1 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
1 le combat tel qu’il lui est offert, elle court le risque de s’y dégrader. J’ai préféré ce risque à la politique de l’autruche.
2 court le risque de s’y dégrader. J’ai préféré ce risque à la politique de l’autruche. L’issue fût-elle désespérée. Et peut-êt
2 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
3 idicule et impuissance du clerc qui s’engage Le risque est la santé de la pensée, à condition toutefois qu’elle l’envisage s
4 mme. Ils délèguent au chef inconnu le droit et le risque d’être homme, et se réservent le rôle d’assurés. Ils sont prêts pour
3 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
5 les maquiller ; mais bien plutôt d’en assumer le risque , sobrement. ⁂ J’imagine assez bien la gêne du lecteur qui s’avance à
4 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
6 ée redevient un danger, un facteur de choix et de risque , et non plus un refuge idéal. Ne nous en plaignons pas : le risque es
7 us un refuge idéal. Ne nous en plaignons pas : le risque est la santé de la pensée. ⁂ Destin du siècle ! Expression curieuse
8 asion, d’une démission ; qu’ils n’ont pas fui les risques et qu’ils ont exposé leurs vies. Enfin, qu’ils sont animés par une fo
9 prévisible, toujours aventureux. Elle vit dans le risque et dans la décision, au lieu que l’homme des masses vit dans l’attent
5 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
10 fins ; la foi ne veut connaître que les fins, et risque ainsi de sous-estimer les moyens. Ou encore : pour le politique pur,
6 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
11 sait qu’au plus fort du combat, une fois tous les risques endossés. Voilà son paradoxe et l’humour de sa lutte. L’issue de la b
12 déjà sauvé. Crever de faim n’est pas le pire des risques que je cours. Le pire des risques, c’est de manquer cet acte par lequ
13 pas le pire des risques que je cours. Le pire des risques , c’est de manquer cet acte par lequel je saisis le salut qui m’est pr
7 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
14 aines, fait de lui un révolutionnaire, l’homme du risque opposé à l’homme des assurances. Car l’humanisme n’est, aux yeux de l
8 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
15 métaphysique.   1° Le christianisme est d’abord risque et folie. Le Christ dit à deux pécheurs, qu’il surprend à leur travai
16 mble à rien de connu, qui est la folie même. À ce risque matériel qui se retrouve à tous les moments de la vie chrétienne, le
9 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
17 de sa vocation, elle est seule responsable de son risque  ; surtout, elle se sait plus réelle que toute réalité collective. Ell
10 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
18 ée. Comblée de chances de grandeur, et comblée de risques mortels. Pour la jeunesse de 1932, le conflit de vivre, le paradoxe f
19 monde culturel, économique et social qu’anime un risque permanent, essentiel. L’État marxiste idéal ne laisse subsister que l
20 L’État marxiste idéal ne laisse subsister que les risques accidentels ; il réduit l’aventure humaine à un déroulement indéfini
11 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
21 manifeste, il crée une nouveauté, c’est-à-dire un risque . Et toute sa dignité consiste à assumer ce risque. La dignité de l’ho
22 risque. Et toute sa dignité consiste à assumer ce risque . La dignité de l’homme, c’est d’être responsable. Le monde actuel est
23 ais dans la possibilité pour chacun de courir son risque propre. Ainsi, la valeur suprême de la personne, c’est, à la limite,
12 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
24 faire figure honorable. Aucun ne rompt, aucun ne risque , tous abondent en justifications éloquentes. Justification de leurs a
25 us profond. Qu’est-ce qu’un homme ? J’ai dit : un risque personnel64. Le règne qu’ils préparent ne va-t-il point porter à notr
26 facilités matérielles, une assurance contre tous risques . On n’en peut rien dire de précis, sauf à tomber dans la trivialité (
27 te jeunesse est pauvre par goût de la force et du risque . Elle rit bien. Elle n’a pas ce sérieux engourdi des gens qui font un
28  ! Prenez garde à tous ceux qui vous appellent au risque pour le risque ! La conclusion fatale de leur désespoir s’appelle tou
29 à tous ceux qui vous appellent au risque pour le risque  ! La conclusion fatale de leur désespoir s’appelle toujours l’État to
13 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
30 oir rester longtemps la dernière à souffrir. Elle risque cependant de se voir bientôt réveillée par une brutalité dont elle es
14 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
31 e et dégrade à la fois l’esprit et la matière, et risque , à la limite, de les priver de toute raison d’être efficace, — ainsi
32 n, — gagner sa vie. Nous partons de la liberté du risque , — c’est peut-être perdre sa vie. Cette opposition est tellement radi
33 à penser en hommes responsables, à penser dans le risque total de l’être, qui est l’acte. Nous penserons avec des mains créatr
34 le jeu, les combinant selon sa loi pour créer un risque nouveau. Le temps de cet homme est plein, et nul n’y pourrait disting
15 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
35 mauté du spirituel » qu’il ne cesse d’invoquer au risque , il faut le dire, de créer provisoirement, dans certains cerveaux, le
16 1934, Politique de la personne. Appendice — Ni droite ni gauche
36 amme du parti, des possibilités pratiques, et des risques personnels que courent les députés auprès des électeurs si par hasard
17 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
37 e à séparer jalousement la pensée de l’action, du risque et de l’engagement personnel, quitte à se lamenter sur le monde tel q