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que nous décrivions tout à l’heure. D’où aussi le
risque
que l’acte institue pour celui qui l’ose. Mais c’est précisément ce s
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ment ce sentiment de malaise, lié à l’euphorie du
risque
encouru, qui est le signe normal d’une création de l’esprit humain. L
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et à l’éprouver plus fortement que l’euphorie du
risque
, du jeu. C’est un affadissement et une trahison certaine de l’Évangil
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d’autonomie, de responsabilité spirituelle et de
risque
personnel, des instincts brutaux : l’instinct de puissance, l’instinc
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ssivité. Se méfier de la violence, avoir peur des
risques
féconds qu’elle institue, c’est se priver des meilleures armes dont n