 e orthodoxe, et par une sorte d’ironie, donner sa rhétorique passionnelle au mysticisme des plus grands saints. Lorsque les mythes
248 dus au sens mystique. Ce sens évanoui restait une rhétorique . Elle pouvait exprimer nos instincts naturels, mais non sans les dévi
249 ogressive profanation du mythe — sa conversion en rhétorique , puis la dissolution de cette rhétorique et la totale vulgarisation d
250 rsion en rhétorique, puis la dissolution de cette rhétorique et la totale vulgarisation de son contenu, l’on peut en suivre les ét
50 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre V. Amour et guerre
251 ent exploité par les écrivains. C’est un thème de rhétorique inépuisable. « Ô ! trop heureux capitaine, écrit Brantôme170, qui ave
252 n des maîtres de sainte Thérèse les plus imbus de rhétorique courtoise) écrit dans son Ley de Amor : « Ne pense pas que le combat
253 de donner la vie pour l’aimé. » ⁂ On a vu que la rhétorique courtoise traduit, à l’origine, la lutte du Jour et de la Nuit. La mo
254 Wagram par exemple, combinant une science devenue rhétorique et la surprise massive, brutale… Et il n’est pas sans intérêt non plu
51 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
255 pé, parce qu’il y trouve son intérêt ; figures de rhétorique romanesque, et acceptables à ce titre, mais qu’il serait assez absurd
52 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
256 are et cistercienne s’y manifeste dans les formes rhétoriques du lyrisme courtois, et cette littérature influencera Maître Eckhart,
257 ouvaient alors en effet des centres importants de rhétorique et de poésie amoureuse : nous sommes à l’époque où la Provence vaincu
53 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
258 es faits, ils ont opposé des milliers de pages de rhétorique sur le Progrès. Merveilleuse doctrine que celle-là ! Car en somme ell
259 tellectuelle, des solutions de misère, fardées de rhétorique héroïque. Le seul moyen de prévenir ces simplifications violentes qui
54 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. I : Les voix que rien n’arrête (24 février 1940)
260 solides qui valent la peine d’être affirmées sans rhétorique . Je vous ai parlé déjà de notre « nature »5. Je vous parlerai la sema
55 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
261 es faits, ils ont opposé des milliers de pages de rhétorique sur le Progrès. Merveilleuse doctrine que celle-là ! Car en somme ell
262 tellectuelle, des solutions de misère, fardées de rhétorique héroïque. Le seul moyen de prévenir ces simplifications violentes qui
56 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
263 solides qui valent la peine d’être affirmées sans rhétorique . Nous entendons dire, très souvent, que la Suisse mérite d’être défen
57 1941, Tapuscrits divers (1936-1947). Passion et origine de l’hitlérisme (janvier 1941)
264 domaine érotique. Elle lui donna des règles, une rhétorique et un vocabulaire qui n’étaient applicables qu’aux histoires d’amour.
