1 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
1 e, et bien moins encore la synthèse. Elle veut le risque permanent, l’actualité permanente. Elle provoque sans répit cette mis
2 se dissout dans un processus qui nie l’acte et le risque . Il n’y a plus qu’à compter un, deux, trois, comme le dit Kierkegaard
3 que sans « médiation » et comportant par suite le risque personnel, le choix et l’acte, une sorte de « contre-Hegel » radical,
4 n philosophe, qu’un moraliste, parle de choix, de risque et d’acte, ces mots désignent des réalités éthiques qui n’ont rien de
5 éthiques qui n’ont rien de commun avec l’acte, le risque et le choix dont parle la théologie dans sa dialectique absolue. Il n
6 dire d’une possibilité qui n’est pas nôtre. Et le risque permanent, c’est alors celui qu’encourt l’homme jeté par la révélatio
2 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
7 que l’homme renonce à assumer personnellement son risque et celui du « prochain » ? L’erreur fasciste est peut-être plus grave
8 de toute incarnation, de toute création, de tout risque . La personne est aussi, par conséquent, l’individu moral, l’individu
3 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
9 s, que l’opposition réelle n’est pas, ainsi qu’on risque de le déduire de l’entreprise des Pères de Juvisy, entre « l’héritage