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» de la Suisse : c’est la « libre Helvétie » des
romantiques
et de nos chants patriotiques, ou l’Helvetia des inscriptions latines
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présente la patrie, au sens le plus classique (et
romantique
!) du mot. William Rappard l’a très bien dit : Le canton, c’est pour
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on l’invoque dans les discours, n’est qu’un mythe
romantique
. Nous savons bien que l’autarcie économique n’existe pas ; que l’auta
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tes et fermées. Ainsi la Suisse est la patrie des
romantiques
contraints par les dimensions mêmes de leur État au classicisme vérit
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rance et l’Allemagne sur la foi de leurs penseurs
romantiques
. L’idée qu’il y aurait en Europe un certain nombre de cultures nation
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lisme en termes catholiques, et par un philosophe
romantique
et radical d’une profonde originalité, Ignaz Vital Troxler. Dans la p
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me les idylles du xviiie siècle, non pas l’opéra
romantique
, bien moins encore ces planches de minéralogie que nous bariolent les
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’un seul mot l’exemple d’une vie trop ardente : «
romantique
» ou « aventurier » ou mieux encore « homme de la Renaissance ». Rapp
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s au front grec, à l’œil noir, sur un fond de mer
romantique
. C’est assez nervalien, et Baudelaire l’aimait. Il s’ôte la vie à qua
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près lui de voir les Alpes comme les voyaient nos
romantiques
— Calame, Diday, Meuron —, majestueuses et bien composées dans une di
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ieuse. Hellène ou Helvète, populaire ou cosmique,
romantique
ou bien classique — autant de mots d’ordre passager qui n’atteignent
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rès haut ton, Gustave Roud et Philippe Jaccottet,
romantiques
assourdis qui transmuent l’expérience de l’âme en pur langage de natu
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re chose qu’au rêve des Suisses, à la littérature
romantique
et aux intérêts du tourisme. 3. Entre ces deux visions d’un comportem
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ues de Victor Hugo, de Michelet, de tant d’autres
romantiques
, les déclarations politiques des grands chefs de partis en Europe, de