1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
1 s un porche couvert aux colonnes enguirlandées de roses . Toute une famille de géants, debout sur un seuil solennel, me regard
2 jours, les hôtes d’une immense demeure en briques roses et jaunes, entourée de prairies aux bosquets vaporeux. Des parterres
3 igognes filent sur nos têtes, tirant leurs pattes roses . À l’horizon toujours passent des voiles, mais on ne voit pas la mer.
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
4 symbolique. Hofmannsthal. Un aquarium de lumière rose où nagent des phoques à ventre blanc qui sont des ministres, des sirè
5 ’amour ! La traîne d’une robe tournoie, éclair de roses sur un seuil. C’était la voix de la comtesse Adélaïde, — je la connai
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
6 geoyaient au sommet du Rozsadomb — la Colline des roses . Une ancienne mosquée, disiez-vous, le tombeau du prophète Gül Baba.
7 écor en pierre brune peu solide, rongé de petites roses cramoisies. On longe une galerie couverte, on tourne dans un escalier
8 en ont fait Gül Baba, ce qui signifie le Père des Roses . Moyennant cette naturalisation il continue de protéger la ville (en
9 que ce n’est pas l’heure de visiter : le Père des Roses est peut-être allé se promener. Dehors, les roses crimson sentent le
10 Roses est peut-être allé se promener. Dehors, les roses crimson sentent le soufre. Trente degrés à l’ombre. Ce sanctuaire ind
11 massées tout autour, frileuses dans leurs dessous roses , les filles qui chantent une chanson populaire et regardent tristemen
12 i retire ses lueurs. Ciel blanc, où très peu d’or rose s’évanouit… Le train serpente dans un de ces paysages de nulle part q
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
13 te. Un nageur passe à travers les reflets jaunes, roses , verts, des maisons à façades triangulaires. Couleurs d’un crépuscule
14 parapluie, jusqu’à leur petite maison couverte de roses grimpantes. Le père est un colonel en retraite qui déteste les Franzo
15 out ce qui était arrivé, un parfum de millions de roses se répandit dans les airs, tandis qu’au sommet du bûcher paraissait u
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
16 s claires et propres, tapissées de glycines et de roses trémières, et parfois recouvertes de treilles à l’italienne. Comme on
17 le carré de ciel pâlir et les murs qui deviennent roses . 21 novembre 1933 Le bureau de poste. — Trois mètres sur trois
18 t, peu vraisemblable ; et non plus moi. Premières roses au soleil, le long des murs du chai. Nous déjeunons sous les tilleuls
19 us claire que le ciel vide, et illumine la goutte rose d’une fourmi ailée qui danse au-dessus de mon verre de vin blanc.
20 dites « bouquets », grosses comme le doigt, d’un rose sombre, aux longues antennes grenat. Un jour nous avons pris une seic
21 es et grenat, dont je ne sais pas les noms, et de roses , et de roses trémières qui grandissent d’un pouce au moins pendant la
22 dont je ne sais pas les noms, et de roses, et de roses trémières qui grandissent d’un pouce au moins pendant la nuit. Nous a
23 devient poussiéreuse. Il n’y a plus que quelques roses aux pétales fatigués. Et nous, nous n’avons plus la même patience, de
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
24 en silhouette sur les crêtes, et des toits de ce rose émouvant des tuiles romaines sous un ciel doux. Au nord, derrière not
25 s hier au soir. Des hauteurs, on voyait la plaine rose et violacée entre des monticules pointus tout frisés d’oliviers, un p
26 te maison couleur de terre et festonnée de tuiles roses , elle est bien à la ressemblance des vieilles paysannes de par ici, r
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
27 us trouvâmes en rentrant une prodigieuse gerbe de roses rouges envoyée par V. O. pour notre installation dans ce studio que G
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
28 vaient à peine d’un étage au-dessus des champs de roses et de blés, aux bords du plateau de la Brie. Nous montions vers Périg
29 n de la route sentait plus fort que les champs de roses , et des nuages noirs traînaient sur les vergers. Début de mars 194
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
30 ierait la guerre, sur ces terrasses incendiées de roses , à la piscine, dans la pinède qui vibre au vent chaud de la mer… L
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
31 er sur les quais, le long des bâtiments de brique rose aux fenêtres encadrées de pierre et surmontés de clochers fins au bul
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
32 us. Que sert de comparer ? Quel sens ? Il y a des roses dans les ruines. Des enfants jouent à côté des prisons. L’un subit la
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
33 rk glaciale et belle, ce bleu de poudre claire et rose au lointain des avenues trop larges le matin, ce bleu d’ombre de briq
34 . Et j’ai songé à cette autre retraite, la maison rose de « La Muette », où Ramuz lui aussi laisse venir ceux qui lui apport
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
35 petite tranchée d’asphalte et de brique jaune et rose dans un chaos géométrique, c’est bien New York… Si je me retourne un
36 Le soir vient dans un luxe américain d’ocres, de roses , d’argents et d’éclats d’or sur les fenêtres des usines. Des fumées t
37 mer leurs lampes. Une blonde platinée en peignoir rose ouvre son frigidaire, sort de la glace, ôte enfin le peignoir, il fai
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
38 e vaste et noire une petite lampe fait une flaque rose . « Je ne trouve pas les prises ! explique-t-elle, je ne mets jamais l
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
39 onnages goudronnés. Flammes gaies sur le couchant rose et fuligineux, en rectangle au bout de la rue, légèrement mordu sur l
40 rousseur, la tête serrée dans un foulard de soie rose feu. « Papa, me dit mon petit garçon, c’est Miss Hepburn ! — C’est mo
41 ait le rêve américain, le clinquant, l’irréel, le rose et le doré. Rêve d’enfance et d’innocence universelle, bercé de musiq
42 do de Gretchaninoff et le motet de Prætorius, Une rose est née… Et je me dirai que l’Amérique n’a pas encore très bien compr
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
43 rac empilé tout autour. L’homme porte une chemise rose bâillant sur sa poitrine velue, et un large chapeau de cow-boy. Il es
44 de brique rouge et de brique jaune, des lessives roses et bleues devant le dernier étage, un trapèze de ciel brillant. Les c
45 es cumulus élèvent des tours et des créneaux d’un rose feu sur l’horizon follement lointain, tandis que nous survolons des p
46 des murs couleur du temps, où quelques taches de rose clair ou de noir achèvent de composer une harmonie qui fait venir les