1 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
1 exemple, une situation qui nous pose un problème réel  ! Mais après tout, qu’est-ce qu’un problème ? Est-il sûr que tout le
2 a solution d’un problème, mais il est la présence réelle qu’on connaît avec assurance dès l’instant qu’on lui obéit. C’est lor
3 ’homme dispose ; c’est montrer que l’esprit n’est réel et ne mérite que l’on s’inquiète à son sujet que lorsqu’il s’abaisse
4 usé de s’abaisser à hauteur d’homme, au niveau du réel , que notre culture se défait. Immortalité académique2, faux sublime o
5 roblème de la culture. J’ai dit que tout problème réel se pose à nous à partir du moment où son objet (Dieu, la culture, l’a
6 pressent sa solution. Et qu’ainsi toute critique réelle suppose une intention de construction. Ces constatations préalables v
2 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
7 ultivés », séparation de l’esprit et des pouvoirs réels , voilà le terme d’une évolution, ou mieux d’une décomposition dont no
8 comme telle, ne fût-ce qu’en précisant les traits réels de la culture qu’elle prétend remplacer. Dans la mesure où la culture
9 outer : « Par conséquent, la seule représentation réelle à laquelle la notion de culture socialiste puisse se rapporter, c’est
3 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
10 ésoudre magistralement. Hegel : « Tout ce qui est réel est rationnel » — voilà qui justifie l’acquis. Tout ce que l’antithès
11 nt accepter en fait de n’avoir plus aucune action réelle sur le cours des choses humaines. Ils paraissent avoir pris à cœur de
4 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Importance de la notion de commune mesure
12 t une tyrannie, tandis que la doctrine, évadée du réel , se flattait d’une absurde liberté. Or nous voyons que cette pratique
13 fins dernières de l’homme, son œuvre de division réelle et d’organisation abstraite. Tout ceci pouvait être prévu dès l’époqu
14 la vérité de la culture et sa chance de grandeur réelle résident dans la vérité de la commune mesure régnante. Mais un exempl
5 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
15 pas de l’Église de Rome, mais bien de son empire réel sur la conscience européenne, cette décadence me paraît se traduire,
6 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
16 er un besoin d’expression qui n’a plus de mission réelle . C’est un jeu formel et précis, dont ils sont seuls à connaître les r
17 la mesure n’est plus cette loi qui vit en l’homme réel et personnel, cette alliance du peuple avec sa vocation, qui faisait
7 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
18 ent de malentendus entre la France et ses voisins réels . Il a paru en France nombre d’ouvrages excellents sur l’œuvre culture
8 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Leçon des dictatures
19 uer la dictature que lorsqu’il assure une liberté réelle et plus féconde que la contrainte. Les surréalistes sont fondés à par
20 tions de départ différentes, prouve que la mesure réelle , dans l’un et l’autre cas, n’est pas la doctrine, mais la technique d
9 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
21 rouver ce « fondement final » de toute communauté réelle et actuelle, ce télos qui anime tout, qui exige tout, et qui impose à
22 où trouver le fondement final de toute communauté réelle et actuelle ? je suis donc amené à répondre premièrement : c’est par
23 nt des mesures de propagande, non pas d’éducation réelle . Elles poursuivent et incarnent dès maintenant des buts partiels, des
10 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
24 nt l’usage actuel néfaste, lorsqu’il était encore réel . Elles s’honorent de n’avoir plus ni presse d’opposition, ni partis,
25 eur total, où peut-être on touchera de nouveau le réel , où peut-être on retrouvera des raisons sérieuses et urgentes, enfin
26 le image du monde où l’homme s’éprouve de nouveau réel , actif, nécessaire et relié. Tout jugement politique ou idéologique s
27 les, ces religions ne sauraient combler l’attente réelle . Elles ne sont pas une réponse nécessaire. Elles ne sont qu’une tenta
28 non dans l’État totalitaire. Elle a pour formule réelle — même là où l’on refuse encore ce nom — la fédération, non la masse 
