1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 européen. Les mêmes motifs, l’un déclaré, l’autre réel , sont repris au siècle suivant par Georges Podiebrad, roi de Bohême,
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
2 core faut-il que cette action ait un support bien réel . Or, dans la discussion générale qui dure depuis un quart de siècle a
3 mez vos catégories pour les faire correspondre au réel , car il s’agit maintenant de sauver ce réel, et non pas d’ergoter sur
4 re au réel, car il s’agit maintenant de sauver ce réel , et non pas d’ergoter sur sa définition. Depuis quand parle-t-on de
5 uvoirs d’agir sur l’âme. C’était là, pour lui, le Réel . Il a trouvé quelques sagesses, ou sciences de l’âme, et des méthodes
6 rès important si le corps et la matière sont bien réels . L’option prise à Nicée en faveur de la réalité matérielle corporelle
7 rme des plus particulières et de très brève durée réelle dans notre histoire10, nous permet de voir de la manière la plus préc
8 nts moraux, nos réflexes sociaux et nos besoins «  réels  », économiques, sexuels et religieux. Tout cela nous incite aussi à r
9 ement. Mais surtout, on ne dit rien des problèmes réels qui se posent à la cité et que le citoyen devra trancher quand il vot
10 édération continentale…) Les problèmes vivants et réels de l’Europe, telle qu’elle est aujourd’hui désunie et telle qu’elle p
11 pays ? Oui, mais ce serait le livre des questions réelles éveillant le sens critique et le besoin d’invention, tandis que l’aut
12 ux dans le monde d’aujourd’hui ? Certes, l’Europe réelle est loin de tels sommets, mais ce sont tout de même ses sommets. Elle
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
13 par tous les penseurs occidentaux respectueux du réel et des conditions de la vie, qui sont : antinomies, oppositions, lutt
14 e devenu principe fondamental d’interprétation du réel . (Je pense aux théories de L. de Broglie sur la lumière, faite de vra
15 plus les ordinateurs, c’est-à-dire le respect du réel et de ses infinies complexités enfin rendu possible par la technique
16 ntins transforme en acrobatie toute participation réelle à la recherche et compromet toute l’efficacité de l’enseignement. Rem
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
17 nation n’admet aucune autonomie, aucune diversité réelle . À l’extérieur, il refuse toute union, alléguant une indépendance et
18 t posées par le droit, mais par les circonstances réelles du siècle, techniques, économiques et politiques. Il en résulte que l
19 ser les évidences. Refoulée du domaine des forces réelles et des pouvoirs concrets, elle est devenue le réceptacle où se recuei
20 t : elle a créé une souveraineté nouvelle et bien réelle au niveau de la fédération. Tout cela vaut pour l’Europe d’aujourd’h
21 ce point que la politique a toujours eu pour fin réelle la puissance ; et je vois bien que toutes les civilisations que nous
22 -nation : néfaste dans la mesure où il est encore réel , inexistant quand on voudrait compter sur lui. Je ne sais si nos État
5 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
23 ns en crise Que les nations soient encore bien réelles , et très fortes à quelques égards, l’impossibilité d’unir l’Europe le
24 s, et d’offrir à leurs citoyens une participation réelle à la vie politique qu’ils prétendent monopoliser. Le problème du peti
25 ans le monde régional, cette liberté modeste mais réelle aux ivresses de l’indépendance absolue mais illusoire dont se vantaie
26 État ne possède rien d’autre que la véritable et réelle liberté, par laquelle il compense pleinement sur le plan idéal les én
27 t complémentaires. Quand donc les flux d’échanges réels entre régions à travers les frontières nationales seront devenus plus
28 nne politique et civitas donne civisme, synonymes réels qui devraient être perçus et vécus comme tels… Que pourrait donner re
6 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte, suite et fin
29 a violence que les aménagements d’une vie civique réelle dans un milieu humanisé, ni sauvage nature écrasant l’homme, ni masca