1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Introduction
1 une inquiétude fondamentale et par la création de risques toujours accrus, remettant sans cesse en question les certitudes et l
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
2 e mettre en valeur ce qui nous est commun ; qu’on risque ainsi de nourrir les préjugés, et de forcer, par esprit de symétrie,
3 ère », acceptant les passions et les corps à tous risques pour l’âme et l’esprit, en a tiré le principe d’une possible grandeur
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
4 e ira beaucoup plus loin, non pas dans le sens du risque , mais dans celui des normes. C’est une vision réduite et limitée de l
5 de n’être pas. Celle-ci marque un recul devant le risque du temps. La conscience de l’Histoire est née de l’acceptation d’un t
6 pocalypse. D’ici là, nul soutien que la foi. À ce risque du temps, le Moyen Âge résiste par un retour aux conceptions cyclique
7 nous emporte sans espoir à l’aventure. Devant le risque béant, soudain total, l’homme qui n’a pas de foi cède au vertige. Sa
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
8 crise de croissance, l’échec de l’Aventure ou un risque nouveau. L’aventure technique : sa préhistoire La préhistoire d
9 nt à savoir si cela représentera un progrès ou un risque nouveau, voilà qui nous oblige à reconsidérer le sens et la nature fi
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
10 : dans les deux cas, on essaierait d’éliminer les risques inhérents à l’Aventure. Et il en va de même pour toutes nos tentative
11 un accroissement de sens et d’un élargissement du risque humain. Mais il importe ici d’être bien clair quant au sens du mot ri
12 mporte ici d’être bien clair quant au sens du mot risque dans cette définition. Le risque dont je parle est dialectique : il c
13 t au sens du mot risque dans cette définition. Le risque dont je parle est dialectique : il consiste en une double possibilité
14 à un danger parfois mortel, l’autre à de nouveaux risques , à de nouveaux défis. Le danger qui apparaît d’un côté n’est plus un
15 s. Le danger qui apparaît d’un côté n’est plus un risque véritable, s’il met un point final au développement humain et ne perm
16 lus de choix à la personne. Dans ce sens, le vrai risque d’Ulysse n’est pas le naufrage définitif, mais la poursuite de sa nav
17 . Prenons un exemple brûlant. La bombe H est un «  risque  » et plus grand que celui de la bombe A ; elle n’est pas un progrès p
18 grès suppose au contraire l’élimination de tels «  risques  » parce qu’ils termineraient l’Aventure. En revanche, il demande la p
19 e manqueront pas d’instituer à leur tour d’autres risques plus vastes et significatifs. À mesure qu’on approche d’un sommet, l’
20 bante, et d’un sens toujours plus décisif. Il y a risque , au sens où je l’entends, lorsque l’homme se trouve en présence d’opt
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
21 te de ses colonies, confrontée subitement avec le risque d’une décadence définitive, et contrainte à se demander ce qu’elle va
22 s, pour un monde ouvert aux échanges créateurs de risques féconds. Ils se sentent les vrais héritiers de l’Aventure occidentale
23 de l’énergie nucléaire, si l’on ose affronter les risques du loisir, le défi de l’ennui, et les vraies ambitions de la démocrat
24 Église.) Tant que l’esprit de jugement personnel, risque et santé de la démocratie, ne sera pas franchement cultivé, le commun
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Où l’Aventure et la Voie se rejoignent
25 ver le moyen de nourrir ses populations ; mais il risque aussi d’en souffrir plus gravement à d’autres égards. Les maux d’une