1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Introduction
1 r bonne ou mauvaise ? Juge-t-elle l’individualité réelle ou illusoire ? Cherche-t-elle à transcender le moi, ou bien à s’en év
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
2 on individuelles ; l’au-delà était tenu pour plus réel que l’ici-bas, dont il convenait par suite de s’évader, plutôt que d’
3 x directions maîtresses de sa Quête inlassable du Réel . Pour passer du sens géographique et historique de nos deux termes à
4 et Orient qui n’est pas celui des atlas, l’Orient réel , qui va de la Perse au Japon, bénéficie très largement dans nos espri
5 res, discipline ordonnant l’intellect aux lois du réel observé, et le corps à l’action efficace, afin de mieux pénétrer la C
6 echerche ? et cet objet lui-même, est-il vraiment réel  ? S’identifier à l’Un, à la divinité, ne serait-ce pas, pense l’Occid
7 e » pas mais qu’il est Tout, et que le Tout ou le Réel n’est que le Moi pleinement réalisé et accompli (That Thwam Asi) — il
8 ’Occident, et rien n’illustre mieux la divergence réelle des résultantes majeures dont je parlais plus haut. J’en donnerai deu
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
9 on heure ». Il porte à l’origine les stigmates du réel , et non pas les signes du mythe. Il n’est pas vraisemblable ; il est
10 la tribu ou de la caste n’avait qu’une dimension réelle  : sa relation avec le corps sacré ; si la seconde dimension, inventée
11 toire. Mais elle s’est engagée dans un monde bien réel , déjà fortement structuré à la fois par la pensée grecque, les tradit
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
12 spectives » en 1955. Répétons-le : les antinomies réelles exigent une transformation de l’être entier, qui les assume par la fo
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
13 la personnalité dont il tend à priver les hommes réels , comment va-t-il se comporter dans le monde ? L’idéal primitif de la
14 sives. Certes, l’esprit national est un dieu bien réel , et que l’on croit vraiment, puisqu’il peut exiger le sacrifice de la
15 ns du terme, au lendemain d’une révolution certes réelle mais importée. Il en va du nationalisme occidental « attrapé » par le
16 olu du désir, et elle le sera tant qu’un obstacle réel ou non entre elle et moi, même embrassés, empêchera l’Absolu d’échoue
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
17 ar le rêve immense des religions, transformant le réel insensé en un poème de morts et de résurrections dominées par des ryt
18 ne et nous inclinent à douter de sa réalité. Le «  réel historique », ainsi configuré, devient aussi distant de l’homme concr
19 e le cours de la réalité, où ce qu’il y a de plus réel , c’est le cours même. Et comme ce mouvement pur « doit » être dépourv
20 épit amoureux au moins autant qu’un fléchissement réel du sens de la personne et de la liberté. Ce n’est pas qu’on n’aime pl
21 ire, et ne mentionnaient même pas la seule option réelle dans laquelle « existait » politiquement l’époque : l’Europe unie ou
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
22 ranée encombrée d’îles, mais la ramène à sa forme réelle , et dilate les trois continents jusqu’à la moitié environ de leurs vr
23 ent à partir de leur métaphysique et leur idée du réel , corrigées par quelques observations. La première révolution substitu
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
24 manquer de conditionner une certaine approche du réel . Formées et formulées par la théologie d’où procèdent nos philosophie
25 gique ait précédé la découverte des antinomies du réel  : le conflit qui opposa les éléates et les tenants de Pythagore remon
26 a science ne peut vraiment devenir la totalité du réel que dans un monde créé par Dieu. Là, toute chose, belle ou laide à no
27 La connaissance, alors, vise précisément, dans le réel , ce qui ne cadre pas avec les ordonnances et les lois établies précéd
28 vec l’idée de Dieu jusque dans la connaissance du réel , qui pourtant vient de Dieu. […] Dieu n’est pas l’objet d’une foi vér
29 respect quasi religieux de la Science, la science réelle allait ailleurs. Elle retirait à la matière, l’une après l’autre, ses
30 55. Je ne veux parler ici que d’incompatibles réels . Certains incompatibles aujourd’hui reconnus ne sont peut-être qu’app
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
31 , la cause est noble et l’angoisse qu’on traduit, réelle et populaire. Derrière cette campagne unanime, distinguons deux espèc
32 de puissance pour expliquer le pourquoi et le but réel de l’énorme majorité des inventions, jusqu’à notre ère. L’homme crée
33 par la technique — deux grands problèmes des plus réels vont se poser à l’humanité de l’Occident. Un danger : la technocratie
10 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Où l’Aventure et la Voie se rejoignent
34 rêves qui, bien plus que l’action, façonnent son réel . Mais quel est le rêve oriental ? Nous voulions contrôler la physis,
35 contrôle des sources de la pensée, l’idéalité du réel et la réalité des forces transcendantes. Au moment où tout cela se vo
36 éalité de tels problèmes : c’est la misère encore réelle et scandaleuse des prolétaires, les contradictions économiques encore