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une inquiétude fondamentale et par la création de
risques
toujours accrus, remettant sans cesse en question les certitudes et l
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e mettre en valeur ce qui nous est commun ; qu’on
risque
ainsi de nourrir les préjugés, et de forcer, par esprit de symétrie,
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ère », acceptant les passions et les corps à tous
risques
pour l’âme et l’esprit, en a tiré le principe d’une possible grandeur
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e ira beaucoup plus loin, non pas dans le sens du
risque
, mais dans celui des normes. C’est une vision réduite et limitée de l
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de n’être pas. Celle-ci marque un recul devant le
risque
du temps. La conscience de l’Histoire est née de l’acceptation d’un t
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pocalypse. D’ici là, nul soutien que la foi. À ce
risque
du temps, le Moyen Âge résiste par un retour aux conceptions cyclique
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nous emporte sans espoir à l’aventure. Devant le
risque
béant, soudain total, l’homme qui n’a pas de foi cède au vertige. Sa
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crise de croissance, l’échec de l’Aventure ou un
risque
nouveau. L’aventure technique : sa préhistoire La préhistoire d
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nt à savoir si cela représentera un progrès ou un
risque
nouveau, voilà qui nous oblige à reconsidérer le sens et la nature fi
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: dans les deux cas, on essaierait d’éliminer les
risques
inhérents à l’Aventure. Et il en va de même pour toutes nos tentative
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un accroissement de sens et d’un élargissement du
risque
humain. Mais il importe ici d’être bien clair quant au sens du mot ri
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mporte ici d’être bien clair quant au sens du mot
risque
dans cette définition. Le risque dont je parle est dialectique : il c
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t au sens du mot risque dans cette définition. Le
risque
dont je parle est dialectique : il consiste en une double possibilité
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à un danger parfois mortel, l’autre à de nouveaux
risques
, à de nouveaux défis. Le danger qui apparaît d’un côté n’est plus un
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s. Le danger qui apparaît d’un côté n’est plus un
risque
véritable, s’il met un point final au développement humain et ne perm
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lus de choix à la personne. Dans ce sens, le vrai
risque
d’Ulysse n’est pas le naufrage définitif, mais la poursuite de sa nav
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. Prenons un exemple brûlant. La bombe H est un «
risque
» et plus grand que celui de la bombe A ; elle n’est pas un progrès p
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grès suppose au contraire l’élimination de tels «
risques
» parce qu’ils termineraient l’Aventure. En revanche, il demande la p
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e manqueront pas d’instituer à leur tour d’autres
risques
plus vastes et significatifs. À mesure qu’on approche d’un sommet, l’
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bante, et d’un sens toujours plus décisif. Il y a
risque
, au sens où je l’entends, lorsque l’homme se trouve en présence d’opt
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te de ses colonies, confrontée subitement avec le
risque
d’une décadence définitive, et contrainte à se demander ce qu’elle va
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s, pour un monde ouvert aux échanges créateurs de
risques
féconds. Ils se sentent les vrais héritiers de l’Aventure occidentale
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de l’énergie nucléaire, si l’on ose affronter les
risques
du loisir, le défi de l’ennui, et les vraies ambitions de la démocrat
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Église.) Tant que l’esprit de jugement personnel,
risque
et santé de la démocratie, ne sera pas franchement cultivé, le commun
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ver le moyen de nourrir ses populations ; mais il
risque
aussi d’en souffrir plus gravement à d’autres égards. Les maux d’une