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rs. Il écrit une Psychologie de la pauvreté et un
roman
dont le tirage atteint 250 000 exemplaires. Son œuvre s’étend dans le
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n le met en prison. Il y écrit en treize jours un
roman
: L’Archer tirant contre le soleil. Accueilli à sa sortie de prison p
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d’admirables citations de ses Méditations. Si les
romans
de Kagawa l’ont fait comparer à Gorki, ses poèmes en prose sont d’un
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Au sujet d’un
roman
: Sara Alelia (3 novembre 1934)g Voulez-vous un paradoxe ? Littéra
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ire ? Je détiendrais volontiers celui-ci : que le
roman
est un genre protestant. — Et Balzac ? dites-vous, car vous êtes Fran
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êtes Français. Eh bien, Balzac n’est pas tout le
roman
. Il n’est même pas tout le roman français. Balzac, c’est le roman soc
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’est pas tout le roman. Il n’est même pas tout le
roman
français. Balzac, c’est le roman social. Balzac — et Stendhal, bien s
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même pas tout le roman français. Balzac, c’est le
roman
social. Balzac — et Stendhal, bien sûr — ce sera l’honorable, la géni
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es Anglais, les Allemands, les Scandinaves, et le
roman
d’analyse français, de Rousseau jusqu’à Gide, en passant par Constant
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Gide, en passant par Constant. Quand on parle du
roman
, vous ne voyez que Balzac et Zola. Je vois aussi le pasteur Sterne, l
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tous des chrétiens. Plusieurs ont même écrit des
romans
furieusement antichrétiens — des romans justement comme ne peuvent en
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écrit des romans furieusement antichrétiens — des
romans
justement comme ne peuvent en écrire que des protestants, malgré eux.
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de climats protestants. Que faut-il pour faire un
roman
? Des caractères, de la vie intérieure, une morale qui mette des obst
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toutes leurs œuvres, vous chercheriez en vain un
roman
véritablement chrétien. La Porte étroite ne décrit guère qu’une aberr
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ttante ? À parler franc, je ne connais qu’un seul
roman
moderne authentiquement « réformé ». Un grand roman, je crois. C’est
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man moderne authentiquement « réformé ». Un grand
roman
, je crois. C’est Sara Alelia, de Mme Hildur Dixelius. On vient de le
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ent de le traduire du suédois9. ⁂ Qu’est-ce qu’un
roman
chrétien ? Une histoire où tout le monde « se conduit bien » ? Il n’y
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monde « se conduit bien » ? Il n’y aurait pas de
roman
. Une histoire dont le personnage principal est « la main du Seigneur
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lais du xixe siècle — en conséquence de quoi les
romans
des « païens », d’un Thomas Hardy, par exemple, se devaient de finir
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nisme. Et l’on serait en droit de prétendre qu’un
roman
pessimiste à la Thomas Hardy a plus de chances d’être chrétien qu’un
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le sobre courage d’avouer sa dégradation. Un vrai
roman
chrétien est d’abord réaliste. Car il faut bien connaître la nature e
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qui le juge. On a dit de Sara Alelia que c’est un
roman
de la grâce : oui, mais c’est aussi, et d’abord, un roman de la perdi
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la grâce : oui, mais c’est aussi, et d’abord, un
roman
de la perdition. J’y vois une suite d’illustrations vivantes du fameu
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rtis. (Éditions « Je sers ».) g. « Au sujet d’un
roman
: Sara Alelia », Les Nouvelles littéraires, Paris, n° 629, 3 novembre
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34, p. 3. Une note de lecture plus courte du même
roman
a également paru dans le Journal de Genève du 25 mai 1934.
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C’est une légende encore qui donne le départ à ce
roman
des Löwensköld, et porte sur lui de grandes ombres. Il y puise sa vie
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ante et perverse, — cela suffirait pour animer un
roman
romantique de la grande tradition. Mais tout ce pittoresque humain re
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rlotte Löwensköld et Anna Svärd — forment un seul
roman
, aux péripéties magistralement variées et fuguées. À défaut de tout r
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omme une anthologie de scènes mineures des grands
romans
de Lagerlöf. On y admire, appliquées au réel, toutes les vertus subti
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oriques, décors, personnages et coutumes, que les
romans
mettront en œuvre : il n’y manque rien que le rythme, c’est-à-dire la
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plexes dont s’est nourri depuis cent ans le grand
roman
occidental : vies intérieures profondes, structure sociale stable et
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ersonnages. Considérez ces trois facteurs dans le
roman
de la grande époque (xixe siècle) et voyez si leur décadence ne suff
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des Lowensköld, Charlotte Lowensköld, Anna Svärd,
romans
traduits du suédois par M. Metzger et T. Hammar. (Éditions « Je sers
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Mais plus je relisais les différentes versions du
roman
, plus je me sentais gêné, mal à l’aise. Ce Tristan et cette Iseut qui
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d’avoir été élevés dans une double contradiction.
Romans
, poèmes, musique, l’art et la littérature nous représentent la passio
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fices, il me semble. Ne devez-vous pas publier un
roman
, dont le titre, La Folle Vertu, illustre bien votre pensée ? Oui, je
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sentiment de reconnaissance. Quand je lisais les
romans
bretons je me sentais curieusement chez moi. J’ai fini par comprendre