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us déchirer jusqu’au salut, et dont la composante
réelle
tend vers zéro, c’est d’une philosophie de l’existence personnelle qu
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e de penser devient fauteur de crise. Informer le
réel
, c’est en quelque sorte le mettre en état de crise ; et il n’y a de r
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ce de mots. C’est encore chez Goethe une activité
réelle
, et même à double effet. Qu’y a-t-il de plus agissant, dans une œuvre
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Mystères. Un peu plus d’humilité, c’est-à-dire le
réel
désir d’être « utile », et c’est le juste point : les Affinités. D’ai
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ce désespère du seul succès qui pour Faust serait
réel
: la possession bienheureuse de l’instant. Et lorsque, épuisé mais pa
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a dépassée, acceptant comme Goethe les conditions
réelles
et données de son effort particulier. Ce renoncement à un Orient de m
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fie pour lui révéler, parler, crier, miraculer le
réel
. Au contraire l’on peut considérer sans paradoxe que la littérature d
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par son excès même est encore une évasion hors du
réel
. En cela il est romantique, comme tous ceux que leur violence et leur
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drait s’appliquer à distinguer dans ce vertige la
réelle
puissance d’une voix volontairement assourdie. Le silence de Goethe n
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sont pas les nôtres, qui ne sont pas les intérêts
réels
d’un être aux prises avec la condition humaine ? Ni pour le mensonge
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st une question personnelle. Une mise en question
réelle
. Je la cherche. Ce qu’il faut pour légitimer un système d’idées en e
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ans faux arrêt, sans cet arrêt d’illusoire devenu
réel
que font les actuels nationalismes, ayant pour effet qu’au lieu d’êtr
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une minutie qui suffit à dénoncer leur absurdité
réelle
, en même temps qu’il se refuse à toute interprétation, c’est-à-dire à
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nous connaissons notre état, que nous mesurons le
réel
, et que nous pouvons l’avouer. p. « Le Procès, par Franz Kafka, tra
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mystiques. Que valent ces mystiques détachées du
réel
? Je vois à gauche la peur de Chiappe, et à droite, la peur de la gau
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om de mystiques sans puissance contre les menaces
réelles
, — qui sont la guerre et l’étatisme totalitaire. C’est très simple. T
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lus nettement que les prolégomènes à toute action
réelle
résident dans la restauration d’un langage efficace. C’est dire l’int
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es occupations, des manières de réagir d’un homme
réel
aux prises avec son métier, ses voisins, sa femme, son argent ou son
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qu’une limitation de l’homme au temporel. La foi
réelle
, c’est la puissance active de l’Éternel dans ce temps. Cette définiti
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er nécessairement leurs vocations, leurs libertés
réelles
, leur personne. Si la personne n’est pas déjà au début d’un calcul pr
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ents qu’on nous en donne, de toute espèce de sens
réel
, — par quoi j’entends d’orientation intime, de fidélité essentielle,
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a voulu poser honnêtement la question tragique et
réelle
du doute inséparable de la foi ; parce que, « comme un oiseau s’envol
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iroir de la Parole) une appréhension si totale du
réel
que notre langue, je le crains, n’arrivera pas à la restituer sans bi
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ne paix sans racines. (Alors que toute communauté
réelle
naît d’une entente passionnée sur le sens de certains maîtres-mots :
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n’espère plus, comme à vingt ans, rencontrer le «
réel
» ou la « vraie vie » dans je ne sais quelle embuscade du destin, com
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mme qui dirait au coin d’un bois. Je crois que le
réel
est à portée de la main, et n’est que là. Alors il s’agit seulement d
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qui se passe très loin, partout, et qui doit être
réel
puisqu’on en souffre, mais dont on ne sait rien de précis, ni l’enjeu
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ffacer les traces du péché, de retrouver les noms
réels
et les « signatures » primitives dans le jeu des symboles et des corr
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’avais besoin de lui pour me ressaisir ».) La vie
réelle
n’y figure souvent qu’à la manière dont elle figure dans les rêves. C
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travaillé et simplifié, cet œil halluciné par le
réel
, c’est tout l’art de Ramuz exposé. Ici, tout le mystère se mue en for
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ar le rêve immense des religions, transformant le
réel
insensé en un poème de morts et de résurrections dominées par des ryt
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ne et nous inclinent à douter de sa réalité. Le «
réel
historique », ainsi configuré, devient aussi distant de l’homme concr
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e le cours de la réalité, où ce qu’il y a de plus
réel
, c’est le cours même. Et comme ce mouvement pur « doit » être dépourv
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épit amoureux au moins autant qu’un fléchissement
réel
du sens de la personne et de la liberté. Ce n’est pas qu’on n’aime pl
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d’infinies conséquences dans tous les domaines du
réel
, du spirituel au politique ; mais dans quelle mesure est-ce vrai ? Qu
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», au centre du monde spirituel (qui est le monde
réel
des Archétypes), le pont Chinvat s’élance, reliant un sommet au monde
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nt que nous croyons lorsque nous affirmons le moi
réel
, et cela que nous pensons qu’ils croient en le niant ? Nous avanceron
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Dieu et du prochain : faute de protagonistes bien
réels
, ces problèmes ne sauraient avoir lieu. (Ou tout au moins, pris au sé
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re qu’on ne voit pas de raisons pour que l’Orient
réel
soit plus conforme aux sermons du Bouddha que l’Europe au Sermon sur
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ions. Il est par suite inévitable que l’existence
réelle
, en Occident, ressemble moins à la doctrine que ce n’était le cas, ju
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a nature de l’hindouisme ou du bouddhisme, la vie
réelle
de l’Occident est en conflit avec la foi, tandis que la vie réelle de
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ent est en conflit avec la foi, tandis que la vie
réelle
de l’Asie est en symbiose avec ses religions. Et si la symétrie de ce
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tous L’Orient voudrait exténuer, « émacier le
réel
tangible »93, pour rejoindre l’Un primordial. Quand ses dieux mêmes a
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de l’homme et une extraordinaire avidité. Le sens
réel
de l’aventure échappe à la majorité de ceux qu’elle entraîne. Et il e