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eurs du Tristan, d’où sont issus presque tous nos
romans
, étaient nourris de l’hérésie manichéenne, et l’ont ainsi fait vivre
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que Dos Passos situe plusieurs des scènes de ses
romans
, et c’est là qu’il y a bien six ans j’ai connu Carson McCullers. Elle
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Je la félicitai sur le beau titre de son premier
roman
qui venait de paraître — écrit entre 19 et 22 ans — et elle me dit me
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e la première ne professe pas du tout ce culte du
roman
américain qui caractérise la seconde. Carson McCullers par exemple, q
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me suis demandé souvent : quel est le sujet de ce
roman
? Point d’intrigue, et pourtant une construction serrée, comme celle
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wer : — Il n’y a pas d’histoires d’amour, dans ce
roman
. Elle me regarde étonnée, presque indignée : — Il n’y a que cela ! El
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our des êtres, l’amour réel, et non pas celui des
romans
. New York, le 15 avril 1947. k. Rougemont Denis de, McCullers Cars
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intéressante qui fait le sujet de nos plus beaux
romans
d’amour. Les obstacles au bonheur des amants, indispensables au dével
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le frigidaire et permettre à la femme de lire des
romans
, — ou d’en écrire. Regardez maintenant le couple américain au restaur
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cence. Disons, pour fixer les idées, que les deux
romans
européens les moins pensables en Amérique seraient sans doute Adolphe
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La jeune littérature des États-Unis devant le
roman
américain (7 juin 1947)m Je ne connais dans tout New York qu’une s
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que Dos Passos situe plusieurs des scènes de ses
romans
, et c’est là qu’il y a bien six ans j’ai connu Carson McCullers. Elle
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Je la félicitai sur le beau titre de son premier
roman
qui venait de paraître — écrit entre 19 et 22 ans — et elle me dit me
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e la première ne professe pas du tout ce culte du
roman
américain qui caractérise la seconde. Carson McCullers par exemple, q
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, « La jeune littérature des États-Unis devant le
roman
américain », Le Figaro littéraire, Paris, 7 juin 1947, p. 1.
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Soviets dénoncent la « morale déliquescente » des
romans
français modernes, et l’accusent de « saper les fondements du mariage
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oduites au xiie siècle par les troubadours et le
roman
de Tristan. Il faudrait au moins distinguer amour et sexualité. Il n’
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le piquant d’une tricherie que toutes nos modes,
romans
et films favorisentf. Si l’on estime au contraire, comme je le fais,
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r les livres qui font de l’argent aux US sont les
romans
historiques et les romans religieux, qui tirent souvent à un million
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’argent aux US sont les romans historiques et les
romans
religieux, qui tirent souvent à un million et plus ; 4° Les droits de
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et plus ; 4° Les droits de traduction d’un de ces
romans
ne représentent au mieux qu’une fraction négligeable des bénéfices su
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goût du public qui fait le succès financier d’un
roman
, bien plus que la passion du gain chez l’éditeur. En d’autres termes,
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de l’esprit, ce n’est pas le fait que les mauvais
romans
encombrent l’étalage, mais qu’on n’ait plus le droit de les juger mau
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e condense (ou dilue, indifféremment) quantité de
romans
espagnols, pour gagner sa vie. Dès 1768, Ducis condense Shakespeare.
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le, le vicomte de Vogüé et d’autres condensent le
roman
russe, l’adaptent sans réplique au goût français, et le réduisent aux
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ès et de la valeur littéraire intrinsèque, que le
Roman
de Tristan et Yseult, dans la version de Joseph Bédier : condensation
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tirée d’une traduction de Vialatte, faite sur un
roman
non terminé, et que l’auteur voulait détruire, ne court-il pas les mê