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e et dégrade à la fois l’esprit et la matière, et
risque
, à la limite, de les priver de toute raison d’être efficace, — ainsi
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n, — gagner sa vie. Nous partons de la liberté du
risque
, — perdre sa vie. Cette opposition est tellement radicale, tellement
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à penser en hommes responsables, à penser dans le
risque
total de l’être, qui est l’acte. Nous penserons avec des mains créatr
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le jeu, les combinant selon sa loi pour créer un
risque
nouveau. Le temps de cet homme est plein, et nul n’y pourrait disting
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elle : mais dans cette mesure-là, il assumera son
risque
! D’autant plus personnel, d’autant plus responsable, — et d’autant p
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a personne abritée par la loi perde à la fois son
risque
et son pouvoir de création (démocratie libérale). Le droit de la pers
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’est rien s’il n’est pas l’extension naturelle du
risque
et du concret de l’homme qui se dépasse. Qu’importe l’honneur d’un pa
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ce-vie », si la seule réalité vivante est dans le
risque
? Qu’importe la multiplicité des relations, si elle entraîne l’irresp
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uveauté. Maintenant quelque chose s’est passé, un
risque
est là, et ma vie est en lui. L’ai-je accepté ? Déjà tout recommence.
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té » qu’elle trahit. Il veut que l’esprit soit un
risque
(p. 284 et suiv.). Nous le voulons aussi. Mais ce n’est pas là, n’est
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de toute responsabilité concrète. On supprime le
risque
de penser dans la réalité lourde et « mal compassée » (Descartes). Et
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actualité de la pensée, autrement dit : devant le
risque
de penser le réel pour l’informer. Pour l’informer et non pour le déc
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de penser et d’écrire à sa guise, la pauvreté, le
risque
matériel, le nomadisme, le contact avec le peuple et ses difficultés
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et la prédication de ce droit n’entraînant aucun
risque
ni aucune modification concrète pour les clercs, « l’esprit » ne pass
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d’une intelligence sans prises, d’une pensée sans
risques
, et d’un art sans pitié. ⁂ Ramuz en veut à l’école, aux journaux, au
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ine : ce contact avec la matière résistante et ce
risque
de l’homme créateur de sa forme. Si Ramuz n’aime pas les machines, s’
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t l’aventure, le romantisme et l’utopie, enfin le
risque
créateur qui reviennent tenter l’esprit. Il serait vain de le nier :
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e, de l’aventure personnelle, de la liberté et du
risque
personnels. 3. La constatation de cet échec s’impose non seulement à
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Il faudra dire désormais : américanisme. Mais on
risque
bien de commettre, à l’endroit de ce nouvel érotisme, la même erreur
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reprise personnelle, et la juste contrepartie des
risques
qu’on y court, du travail qu’on y donne. Si le propriétaire laisse se
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ssent l’Europe d’aujourd’hui. Notre chance et nos
risques
sont là. Rien ne me paraît plus frappant que la convergence finale
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’autant plus de violence qu’elle y court moins de
risques
immédiats76. Rien n’est plus agaçant pour l’étranger que cette espèce
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e qui va changer ma vie, l’enrichir d’imprévu, de
risques
exaltants, de jouissances toujours plus violentes ou flatteuses. C’es
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et qui fonde une nouvelle existence, initiant un
risque
nouveau. ⁂ Écartons tout malentendu : irrationnel ne signifie nulleme
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, dans un état normal du corps et de l’esprit, le
risque
de coup de foudre est à peu près éliminé. Il apparaît ainsi que la mo
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’être chrétien, sans s’en apercevoir, et c’est le
risque
qu’il court dans les périodes où les choses ont l’air de bien marcher
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x le sens spirituel de la mise en pratique à tous
risques
d’un idéal même imparfait ; car notre rigorisme intellectuel masque s