1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 reil, assurent en principe la pression du gaz. On risque toujours de pomper un peu trop fort et de tout faire sauter.) Pas d’é
2 intellectuel. Par là même, l’intellectuel chômeur risque d’apparaître inférieur aux yeux des gens de métier parmi lesquels il
3 normal » que lui impose sa vocation), il court un risque qui n’est pas son vrai risque. Il se voit entraîné hors de sa ligne d
4 ation), il court un risque qui n’est pas son vrai risque . Il se voit entraîné hors de sa ligne dans des conflits où sa personn
5 atin, nous avons décidé de réagir. Quand une auto risque de rater le tournant, emportée par la force centrifuge, il ne faut pa
6 ’y forcer utilement. Ce n’est pas que je fuie les risques . Je crois avoir fait bon ménage avec celui qui m’attendait ici. Mais
7 on ménage avec celui qui m’attendait ici. Mais le risque authentique et fécond est celui qu’on ne cherche pas comme une répons
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
8 z notable d’imprévoyance naïve, d’acceptation des risques , de confiance obscurément accordée à l’instinct ou à « la Vie », ou à
9 ceux-là calculent. Et les autres acceptent leurs risques , c’est-à-dire acceptent de vivre, malgré l’État laïque qui leur conse
10 prochains, ceux qui refusent de connaître par le risque , c’est-à-dire par la souffrance. Les clercs « parfaits ». « Je me fai
11 assassin. Je pense toutefois que les partisans du risque créateur ont raison. Et que la santé spirituelle d’un peuple n’est pa
12 politiques qui empêchent cette santé, ce goût du risque , de se transformer mécaniquement en guerre. C’est tout le problème de