1 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
1 rtant, il faut bien le dire : cette révélation du romantisme allemand dans ce qu’il eut d’audacieux et de tragique ne présente pas
2 aspects nocturnes » de sa nature. Ainsi naquit le romantisme allemand après le siècle des Lumières. Ainsi renaissent nos soifs mys
3 de nous », affirme un des théoriciens du premier romantisme , Ignaz Troxler. Mais encore : s’agit-il vraiment des choses qui sont
4 it ». Voilà bien la profonde ambiguïté où naît le romantisme , et dont il vit ! Croire que le rêve ne révèle rien que nos secrets,
5 re. » Et sur cette base, la seconde génération du romantisme va formuler sa fameuse théorie de l’inspiration — tellement vulgarisé
6 t Béguin dans cette conclusion : « La grandeur du romantisme restera d’avoir reconnu et affirmé la profonde ressemblance des états
7 ression d’un Indicible est tellement essentiel au romantisme que je n’hésite pas à y trouver l’explication d’un fait connu de tous
8 qu’on parvient au salut », dit saint Paul. IV. Romantisme et national-socialisme De même que l’expérience d’un au-delà ne pr
9 e — de même nos incursions dans la psychologie du romantisme doivent nous servir à mieux comprendre le temps où nous vivons et agi
10 hitlérien, dans son essence, m’apparaît comme un romantisme politique. Et je ne dis pas du tout que les écrits d’un Novalis ou d’
11 le9. » Une politique d’artistes, une politique de romantisme collectif, voilà le cauchemar que rêve à côté de nous le IIIe Reich s
2 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
12 e. Elle a manqué la Renaissance, les Lumières, le romantisme et les révolutions. Endormie en plein Moyen Âge, on la réveille au si