58 1942, La Part du diable. Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
265 e distance par rapport au réel, ou en un mot : de rhétorique . Elle met trop peu de raison dans l’exercice ému de sa charité, et tr
59 1942, La Part du diable (1944). Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
266 e distance par rapport au réel, ou en un mot : de rhétorique . Elle met trop peu de raison dans l’exercice ému de sa charité, et tr
60 1942, La Part du diable (1982). Quatrième partie. Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
267 e distance par rapport au réel, ou en un mot : de rhétorique . Elle met trop peu de raison dans l’exercice ému de sa charité, et tr
61 1943, Articles divers (1941-1946). Rhétorique américaine (juin-juillet 1943)
268 Rhétorique américaine (juin-juillet 1943)f g L’Amérique m’a fait prendre cons
269 clut pas une poésie très drue, et qui possède une rhétorique , un « art de persuader » étrangement efficace. La connaissance de ses
270 e ce pays. Secrets de style et de composition. La rhétorique française veut qu’un discours, un essai ou un simple article, soient
271 i créent une atmosphère ou orientent l’esprit. La rhétorique américaine écarte ces prudences et ces cérémonies. Elle considère com
272 ance naît la Liberté. f. Rougemont Denis de, «  Rhétorique américaine », Fontaine, Alger, juin–juillet 1943, p. 15-17. g. L’édi
62 1944, Articles divers (1941-1946). Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair (hiver 1944)
273 ut y voir une garantie contre les illusions de la rhétorique flamboyante. Le romantisme a pu s’impatienter d’une allure aussi scru
63 1944, Les Personnes du drame. I. Sagesse et folie de la personne — 3. Kierkegaard
274 ’acte de foi n’existe pas, n’est qu’une figure de rhétorique pieuse, une illusion, un mythe, un saut dans le vide… Et alors il n’y
64 1944, Les Personnes du drame. III. Sincérité et authenticité — 7. Vues sur Ramuz
275 hoses à l’état naissant, rugueux, décapé de toute rhétorique scolaire et de toute explication intellectuelle, atteignant une unité
65 1944, Les Personnes du drame. IV. Une maladie de la personne — 8. Le romantisme allemand
276 tre analogie assez frappante, c’est le rôle de la rhétorique chez les poètes du rêve et les mystiques. Le philosophe G. von Schube
66 1945, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
277 s du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)i La rhétorique est l’art de persuader. L’ignorance ou l’abus en ont fait aujourd’hui
278 it aujourd’hui l’art de parler pour ne rien dire. Rhétorique est devenue synonyme d’éloquence creuse et de clichés. J’en parlerai
279 dans un tout autre sens. Je voudrais désigner par rhétorique l’ensemble des règles du jeu dans l’art. Feraient partie de la rhétor
280 s règles du jeu dans l’art. Feraient partie de la rhétorique des éléments aussi divers que les lois de composition d’un tableau, e
281 que ne sait plus juger d’une œuvre. Elle tient la rhétorique et ses figures pour arbitraires, artificielles, non contraignantes. (
282 Dans le principe, et dans les hautes époques, la rhétorique au sens large, et ses règles, sont strictement non arbitraires. Elles
283 r nos œuvres d’art. Au surplus, les figures de la rhétorique considérées dans toute la variété des arts, ne sont pas sans correspo
284 llemands l’ont soupçonné : Jean-Paul invoque la «  rhétorique des rêves ». Mais c’est Baudelaire qui touche le vrai point, lorsque,
285 n’hésite pas à nous parler des artifices d’une «  rhétorique profonde ». Au milieu du xviiie siècle, trois phénomènes curieux so
286 ux sollicitent l’attention : l’enseignement de la rhétorique entre en décadence, cependant que le journalisme fait son apparition,
287 on. Mais elle alla plus loin. Elle déclara que la rhétorique en tant que telle était mauvaise, insincère, et contraire à l’inspira
288 rveille ces brèves indications sur l’office de la rhétorique et le danger de l’écarter à la légère. L’origine du roman est dans le
289 et non plus ce qu’il a inventé ? L’abandon de la rhétorique entraîne deux séries de conséquences qui se révèlent également ruineu
290 ar une décision de l’esprit ou par un artifice de rhétorique , telle est la source impure du roman-fleuve. La longueur des ouvrages
291 re le seul genre défini, obéissant aux lois d’une rhétorique précise. C’est un jeu, et un jeu serré, qui ne tolère aucune faibless
