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rtant, il faut bien le dire : cette révélation du
romantisme
allemand dans ce qu’il eut d’audacieux et de tragique ne présente pas
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aspects nocturnes » de sa nature. Ainsi naquit le
romantisme
allemand après le siècle des Lumières. Ainsi renaissent nos soifs mys
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de nous », affirme un des théoriciens du premier
romantisme
, Ignaz Troxler. Mais encore : s’agit-il vraiment des choses qui sont
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it ». Voilà bien la profonde ambiguïté où naît le
romantisme
, et dont il vit ! Croire que le rêve ne révèle rien que nos secrets,
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re. » Et sur cette base, la seconde génération du
romantisme
va formuler sa fameuse théorie de l’inspiration — tellement vulgarisé
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t Béguin dans cette conclusion : « La grandeur du
romantisme
restera d’avoir reconnu et affirmé la profonde ressemblance des états
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ression d’un Indicible est tellement essentiel au
romantisme
que je n’hésite pas à y trouver l’explication d’un fait connu de tous
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qu’on parvient au salut », dit saint Paul. IV.
Romantisme
et national-socialisme De même que l’expérience d’un au-delà ne pr
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e — de même nos incursions dans la psychologie du
romantisme
doivent nous servir à mieux comprendre le temps où nous vivons et agi
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hitlérien, dans son essence, m’apparaît comme un
romantisme
politique. Et je ne dis pas du tout que les écrits d’un Novalis ou d’
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le9. » Une politique d’artistes, une politique de
romantisme
collectif, voilà le cauchemar que rêve à côté de nous le IIIe Reich s