11 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
29 dangereuse pour le penseur, et transformatrice du réel . « Là où je crée, là je suis vrai », écrivait Rilke. Et c’est pourquo
30 tteste et la convainc de gravité. Il n’est d’acte réel que celui que l’on pense, et ma formule implique la primauté de la pe
31 suspendue à une certaine confusion du travailleur réel et responsable avec le prolétaire mécanisé, la crise de la pensée, mo
32 mot dans un sens large, d’appréhension directe du réel par l’imagination aventureuse et formatrice.) Voilà sans doute leur p
33 n du choix n’étaient pas, d’autre part, l’origine réelle du concept de dictature que nos bons libéraux voudraient attribuer à
34 d’une situation qui cependant posait une question réelle , exigeait un acte de choix, c’est-à-dire instituait un risque. On déc
35 e dans la vie intérieure qu’elle mène à l’abri du réel abandonné au jeu des lois. Le confort de cette position n’est pas nia
36 sait le nier. Les idéalistes vivaient à l’abri du réel  ; le réel se révolte et les met en question ; alors ils se rejettent
37 er. Les idéalistes vivaient à l’abri du réel ; le réel se révolte et les met en question ; alors ils se rejettent vers le ma
38 pensée est seule passible d’une mise en question réelle , irritante et peut-être féconde. Où sont les responsables ? Ce ne son
39 s ceux qui refusent l’instant, la tâche minime et réelle , au nom des manuels d’histoire et d’une évolution fatale ; tous ceux
40 que. « Disons-le : l’enseignement a pour objectif réel , le diplôme. Le diplôme est l’ennemi mortel de la culture. » 68. Lan
41 ourgeois comme tel ? C’est l’homme sans problèmes réels . Et qu’est-ce qu’un problème réel ? C’est une situation qui n’a pas d
42 sans problèmes réels. Et qu’est-ce qu’un problème réel  ? C’est une situation qui n’a pas d’autre issue que l’acte personnel,
43 ou le jugement transcendant. Il n’y a de problème réel que de la création et de la fin, c’est-à-dire des extrêmes. Quant aux
12 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
44 n joug. Nietzsche. De même que toute conscience réelle du péché suppose une action de la grâce, la conscience d’une démissio
45 e qui pèse, et qui pose une certitude. Une pensée réelle , c’est une pensée qui agit, et en ce point elle se confond naturellem
46 éthique : l’actualité de la pensée. Toute pensée réelle agit dans l’immédiat, au lieu de rêver dans l’avenir et le passé, dom
47 is un acte de présence, d’information profonde du réel à l’image d’une vision commune, un acte d’incarnation dans nos limite
48 ’imposera. Tout acte créateur contient une menace réelle pour l’homme qui l’ose. Et c’est par là qu’une œuvre touche le specta
49 a réalité se condamne à ne rien découvrir, car le réel ne livre ses secrets qu’aux violents qui acceptent ses violences. Ain
50 istence d’un conflit, c’est-à-dire la présence du réel . Il rend à ma pensée sa gravité, son poids, sa raison d’être. Il me r
51 eule autorité valable. La liberté de penser n’est réelle que chez un homme qui a reconnu et qui accepte le danger de penser. O
52 ne cherchaient pas d’abord, une connaissance plus réelle de l’homme.) L’inertie qui résulte pratiquement de confusions pareill
53 e seule phrase, en un seul geste, deux aspects du réel , l’être et l’expression, entre lesquels le temps, l’espace et toutes
54 it s’y engage à sa suite, persuadé qu’il pense le réel , alors qu’il suit tout simplement sa ligne de moindre résistance. Dis
55 les conditions humiliantes que lui imposerait le réel tel qu’il est, il s’échappe dans l’imagination d’actions impossibles
56 mble à la poésie, et non pas dans ce qui tient au réel , souvent « laid ». Et c’est ainsi que le style d’évasion rejoint les
57 été notre problème ? Car un problème n’est jamais réel que pour celui qui peut l’incarner dans sa vie, le résoudre au concre
58 ain. C’est en elle enfin que s’opère la communion réelle de l’acte. La personne est un lieu d’héroïsme, et cela signifie qu’el
59 qui l’ont inventée ne se souciaient pas d’action réelle . 89. Qu’est-ce qui, dans notre langage ou notre pensée, n’est pas c