292 ciers devient très vite un spécialiste.) Et cette rhétorique ne manquera pas d’exercer son pouvoir créateur de communauté : des cl
293 ions, raccourcis et miracles qui constituaient la rhétorique des contes. Il ne rejoindra le sens vrai de nos vies qu’en se livrant
294 cante. 1. La dialectique de la Terreur et de la Rhétorique forme le sujet du grand livre de Jean Paulhan, publié en France sous
67 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
295 wrence. Ils jugent en général trop formalistes ou rhétoriques nos poèmes et nos essais. Une jeune romancière me disait : « Vous aut
68 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Préface
296 oi, qui est un dire de rien, dont mainte école de rhétorique renouvelle de siècle en siècle l’exigence austère ou baroque ; ni cet
69 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — I. Journal (1935-1936)
297 de la force ! » Signifie : nous opposerons de la rhétorique à des canons. C’était couru. Pourtant, ils ont eu peur, ici. Une dame
70 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — III. Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
298 langage vrai pour la diplomatie (qui se meurt de rhétorique périmée). Et j’entends par fédéralisme : dévalorisation de toutes les
71 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
299 réunies ») qui tiendra lieu d’orchestre, et de la rhétorique du choral luthérien. Jamais je n’avais écrit en telle aisance, bien q
72 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
300 wrence. Ils jugent en général trop formalistes ou rhétoriques nos poèmes et nos essais. Une jeune romancière me disait : « Vous aut
73 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
301 he, Kassner, Valéry : archétypes, physiognomonie, rhétorique ) et l’actualité qui nous harcèle et qui m’a pourchassé jusqu’ici. Ou
302 générale des règles — lois, conventions et formes rhétoriques  — l’époque moderne demande à la science les éléments d’un nouvel ordr
303 eil. Rites, symboles constants, figures des jeux, rhétorique , fêtes et liturgies sont les moyens d’expression normaux de l’inconsc
304 sme comme névrose sociale.   Le jeu dans l’art : rhétorique . — Évolution parallèle des arts : d’abord expression vitale et utilit
305 icable (xxe siècle) — en même temps, réactions «  rhétoriques  » partielles et artificielles : cubisme, musique pure, poésie pure. E
306 usique pure, poésie pure. Elles échouent, car une rhétorique ne peut être une création individuelle, mais suppose un cadre social.
307 eligions le domaine du jeu réglé, du sacré, de la rhétorique . Elle s’oppose à l’inspiration libre, au prophétisme. Ici apparaît la
74 1947, Articles divers (1946-1948). Les maladies de l’Europe (1947)
308 dignation morale est un genre littéraire, dont la rhétorique fort ancienne peut entraîner à l’injustice. Et qu’enfin, vis-à-vis de
75 1947, Carrefour, articles (1945–1947). L’art dirigé [Réponse à une enquête] (23 janvier 1947)
309 , il se voit contraint d’inventer son langage, sa rhétorique , ses sujets, et peu à peu son public : c’est l’ambition romantique, c
76 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
310 wrence. Ils jugent en général trop formalistes ou rhétoriques nos poèmes et nos essais. Une jeune romancière me disait : « Vous aut
77 1947, Vivre en Amérique. II. Vie culturelle et religieuse
311 ande puissance intellectuelle ? Esquisse d’une rhétorique américaine I Je venais d’arriver à New York. « Ne prenez pas la pe
312 ur expliquer à un Américain les procédés de votre rhétorique française : le discours en trois points, conduit selon la logique, et
78 1947, Doctrine fabuleuse. Quatrième dialogue sur la carte postale. Ars prophetica, ou. D’un langage qui ne veut pas être clair
313 ut y voir une garantie contre les illusions de la rhétorique flamboyante. Le romantisme a pu s’impatienter d’une allure aussi scru
79 1947, Tapuscrits divers (1936-1947). Idées françaises (décembre 1947)
314 hés, majuscules, étiquettes, crises politiques et rhétorique nationaliste qui parlent trop de le France, ou trop haut, ne la sont
80 1948, Articles divers (1946-1948). Notes sur la voie clandestine (hiver 1948)
315 jalonnant la voie clandestine, fleurs de cette «  rhétorique du rêve » que Jean-Paul a nommée le premier, ils règlent la circulati
81 1948, Suite neuchâteloise. VI
