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te la créature la plus poétique du monde, au sens
romantique
de ce terme. Il est beau aux yeux des naïfs qui croient que le mal do
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; par manque de foi. Vous reconnaissez cette idée
romantique
qu’il leur suggère : faire mieux que Dieu, « se faire un nom » à eux,
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nt le foyer dans l’ère moderne fut la littérature
romantique
, et dont les romans et les films sont les agents de diffusion. Cette
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de ses droits absolus. Mais nous avons une morale
romantique
exaltant la passion « fatale » : c’en est fait de la toute petite cha
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ture, ou lui rend un culte obsédé. L’idéalisation
romantique
de l’amour dans l’époque moderne, entraînant une pruderie morbide du
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: « Porte de l’Enfer ! » Mais Goethe et tous les
romantiques
la divinisent. Souvenez-vous de l’exaltation finale du Second Faust :
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porte du Ciel. Montaigne le dit bien, contre les
romantiques
de tous les temps : « Entre nous, ce sont choses que j’ai toujours vu
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Il ne fait jamais rien sans calcul. Mais voilà ce
romantique
d’Adam qui s’y laisse prendre. Il s’imagine que la belle Ève, grâce à
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grand réaliste de tous les temps.) Mais le culte
romantique
de la femme a inverti cet ordre naturel. Trop d’abus de pouvoir mascu
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… Mais il en fait, hélas, une théorie. Tout amant
romantique
parle ici comme une femme, s’il n’est plus maîtrisé par l’homme en lu
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et quand nous sommes abêtis de discours, lui, le
romantique
qui nous suggère que l’indicible est peut-être plus vrai que la parol