1 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La religion de la croissance
1 quoi point de croissance du PNB, sans quoi l’État risque une baisse de prestige… Dans un tel monde, toute innovation technique
2 alculer la décision, au lieu de la prendre à tous risques non sans avoir pesé ces risques, consulté des superstitions très pers
3 la prendre à tous risques non sans avoir pesé ces risques , consulté des superstitions très personnelles, ou un ami, ou son conj
4 l’écrasant devoir de choisir notre avenir à tout risque , ou d’accepter qu’il soit, à tout calcul, catastrophique. Le mythe
5 nterdits, de violer les tabous et d’ouvrir à tous risques la boîte de Pandore, désobéissance qui correspond à l’acte d’Ève croq
6 res (ce que l’on peut toujours faire sans trop de risques ) et les dates avancées (pourtant données comme simples repères, d’hyp
7 e limiter volontairement par la seule crainte des risques qu’il fomente. Il attend que des catastrophes arrêtent ici ou là sa c
2 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — Le grand litige
8 icité d’origine hydraulique ou à mazout. — Et les risques de radiations ? demandent quelques névrosés traumatisés par Hiroshima
9 ment, qui prétend pouvoir ingérer sans le moindre risque « des légumes gorgés de plutonium »38. — Reste le problème des déche
10 . Au reste l’homme n’a jamais rien entrepris sans risque . Négligeant de vérifier ce « fait » qui ne saurait être « établi » qu
11 es réponses ; cette tendance constante à nier les risques , à les minimiser s’ils étaient confirmés par des accidents de fonctio
12 tes restent d’ailleurs résolument muettes sur les risques les plus probables : tremblements de terre, attentats terroristes, gr
13 e nulle, s’obstinent à répéter les promoteurs. Le risque n’en demeure pas moins inacceptable, car l’accident s’il se produit,
14 onc. Oui, si l’on considère comme admissibles des risques génétiques supplémentaires causés par les rejets de tritium, d’iode 1
15 qu’on veut nous faire prendre dès maintenant des risques proprement incalculables, au nom de besoins à venir arbitrairement év
16 évalués. On ne connaît, scientifiquement, ni ces risques ni ces besoins, et c’est de cette double ignorance que l’on déduit la
17 ès lourde charge pour tous, et mille fois plus de risques là-bas que de chances ici. Le marché nucléaire entre la RFA et le Bré
18 çais et anglais ? Est-ce qu’elles justifieront le risque planétaire que des savants redoutent, l’atteinte possible à la couche
19 ontraire vous voulez la liberté d’abord, avec les risques qu’elle comporte, vous vous heurtez aux cadres géométriques qu’impose
3 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La clé du système ou l’État-nation
20 oyen s’est laissé dessaisir par égoïsme, peur des risques ou gain de paix, désormais peut être perdue d’un seul coup, sans reto
21 hington et le Parti en URSS, ne peuvent courir le risque de perdre la face, en cédant pour la paix devant une loi supérieure à
4 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — L’avenir sensible au cœur
22 en état de prévoir, mais qu’il faut faire, à tous risques et périls, mais aussi, faute d’une impossible connaissance, dans l’es
23 e terreur déterministe qui exonère l’individu des risques de la liberté. Roma locuta… l’ordinateur a parlé, la cause est jugée.
5 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Première histoire de fous : l’auto
24 mécanicien à la Société Edison, pour fonder à ses risques et périls une première entreprise de construction d’automobiles. Il n
6 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Deuxième histoire de fous : Hitler
25 qu’elle veut vraiment sans le savoir, ce qu’elle risque , ou ce qu’elle devrait oser vouloir. Certes, chacun suscite ou crée l
7 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Devenir soi-même
26 ls, et que d’ailleurs, on ne peut rien faire sans risque . C’est bien moins la menace d’irradiation, que le fait (patent) de n’
27 ictoires : enracinement ou mobilité ; sécurité ou risque  ; fidélité ou quête de l’inconnu ; tradition ou innovation… Distingu
28 lisantes et affrontent, chacun dans sa quête, des risques par définition sans précédent ; à la fois libre et responsable, à la
29 vient ainsi la devise des vrais croyants, de leur risque mais aussi de leur foi, de leur solitude au départ, mais de leur soli
8 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Passage de la personne à la cité
30 udes réelles ou alléguées, en cas de guerre ou de risques de guerre, c’est-à-dire tout le temps ; de son amoralité proclamée so
31 entrales nucléaires ruineuses à tous égards et le risque de manquer de 5 à 10 % d’énergie électrique pendant la prochaine déce
9 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience communautaire
32 canique, un tout autre genre de défense contre le risque de promiscuité : l’indifférence et la ségrégation à la fois timide et
33 répondent que non, car ce serait faire courir un risque intolérable à l’économie nationale. En vertu d’arguments analogues, o
10 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Que tout appelle les régions
34 mais c’est le seul, et bien plus grand serait le risque , à ne rien faire. Résumé 1. — La nécessité des régions paraît
11 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience régionale
35 us, la revendication des « ethnies sans État » ne risque-t -elle pas d’aboutir, en cas de succès, à des mini-États-nations, c’est
36 e trop évident acquis à la faveur d’un malentendu risque de compromettre à long terme le succès des formules authentiques de l
12 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — L’autogestion politique
37 endrait un autre, et tout serait perdu. C’est son risque . Ce n’est pas mon savoir. En revanche, il n’est pas trop difficile de
38 la liberté par le respect des différences et les risques passionnants de l’autonomie, au nom des fins communes à tous les homm
39 n déséquilibre en avant. Il vous faut accepter ce risque . Autrement, allez vous coucher.   7. — « La région serait-elle une p
13 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
40 e, parler à grande distance, tuer de même et sans risques , voir ce qui n’est pas là, entendre Mozart ou Bach, ou la voix de ses
41 ulle garantie de sécurité égale ou supérieure aux risques par elle-même créés et entretenus. Absurde, impossible et réelle, la
14 1977, L’Avenir est notre affaire. Conclusion. « Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? »
42 aujourd’hui certaines causes du péril où l’humain risque de s’anéantir, et nous disons : ce serait trop bête ! Nous venons d’e
43 sécurité à tout prix et la soif de liberté à tous risques , le choix de l’espèce sera fonction de la chose la moins prévisible d