316 train de changer rapidement. L’accent se gâte, la rhétorique n’est plus enseignée ni connue. L’histoire et la théologie fuient le
82 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
317 dignation morale est un genre littéraire, dont la rhétorique fort ancienne peut entraîner à l’injustice. Et qu’enfin, vis-à-vis de
83 1949, Le Semeur, articles (1933–1949). « Les protestants et l’esthétisme » (février-mars 1949)
318 le de règles, soit héritées, soit inventées : une rhétorique . La théologie protestante du xixe siècle invoquait la culture ou lui
84 1950, Articles divers (1948-1950). Saint-John Perse et l’Amérique (1950)
319 rée littéralement le sens. (Point de départ d’une rhétorique .) Un continent nous est ici donné dans sa formule dynamique, dans son
320 euses du plus pur langage français, et de cette «  rhétorique profonde » dont parlait un jour Baudelaire. III. L’Europe étant visio
85 1951, Les Libertés que nous pouvons perdre (1951). L’anxiété de l’homme moderne
321 ire. Leur polémique contre les dictatures et leur rhétorique libertaire resteront vaines, ou n’agiront qu’à contre-fin, si elles n
86 1951, Les Libertés que nous pouvons perdre (1951). Libertés « formelles » et libertés « réelles »
322 ouvoir au nom du socialisme « bien compris », non rhétorique , vraiment réalisé. Elles disent ensuite aux ouvriers : maintenant que
87 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Contre la culture organisée (avril 1952)
323 e leurs méthodes, de leurs procédés techniques ou rhétoriques , des formes musicales et littéraires inventées ici ou là, et elles en
88 1953, Articles divers (1951-1956). Rudolf Kassner (1953)
324 nsée n’est nullement, chez Kassner, un procédé de rhétorique , une manière de sauter les évidences ou platitudes intermédiaires. El
89 1953, La Confédération helvétique. Chapitre IV. La famille et l’éducation
325 et aux techniques, au détriment des humanités. La rhétorique est à peu près abandonnée (sauf dans quelques collèges catholiques) e
90 1953, La Confédération helvétique. Chapitre V. La vie religieuse
326 lontiers simpliste, une horreur congénitale de la rhétorique sous toutes ses formes, un égalitarisme intransigeant, et aussi une p
91 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
327 e opposé à l’esprit de système et au rationalisme rhétorique . Il doit rester incompréhensible à ceux qui, n’apercevant pas de diff
92 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
328 s expressions courantes en temps de guerre. Cette rhétorique émeut des millions d’hommes, qui en oublient du même coup leurs rudim
93 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
329 s expressions courantes en temps de guerre. Cette rhétorique émeut des millions d’hommes, qui en oublient du même coup leurs rudim
94 1956, Articles divers (1951-1956). Réponse à l’enquête « Pour une bibliothèque idéale » (1956)
330 rois ordres que dans la mesure où ils ont fixé la rhétorique de l’une de nos langues nationales. (Il faudrait ajouter les traducti
95 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
331 culière, la joy d’amors, ses « rites » précis, la rhétorique des troubadours, sa morale de l’hommage et du service, sa « théologie
332 ces temps, à de telles précisions de langage, la rhétorique courtoise et son système de vertus, de péchés, de louanges et d’inter
96 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre IV. Le Château aventureux
333 s expressions courantes en temps de guerre. Cette rhétorique émeut des millions d’hommes, qui en oublient du même coup leurs rudim
97 1958, Articles divers (1957-1962). Pourquoi la guerre ? Un échange de lettres prophétique entre Einstein et Freud (avril 1958)
334 it à opposer aux chars d’Hitler une forte page de rhétorique . Nous voici donc ramenés à la nécessité d’une autorité supérieure à c
98 1958, {Title}. Liberté et littérature (août 1958)
335 Notre poésie est née de cet ensemble de procédés rhétoriques inventés pour tromper la censure religieuse. b) Rabelais, pris entre
99 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
336 signifie. C’était une sorte d’activité abstraite, rhétorique , qui ne trouvait pas dans les réalités autant de problèmes à résoudre
100 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
337 » Cette phrase bizarre esquisse une distinction — rhétorique ou sincère, je ne sais — entre Dieu et le Général ; mais elle échoue