1 1940, Mission ou démission de la Suisse. Avertissement
1 er parlait si noblement, avec la vue bornée des «  réalistes  », le scepticisme et la lâcheté civique. Il est, dans l’histoire des
2 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
2 ail de déblaiement, d’études précises, de calculs réalistes . Ces hommes ne peuvent guère exister et travailler que dans les pays
3 par tous les paresseux d’esprit qui se prétendent réalistes . Encore faut-il — et je termine là-dessus — qu’elle ne repose pas sur
3 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
4 uelle est le signe ? Pour certains, qui se disent réalistes , si nous sommes neutres, c’est uniquement en vertu de nécessités tout
5 demandent d’entrer en guerre ? Ni l’argument des réalistes , ni celui des juristes, ni celui des stratèges, ne suffiraient à just
6 ais vous dire aujourd’hui : le seul moyen réel et réaliste de conserver nos privilèges, c’est de les considérer comme les charge
7 ens s’imaginent que les petites raisons sont plus réalistes que les grandes. Beaucoup de gens s’imaginent que les réalités matéri
8 git de les prendre au sérieux si l’on veut rester réaliste . Épargnés jusqu’ici par les bombardements, nous sommes engagés comme
4 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
9 ; non pas trop bas, dans cette fausse réalité des réalistes terre à terre, mais au niveau de notre action, à hauteur d’homme. 3.
5 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
10 dition de leur indépendance, même matérielle. Nos réalistes — toujours en retard d’une guerre, d’une époque — ont récemment décou